L Amour De L Humanité Nous Est Il Naturel

chair dédié au désir avec la connotations sexuelles de la « bouche de fraise » (vers 1), et le champs lexical de la féminité sensuelle ("seins", "lèvre humide", "buste"). Il représente ici un corps naturel et sexuel mis en valeur par deux accessoires : « le busc » et « le musc ». La femme "naturelle" qui est haïe par Baudelaire apparaît ici dans toute sa splendeur par la la comparaison avec le serpent qui est reprise par la femme elle-même au vers 12, « Lorsque j’étouffe un homme ». Dans ce poème

l’étonnante ressemblance de l’atmosphère de cette planète, qu’ils baptisent Soror avec celle de la terre. Ils enlèvent leurs scaphandres et assistent impuissants à la fuite d’Hector. Par curiosité, ils s’engagent dans la forêt et arrivent à un lac naturel dont la couleur de l’eau leur donne l’envie de se baigner. A leur grande surprise, ils découvrent au bord du lac les traces de pas humains. Ces traces appartiennent à une jeune fille qui, sans être gênée de sa nudité, s’approchent d’eux avec méfiance

par ses "babouineries" de mâle dominant. La troisième partie couvre la période entre juin et le début d'août de 1935. La vie des amants se remplit du bonheur de « l'amour en ses débuts » : « Solal et son Ariane, hautes nudités à la proue de leur amour qui cinglait, princes du soleil et de la mer, immortels à la proue, et ils se regardaient sans cesse dans le délire sublime des débuts[1]. ». La troisième partie finit par une réflexion nostalgique sur l'écoulement du temps et, sur les regrets que

c’est se reconnaitre dans l’autre et avoir l’assurance d’appartenir à ce groupe. D’une certaine manière, l’identification à l’autre, le fait de se reconnaitre aide aussi à prendre conscience de soi. Je me reconnais dans l’autre, je reconnais mon humanité et mon appartenance à tel groupe et tels critères moraux. L’identification au groupe et aux règles sociales, culturelles et morales permet de nous donner des repères de conscience et de connaissance de soi pour s’élever vers d’autres sphères. Pour

Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, Flammarion, Amsterdam,1755. « Quelle est l'origine de l'inégalité parmi les hommes, et si elle est autorisée par la Loi naturelle ? » Dédicace Rousseau décrit la meilleure des sociétés humaines : Celle-ci présente tout d'abord une superficie réduite (aux facultés humaines) afin que tous se connaissent et que rien ne puisse être caché au public, que ce soient les vices ou les vertus. Ainsi

sans importance. Selon lui, ceci est le résultat de la montée en flèche de ce qu’il appelle « le cool », c’est-à-dire tout ce qui a rapport au matérialisme, à l’esthétisme. Cette évolution du cinéma et de la société tue l’être humain, son humanité plus particulièrement. Ainsi, l’Homme évolue dans un monde où le seul horizon est l’argent et où il n’y a pas de place pour l’individu en tant que tel. 2. Son cinéma est un miracle 1. Un cinéma plus modeste Le cinéma d’Emir Kusturica

sont considérés comme autorisés à exploiter l’homme noir parce qu’il n’avait pas «de culture digne d’intérêt», qu’il n’y avait donc rien dans la culture noire à prendre pour améliorer la culture européenne. Si les colons ont pillé les ressources naturelles et ont ainsi rapporté des produits de la terre américaine comme le coton ou la pomme de terre, rien dans notre civilisation n’a pris de la culture indo-américaine du XVIème siècle. Par contre la civilisation américaine du XXème s’est complètement

"et", procédé d'insistance, porte à son paroxysme le faux éloge de Voltaire, qui se gausse de ces périodes heureuses. Il tourne en dérision le mythe de la Genèse, image d'un bonheur parfait. Les rimes "enfance", "innocence" donnent l'image d'une humanité qui vivait dans l'insouciance la plus totale. Mais pour Voltaire cela n'est pas forcément un signe de bonheur sinon celui d'une ignorance. Il met en évidence les manques de cette période : "ils n'avaient rien", ne connaissaient rien et vivaient nus

dresser un majestueux tableau de ce qu'il est réellement. Or si le but de la comédie est de représenter une humanité dégradée, encore rabaissée par la représentation, le rire peut entrer comme moyen dans ce but et aider à démasquer et à corriger cette nature humaine imparfaite. « castigat ridendo mores » qui s'apparente au rire de dieu devant l'homme victime de son orgueil et de son amour propre. Ce besoin de forcer le spectateur et à le faire reconnaître dans ces miroirs publics, tendus par l'auteur

Scapin). On peut avoir des passages chantés, des jeux à la manière de la commedia dell'arte (par exemple dans la mise en scène du Médecin malgré lui de Dario Fo). Si l'on joue maintenant les tragédies classiques avec une diction plus proche du phrasé naturel, comme dans les mises en scène de Patrice Chéreau, autrefois les acteurs accentuaient le tragique par le ton et les gestes. Enfin les monologues, courants au théâtre, se rencontrent peu dans la vie réelle, et les apartés dans lesquels les acteurs