L Amour De L Humanité Nous Est Il Naturel

sortilège de rendre le récit plus expressif. On arrive au paradoxe apparent Célinien, par les moyens courants, par les expressions souvent aux limites de l`argotique ou vulgaire, l`auteur exprime aussi le beau et l`effet en est grand et tout à fait naturel: “Cueille-les -dit Alcide sur les fleurs- si tu veux, mais les arrose pas, ces petites garces-là, ça les tue…C`est tout fragile.“[9] Actuellement la plupart des critiques de Céline s`accordent sur la définition de la langue du Voyage.

donc difficile pour l'individu de s'arracher tout seul à la tutelle, devenue pour lui presque un état naturel. Il y a même pris goût, et il se montre incapable, pour le moment, de se servir de son propre entendement, parce qu'on ne l'a jamais laissé s'y essayer. Préceptes et formules - ces instruments mécaniques d'un usage ou, plutôt, d'un mauvais usage raisonnable de ses dons naturels - sont les entraves qui perpétuent la minorité. Celui qui s'en débarrasserait ne franchirait pourtant

qui ont bouleversé le monde pendant des siècles, les hommes avaient réagi de la sorte en se laissant entraîner dans cette pure hypocrisie qui n’est autre que l’arme dont le diable se sert pour continuer à tromper l´humanité. En agissant de la sorte, ce n´est point l´expression du vrai amour et de la vraie amitié. Dieu avait reproché au peuple d´Israël son hypocrisie en disant : « Ce peuple m’honore de sa bouche, mais son coeur est loin de moi ». Autrement dit ce peuple fait l´apparence de me louer

on obtient ainsi un tableau à double entrée que l’on peut présenter de la manière suivante3 : Tableau des régimes d’action Dispute Equivalence Hors équivalence La dispute en justice La dispute en violence Paix La paix en « justesse » La paix en « amour » On voit bien s’esquisser à travers ce tableau l’ébauche d’une théorie de « l’ordre social » ou, pour s’en tenir au vocabulaire de l’auteur, l’ébauche d’une théorie de « l’accord » entre les personnes. Examinons les différentes situations brièvement

de ma conscience et de mon corps se prolonge dans la comprésence d'autrui et de moi (Méditations cartésiennes). - Chez Heidegger = l' « être-avec-autrui » est une expérience originelle, celle de l' « l'être-avec », la découverte de notre humanité (Etre et Temps). - Chez Sartre = Autrui désigne ce moi-même dont rien ne me sépare si ce n'est sa pure et totale liberté. Par son regard, autrui est une présence sans distance qui me tient à distance (L'Etre et le Néant). - Chez

en diable tentateur, pour nous interroger ensuite sur l'ambiguité de cette scène de parjure. D.J apparaît ici comme un libertin qui se plaît à braver le Ciel et la foi des croyants. Cette scène pose de nombreuses questions. Que signifie cet "amour de l'humanité" proclamé par D.J? prise de position généreuse, progressiste, ds la lignée de son rationalisme? affirmation d'une révolte contre l'ordre divin? Ou récupération d'une défaite ( le pauvre n'a pas juré)?La démarche de D.J est quasi pédagogique;

DE L’EDUCATION Toutes les ramifications de la pensée rousseauiste aboutissent à l’essentiel : la triple réforme pédagogique, politique et religieuse. Sa pensée pédagogique se résume ainsi : l’enfant est issu de la nature et on doit développer son naturel. Pour cerner l’essentiel de cette pensée, il s’avère impérieux de savoir deux choses : Qui est Rousseau et quelle est sa pédagogie d’une part ; et d’autre part, quels sont les éléments constitutifs de son système éducatif. 1. J.-J. ROUSSEAU et

païens de mauvais. Le monstre est spectaculaire, donc considéré comme montrant car il se montre, c’est un signe. Teras : prodige : être difforme, monstrueux. Étude des monstres : Geoffroy St Hilaire et Isidore. B/ La chose Monstres réels : -naturels : anormalité physique ou psychologique -artificiels : volontaire ou involontaire Monstres imaginaires : -Identifié comme tels : humains, mixtes, non humain -non identifiés comme tels : monstres hallucinés, monstres de croyances Remarque : Les

éclairé. Venus d'horizons différents, ils peuvent varier sur certains aspects de la vie sociale (on consultera sur d'autres pages la querelle Voltaire-Rousseau), mais leur accord résonne dans le cri de guerre entendu par Condorcet : raison, tolérance, humanité. C'est au nom de cette dernière en effet que se déploie toujours le zèle des encyclopédistes, et nos quatre textes veulent en donner l'illustration : tant sur le plan de la connaissance que sur celui de la vie morale, les philosophes sont animés

façon universelle par la médiation du droit ? Cependant, cette même expérience historique ne montre-t-elle pas qu’à vouloir la paix à tout prix les hommes finissent, individuellement et collectivement, par alié- ner ce qui fait le plus propre de leur humanité : la liberté mais aussi l’égalité et la fra- ternité qu’elle fonde, en leur préférant une paix pour le moins paresseuse et pour le plus lâche? Pire encore, la prétention à la supériorité et surtout à l’exclusivité d’une volonté subordonnée à l’Idée