L'Anti-Œdipe

village grecque, Thèbes. Lorrsqu'ils ont un fils Oedipe, un oracle leur prédit un malheur : ce fils tuera son père et épousera sa mère. Ils décident donc d'abandonner leur fils aux bêtes sauvages. Mais le serviteur qui devait l'abandonner a pitié d'Oedipe. Il le confie alors à un berger, qui l'emmène à Corinthe. Oedipe est alors adopté par le roi et la reine de Corinthe, Polybe et Mérope, qui lui cachent son adoption. Lorsqu'il grandit, Oedipe prend connaissance de la malédiction qui pèse sur

politique pour « rendre le monde un peu moins absurde ». Il lui prouve par dix arguments la sottise de son acte, lui révélant que Polynice n’était qu’« un fils de famille », « un petit fêtard imbécile», une ignoble crapule qui avait même frappé son père, Oedipe, et voulait le faire assassiner, et qu’Étéocle ne valait guère mieux : « Ils se sont égorgés comme deux petits voyous pour un règlement de comptes. » Il n'accorda les honneurs nationaux à la dépouille d'Étéocle que pour des raisons de gouvernement

Antigone de Sophocle / Antigone d’Anouilh Qui est donc Antigone ? La fille d’Oedipe, oui le fameux Oedipe dont on connaît le complexe davantage que l’arbre généalogique. La fille d’oedipe et de Jocaste (Jocaste qui, je vous le rappelle, est aussi la mère d’Oedipe … ce dernier ayant tué son père et épousé sa mère sans le savoir…). Elle est la sœur de Polynice, Étéocle et Ismène. Antigone est citée pour la premiere fois dans Les Sept contre Thèbes d’Eschyle. Suite à la guerre des sept chefs au cours

première fois en 1944. Cette piece n’a pas ete accueillie chaleureusement puisque les desobeissances d’Antigone ont pu rappeler des actes de resistance. En 1978, il reprend, de nouveau, une oeuvre de Sophocle et la transforme pour qu’elle devienne OEdipe ou le Roi Boiteux. Jean Anouilh meurt le 3 octobre 1987 a Lausanne. Nous constatons que la nourrice a ete creee pour donner un air humoristique au texte de J. Anouilh ; Tiresias et le serviteur ont ete supprimes car ils viennent de l’antiquite

venger. 11) L'extrait que j'ai choisi est peut être classique mais il m'a beaucoup plu, c'est celui de la page 146, il correspond au dénouement final. C'est mon passage préféré car on a la révélation que l'on attend depuis le début de l'histoire, Oedipe se rend compte qu'il a tué son père accidentellement mais ne devine pas qu'il a donc épousé sa mère. Une phrase m'a particulièrement marquée venant du héros : « Je résisterai donc tête à tête avec mon destin. », il est soit disant prêt à affronter

ont donc l’impression de suivre une histoire réelle- « Et maintenant que vous les connaissez tous, ils vont pouvoir vous jouer leur histoire » p.12) à Thèbes (« Thèbes » p.12 et 13) ; le Prologue nous rappelle la malédiction de la famille d’OEdipe (OEdipe, ses fils, Antigone) et l’élément déclencheur de cette tragédie- l’ordre, la menace de Créon (« Quiconque osera lui rendre les devoirs funèbres sera impitoyablement puni de mort. » p.13) d’où on peut supposer un conflit tragique (la malédiction +

fatigué. Il joue au jeu difficile de conduire les hommes. Avant, du temps d'Oedipe, quand il n'était que le premier personnage de la cour, il aimait la musique, les belles reliures, les longues flââneries chez les petits antiquaires de Thèbes. Mais Oedipe et ses fils sont morts. Il a laissé ses livres, ses objets, il a retroussé ses manches, et il a pris leur place. Quelquefois, le soir, il est fatigué, et il se demande s'il n'est pas vain de conduire les hommes. Si cela n'est pas un office sordide

la présence envahissante de l'écharpe , de couleur rouge, annonce le destin tragique de Jocaste. Lorsqu'au moment du dénouement Cocteau convoque à nouveau l'écharpe, c'est juste pour la montrer dans l'accomplissement de son rôle. Il ne reste plus à Oedipe qu'à hurler sa colère (p180) : "Elle est là...pendue...pendue à son écharpe." La broche est d'abord présentée par Jocaste comme un objet de convoitise mais, la rénovation du cliché n'est pas sans intérêt. en effet, Cocteau écrit: "cette broche

mythe, ce n’est pas paradoxalement le dénouement tragique. En effet Sophocle est un modèle inégalable. JC est intéressé par ce que ni le mythe ni la tragédie ne montrent, à savoir la rencontre ac un fantôme, (celui de Laïus) la rencontre entre Œdipe et le sphinx ou encore la nuit de noce incestueuse. L’écriture théâtrale de Cocteau vient en qque sorte compléter le mythe. Elle remplit les blancs, les vides où s’engouffre l’imagination. Cf les répliques du dénouement Tirésias vs Créon « ils ne

Groupement de texte 1. Henry Bauchau, Œdipe sur la route, 1999, p18-20 : « Œdipe a le vertige (…) Il s’endort brusquement, comme il fait toujours » Henry Bauchau, écrivant toujours vivant né en 1913, en Belgique. Psychanalyste de formation spécialisé dans la question de l’autisme, il n’entre dans l’écriture qu’à l’age de 40 ans. En 1999, il publie Œdipe sur la route, qui est une œuvre dans laquelle il revisite le mythe de Sophocle Œdipe Roi & Œdipe à Colone. Le passage que nous allons commenté