L'Art poétique

misérable. " Adonis (né en 1930) ------------------------------------------------- Qu’est-ce qu’un poète, si ce n’est un traducteur, un déchiffreur ? Charles Baudelaire (1821-1867) « De la musique avant toute chose »  Jadis et naguère, « Art poétique Je dis qu’il faut être voyant, se faire voyant. « Le poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens ». Toutes les formes d’amour, de souffrance, de folie ; il cherche lui-même, il épuise en lui tous les poisons

subtil et excentrique, dandy d'une rare élégance, sa célébrité devient grande dans les milieux culturels et aristocratiques londoniens qui accueillent avec ravissement ses premiers Poèmes (1881). Il devient très vite l'un des théoriciens de "l'art pour l'art", et le chef de file des "esthètes". Il est ainsi invité à donner une série de conférences aux Etats-Unis sur l'esthétisme. Mais c'est son roman, 'Le Portrait de Dorian Gray', qui lui assure le succès. A l'heure où l'homosexualité est punie par

Qu'est ce qu'un Art poétique? C'est un manifeste de la poétique de Verlaine.Verlaine explique ,expose et défend sa théorie poétique (Baudelaire,"Correspondances",Les Fleurs du Mal"). Ce poème a été considéré comme l'art poétique du symbolisme (le manifeste du symbolisme) Au niveau de la forme il y a des prescriptions on dit ce qu'il faut faire et pas faire ''il faut'',impératif. La prescription initial "avant toute chose" il expose l'élément le plus important pour lui de la poésie : la musique

opinion de Victor Hugo en vus appuyant sur Germinal et sur Cahier d'un retour au pays natal : "L'art pour l'art peut être beau, mais l'art pour le progrès est plus beau encore." SUJET TRAITE Si l'on croit Théophile Gautier et les autres poètes du Parnasse, la beauté serait incompatible avec l'utilité. Le point de vue de Victor Hugo est radicalement opposé. « L'art pour l'art peut être beau dit-il, mais l'art pour le progrès l'est d'avantage. » Cette contradiction nous commande de réexaminer le point

∆) Pour Hugo la mission de l'art est bien de « réveiller le peuple », c'est-à-dire de le sortir de la torpeur où le maintiennent le mensonge, la propagande, la peur, la lâcheté.... Mais l'utilité de la littérature réside-t-elle obligatoirement dans son engagement ? III- L'utilité de la littérature en question Un livre n'est pas obligatoirement une oeuvre engagée dont le but est de dénoncer : A- Théorie de « l'Art pour l'Art » Débat quant à l'utilité de l'art : certains artistes ont refusé

prévu. Le problème de ce qu'on appelle « l'art engagé » mérite sans doute un traitement spécifique, car il engage, précisément, toute une conception de l'art : à l'opposé de « l'art pour l'art », par lequel l'artiste ne cherche à exprimer que des idées artistiques (une certaine conception de la beauté par exemple), l'art engagé considère l'art comme le moyen (ce qui n'empêche pas qu'il soit aussi une fin en soi) d'exprimer des idées qui ne relèvent pas de l'art en lui-même, notamment d'idées politiques

L'art pour l'art" est une formule qui doit beaucoup de son succès à la répétion du mot art. Sa signification a étonnamment évolué au cours du temps. Elle apparaît d'abord sous la plume de Victor Cousin qui postule une autonomie du beau : « Il faut de la religion pour la religion, de la morale pour la morale, de l'art pour l'art. » . À l'époque de Victor Cousin, né en 1792, mort en 1869, la notion d'art se confondait avec la notion du beau. Courbet était un peintre anarchiste qui a pris une part

1) Le corpus de textes traite du théâtre. Il est composé de un poème : Art poétique de Nicolas Boileau 1674, et de deux pièces de théâtres : Andromaque de Jean Racine 1667, ainsi que Rhinocéros de Eugène Ionesco 1871. Dans art poétique, Nicolas Boileau a une conception bien définie de la représentation théâtrale. En effet pour lui la grande règle « le secret » est de « plaire et de toucher » (v. 1) : c’est-à-dire qu’il faut non seulement distraire le spectateur (« plaire », v. 1), mais aussi l’émouvoir

genre : 4. Poétique des genres : Aristote Cours de M. Antoine Compagnon Quatrième leçon : Poétique des genres : Aristote Chez Aristote, à la différence de Platon, le terme le plus large embrassant l'« art poétique », ou poiètikè, est celui de mimèsis (47 a 13), traduit traditionnellement par imitation, plus récemment par représentation, par R. Dupont-Roc et J. Lallot, ou par fiction, par Käte Hambuger, Gérard Genette et Jean-Marie Schaeffer. Dans le commentaire de la Poétique qui suit, je

y’a-t-il une écriture poétique ? Barthes s’interroge sur ce qui fait la singularité de la poésie moderne. Il remarque que la poésie classique ne donnait à voir dans sa diversité qu’une variation des rhétoriques qui n’affecte en rien la singularité de l’écriture poétique classique. La poésie classique n’était sentie que comme une variante décorée de la prose. Le lexique poétique classique était un lexique d’usage non d’invention. Les images véhiculées faisaient partie de l’art des belles lettres