L Autobiographie Est Elle Toujours Sincere

élèves de terminale du lycée Jean-Moulin de Nice montent une pièce, “Johnny got his gun”, qui est l'adaptation d'un roman et d'un film célèbres. Parmi eux : Sandra, blonde et belle jeune fille de dix-huit ans dont les parents sont de grands reporters toujours partis à l'autre bout du monde, et qui veut devenir actrice, sans trop y croire ; Norbert, grand gros jeune homme un peu timide, qui se fait passer pour un écrivain et qui, en secret amoureux transi de Sandra, joue dans la pièce le rôle difficile

lutte contre la mort qui inclut la maladie dans la logique du vivant, mais nous allons voir que le chemin pour y arriver n’a pas été simple. Nous nous y attarderons avec Fritz ZORN, notre cas clinique, que nous avons pu étudier grâce à son autobiographie : Mars. L'auteur fait une analyse féroce et sans pitié de son milieu familial et avoue ne pas avoir été heureux, être passé à côté de la vie. Il met sa maladie sur le compte des conflits qu'il a dû taire. Très clairement pour lui son cancer est

et y pratiquera des coupes franches, afin de ne pas heurter le public[11], ce qui inspirera d'amers commentaires à Chateaubriand : 7 120 (ex-112) rue du Bac, à Paris, où Chateaubriand vécut de 1838 à sa mort. « La triste nécessité qui m'a toujours tenu le pied sur la gorge, m'a forcé de vendre mes Mémoires. Personne ne peut savoir ce que j'ai souffert d'avoir été obligé d'hypothéquer ma tombe [...] mon dessein était de les laisser à madame de Chateaubriand : elle les eût fait connaître à sa

sillage, Wilde put dîner chez Victor Hugo38. Son étape parisienne marqua un changement notable dans le style de Wilde qui entra alors, selon Schiffer, dans sa « deuxième période esthétique »39. Troquant ses tenues extravagantes contre des costumes toujours aussi soignés, mais plus sobres, il fit également couper ses fameux cheveux longs, qui lui valaient maints commentaires sarcastiques de la presse, pour une coupe qu'il qualifiait fièrement d'« à la Néron »40. Paris marqua également la rencontre de

vraiment infectes !) et que des quantités raisonnables nous soient données. Est-il normal que nous ayons encore faim en quittant la table ? Nous méritons d’être mieux traités ! Pardonnez-moi mon emportement, mais les causes de notre combat me semblent toujours justifiées bien que nous ayons échoué. En effet, le Directeur n’a pas cédé à notre refus de manger ce que l’on nous servait, et, après plusieurs jours d’eau et de pain sec, nous avons fini par fléchir. Cependant, comme je vous l’ai dit, cet acte

l'exotisme belge a le mieux révélé sa nature irréaliste. Moins historique et paysagère que dans le pittoresque de De Coster ou dans le lyrisme épique de Verhaeren, pas du tout idyllique et naïve comme dans les vers de Max Elskamp, la Flandre (pas toujours nommée d'ailleurs) du premier théâtre de Maeterlinck, du Cocu magnifique ou de Hop signor est évidemment toute imaginée à partir des données, déjà elles-mêmes fort élaborées, des peintres des XVIe etXVIIe siècles. De cette Flandre des musées qu'interprétait

francs ».  La pauvreté est un handicap, George aime les endroits renommés « gagnait les Champs- Elysée », l.37 on trouve le champ lexical de la saleté qui souligne le mépris de Duroy dans le lieu où il vit.  « frisa sa moustache », « il avait l’air de toujours défier quelqu’un », « coup d’épervier », G. Duroy se sent supérieur aux autres. « quand Georges…arbres », il va du milieu populaire vers le milieu bourgeois, il ne veut plus compter ses repas, il veut gagner plus d’argent. « Il attendait depuis

fait croire : « J’avais peur que tu me quittes, Momo, alors je t’ai un peu diminué. Tu as toujours été mon petit homme. J’en ai jamais vraiment aimé un autre. Alors, je comptais les années et j’avais peur. Je ne voulais pas que tu deviennes grand trop vite »39 . Momo éprouve le même sentiment et a « une peur bleue »40 de se retrouver sans elle et donc tout seul. C’est pour cette raison qu’il est toujours à la recherche de quelqu’un qui 33 Aristote, Éthique à Nicomaque, livres 8 et 9. 34 https://la-philosophie

bien décrite, si magnifiquement servie par cette écriture que nos propres états d’âmes, se perdent avec ceux de Proust. Génial, pas d’autres mots. « Noms de pays : nom » est de la même veine. Le premier amour, le doute, la souffrance. L’écriture toujours aussi magistrale sert admirablement l’esprit du narrateur. « Un amour de Swann » est plus narratif, plus constitutif de l’histoire. L’amour, la jalousie et la détresse parsèment ces pages. Tout en restant plaisante et maîtrisée, on se permet de

lut certainement les derniers Grands Rhétoriqueurs, ainsi que Marot et ses imitateurs : «J'ai passé l'âge de mon enfance et la meilleure part de mon adolescence assez inutilement, lecteur, mais, par je ne sais quelle naturelle inclination, j'ai toujours aimé les bonnes lettres, singulièrement notre poésie française.» (''Au lecteur'', dans ''L'Olive''). Comme il appartenait à une branche cadette de sa famille, il ne pouvait envisager de vivre sur ses terres. Il lui fallait envisager un état qui