L Autobiographie Est Elle Toujours Sincere

Sous la direction de : Mme BOUBA TABTI MAÎTRE DE CONFÉRENCE À L’UNIVERSITÉ D’ALGER MEMBRES DU JURY -Président : -Rapporteur : -Examinateur : ALGER 2005/2006 2 À MES PARENTS 3 À NABILA BOUDIAF. 4 Remerciements : J’adresse mes sincères remerciements à tous ceux qui m’ont soutenu durant cette période d’élaboration et de travail, surtout à mes parents, source inépuisable de patience. À mes sœurs, à mon frère Brahim, à ma tante, qui ont"survécu" à mes sautes d’humeur que j’avoue assez

1944, sa première pièce, Haute Surveillance, écrite à la prison de la Santé. Suivront Notre-Dame des Fleurs (1944), Miracle de la rose (1946), Pompes funèbres, Querelle de Brest (1947), le Journal du voleur (1949). Entre roman, journal, poème et autobiographie, ces livres rédigés dans l'urgence de l'expression imposent l'image d'un écrivain qui revendique sa marginalité sociale et sexuelle. Le style, d'une somptuosité baroque qui frôle parfois la préciosité maniériste, transfigure toutes les formes de

second aux jolis Romans, lesquels disant choses feintes, ils vous en avertissent, et d’autant sont véritables. Lesquels deux mots sont aussi d’importance (étant bien entendues) à discerner et démêler les paroles des combat, lesquelles ne portent pas toujours de mentir, si l’on maintient ne dire pas vérité, d’autant qu’elle peut être rapportée au fait ou dit d’autrui, non de celui qui parle. » 2. François Rabelais (1494-1553) «  Buveurs très illustres, et vous, vérolés très précieux- car à vous et

est joué. Déjà, donc, de par la construction remontante des livrets opérée par Wagner et la démarche explicative qui accompagne ce chemin en arrière. Ensuite, le fait est que l’intrigue remonte vers une intrigue toujours plus inspirée de la mythologie nordique, et donc vers un sens toujours plus déterministe pour la suite considérée dans l’ordre chronologique, jusqu’à l’acte « fantôme ». En effet, ce procédé fait que dès le début de l’œuvre sont soumis à un certain déterminisme nombre de personnages

sur « la prise en compte d’autrui », pour reprendre les termes mêmes du programme de 3e. Il s’agit bien sûr de mettre en lumière tantôt l’un, tantôt l’autre de ces deux aspects qui, dans la réalité des textes, sont toujours associés. Quand une personne exprime son opinion, il y a toujours, en effet, implicitement, l’opinion adverse, comme inscrite en creux. Les séquences 8 et 9 traitent bien spécifiquement de genres inscrits au programme de 3e et que les élèves n’ont donc pas encore abordés au collège

Mais ces récits semblent parfois amalgamés à un monde imaginaire rappelant, par ce procédé, la nouvelle d’Aragon, intitulée Le Mentir-vrai, dans laquelle il évoque son enfance en mélangeant réalité et fiction. Le réel d’Annie Ernaux n’est pas toujours satisfaisant, les difficultés de toutes sortes peuvent parfois s’amonceler, la communication avec autrui devenir impossible et la souffrance dure à supporter. Une affreuse solitude en résulte, étouffant la narrée et l’enlisant davantage dans la

d’un philosophe qui ne parle jamais en son nom et d’une philosophie qui ne s’exploite jamais, repart toujours à nouveaux frais, place la dialectique au sommet des sciences mais fait constamment appel à des images, des mythes et des métaphores. Et, dans le champ de bataille où s’affrontent des philosophes que Kant n’a pas réussi à pacifier, il apparaît que combattre Platon, c’est presque toujours le jouer contre lui-même. Tous n’avouent pas comme Nietzsche que son sang coule encore dans leurs veines

dévoilement ? Je ne sais pas s’il y a des moments où ce “je” est utilisé volontairement ni quand il s’impose ? Enfin, à mon avis, tout dépend de l’histoire. Pour ma part, en écrivant : “Entendez-vous dans les montagnes”, qui est pourtant une autobiographie, j’ai fait appel au “elle”, une distanciation était nécessaire. Ce qui est certain, c’est que le “elle” permet d’aller jusqu’au bout du récit, de prendre des distances parfois nécessaires. Peut-être que le “Je” narratif peut amener à un amalgame

en effet, l’auteur d’une série d'articles sur «le péril juif», puants d'antisémitisme, influencés par les "Protocoles des Sages de Sion". Cependant, si les idées exprimées par cet enfant terrible n’étaient pas toujours celles défendues par ce journal catholique et conservateur, il a toujours soutenu que, dans ce dernier cas, il avait été contraint de répondre à une commande et que «ces articles ne reflètent nullement ma pensée d’alors ni d’aujourd’hui», se défendant d’être antisémite. Cela n’a pas

pas synonyme de stase immuable mais signifie bien la caractéristique d’une telle catégorie littéraire : la capacité d’adaptation d’une trame à un prisme interprétatif et à un protocole de lecture différenciés, éventuellement contradictoires mais toujours réactualisés. 2. Profil biographique : Giuseppe Tomasi di Lampedusa naît à Palerme le 23 décembre 1896, fils unique d’une ancienne famille d’aristocrates siciliens. Après une enfance et une adolescence solitaires et studieuses, il s’engage