L'Aveu

Phèdre avoue enfin d’être la coupable. Juste avant d’avouer que c’est elle la responsable, Phèdre a ingurgité un poison mortelle. Le fil conducteur de ce passage est l’aveu de Phèdre. Structure et mouvement : J’ai découpé la scène en trois parties, la première je l’ai appelé : la lamentation de Thésée, la deuxième : l’aveux de Phèdre, et la troisième partie : le dénouement de la pièce. Donc, on peut voir tout d’abord dans ces trois partie une progression, car au début de la scène Thésée se

Dans Phèdre, la parole est substitut de vie : par la parole dénouée, par l'aveu, c'est le principe même de la vie qui semble s'en aller. Pourquoi la Parole est si terrible ? « C'est d'abord qu'elle est un acte, le mot est puissant. Mais surtout c'est qu'elle est irréversible : nulle parole ne peut se reprendre : livré au Logos, le temps ne peut se remonter, sa création est définitive. » Ainsi Œnone va non pas annuler l'aveu de Phèdre mais le retourner ; et Thésée ne peut défaire le langage quand

fils de Thésée, son mari. Cet amour incestueux la submerge tant qu’elle se laisse doucement mourir. Dans cette scène, Oenone, sa nourrice, tente de connaître le mal qui la ronge, la tue. C’est sous cette pression quasi « maternelle » que Phèdre fait l’aveu de son amour, cet amour indicible qu’elle cache depuis si longtemps. Mais dans quelles mesures l’expression de l’amour interdit que Phèdre voue à Hyppolite fait elle de ce passage une tirade véritablement tragique à l’image de ce que doit être une

fr/doc/caief_0571-5865_1951_num_1_1_1992#caief_0571-5865_1951_num_1_1_T1_0033_0000Le classicisme Question 4   : Actes et vers : Phèdre de Jean RACINE est une tragédie en 5 actes : - ACTE 1 : l’exposition. C’est l’ouverture de la pièce - ACTE 2 : l’aveu de Phèdre à Hippolyte - ACTE 3 : le retour de Thésée - ACTE 4 : la jalousie de Phèdre - ACTE 5 : le dénouement Les vers sont des Alexandrin. Unité de temps : La pièce se déroule sur une seule journée. Elle débute par le départ d’Hippolyte et se termine

paragraphe) 4. Multiplication des conjonctions : * Adversatif « mais » (4 fois) * Coordonnants « et » (12 fois) Question : Quel effet cela donne-t-il à la lecture ? (réponse directe attendue) * Ralentissement du rythme pour retarder l’aveu : ces conjonctions se multiplient au paroxysme de l’extrait, lors du récit de la dernière fessée reçue de la main de madame Lambercier, trahissant l’émotion de Rousseau et son trouble. * 5. Le refus de toute responsabilité « cette récidive…

confidence entre les deux hommes. Plan d’étude : I. Le lyrisme de Ruy Blas : le héros amoureux a. l’aveu d’un secret b. un personnage épris pour la reine c. un comportement chevaleresque II. La dimension tragique : un amour interdit a. Ruy Blas est proche de la reine b. un amour insensé : crise de lèse majesté c. un obstacle : le roi I. Le lyrisme de Ruy Blas a. l’aveu d’un secret Il s’agir de lever un secret. L’interrogation de Don César « Que veux-tu dire ? » (v.1) montre

Au début de cette scène, lorsque les masques ne sont pas encore tombés, les deux personnages utilisent un langage empreint de courtoisie (présence du « vous », Arlequin utilise un langage précieux, courtois qui a pour but de retarder l’aveu. Ce retardement de l’aveu est dû à la peur de celui-ci, à la crainte d’avoir un amour propre blessé et donc d’un rejet. Arlequin personnifie l’amour qu’il porte à Lisette (« Eros », « Cupidon », «petit ange »). Arlequin fait trois apartés dont le seul témoin est

l'intrigue sera d'enquêter sur les crimes commis au sein de l'abbaye. Ancien inquisiteur, il est finalement forcé de reprendre sa charge temporairement, ce qui mettra à nu sa faiblesse lorsqu'il ne peut plus agir par la seule logique rationnelle. De l'aveu même d'Eco, il s'agit d'un clin d'œil à Guillaume d'Ockham et son principe, dit du rasoir d'Ockham (Premier jour, Vêpres : « il ne faut pas multiplier les explications et les causes sans qu'on en ait une stricte nécessité ») ; ainsi qu'à Sherlock

marche vers l’aveu » [10] . Autrement dit, l’« aveu » libère verbalement ce que le cœur se refuse à dire. Tout le problème étant que les scènes de dénouement se laissent difficilement lire comme des scènes d’aveu, si par « aveu » on entend le fait d’extérioriser par la parole une vérité intérieure dissimulée ou voilée. La réalité, c’est que ces scènes finales participent jusqu’au bout d’une logique de résistance à l’aveu. Ce qui change, ce n’est pas tant le passage de la dissimulation à l’aveu, que les

qui concerne les caractéristiques du récit Rousseau emploie l'imparfait, temps de la description. L'aveu relève du récit et Rousseau use de plusieurs procédés pour le raconter, par exemple, la fessée n'est jamais mentionnée mais il emploie différentes périphrases pour la nommée telle que > ou > On peut voir la difficulté d'avouer, le narrateur emploie beaucoup de coordinations ce qui ralentie l'aveu. En plus de décrire les sentiments qui l'anime et l'éveil de sa sexualité, Rousseau cherche à les