L Aveugle De Baudelaire

passionné, exalté a) L’expression lyrique de sentiments violents • Hernani, III, 4 : violence de son remords, de son désespoir quand il évoque le fait que tous ceux qui l’ont suivi sont morts. Il se définit comme « une force qui va », comme un « Agent aveugle et sourd de mystères funèbres ! Une âme de malheur faite avec des ténèbres ! » • Dans Nuit de mai de Musset, le poète se dit « épouvanté » et le rythme haché des vers traduit sa profonde agitation : « Qui vient ? Qui m’appelle ? – Personne. »

DESCRIPTIF PROVISOIRE 1° ES I. POESIE ET VOYAGE Demain, dès l'aube, de Victor Hugo L'Invitation au Voyage, de Charles Baudelaire Le Bateau Ivre, d'Arthur Rimbaud Brise Marine, de Stéphane Mallarmé extrait des Pauvres Gens, de Victor Hugo Questions d'ensemble : Les principaux registres littéraires en poésie : lyrique, polémique, pathétique Les principaux mouvements littéraires en poésie : la Pléiade, le classicisme, le romantisme, le surréalisme Biographie de Rimbaud notions

certitudes sont suffisantes et nécessaires : si un camion me fonce dessus, quel sens y a-t-il à douter de son existence ? En bref, l’espérance de vie d’un vrai sceptique ne serait pas très longue… Conclusion | Le meilleur moyen de ne pas être aveuglé par des certitudes trompeuses, c’est de cultiver l’esprit d’interrogation en considérant que rien n’est jamais certain. Autrement dit, il faut se fier à ses certitudes tant qu’elles sont utiles, et qu’elles permettent de construire un savoir et d’agir

fables, contes merveilleux, poétiques, fantastiques, où l’inanimé s’anime allégorie Image consistant à représenter une idée générale ou abstraite sous une forme concrète La mort représentée par une faucheuse « tu marches sur des morts, Beauté » (Baudelaire) Textes poétiques ou oratoires présentant des idées abstraites de façon plus proche prosopopée Action de faire parler un mort ou un inanimé Prosopopée de Fabricius (Discours sur les sciences et les arts, Rousseau) Textes oratoires métonymie

|présentant des idées abstraites de| | |concrète |« tu marches sur des morts, Beauté »|façon plus proche | | | |(Baudelaire) | | |prosopopée |Action de faire parler un mort ou un inanimé|Prosopopée de Fabricius (Discours |Textes oratoires | | |

derniers sacrements, Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses, Moisir parmi les ossements. Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine Qui vous mangera de baisers, Que j'ai gardé la forme et l'essence divine De mes amours décomposés ! Baudelaire,Les fleurs du mal. J'aime l'araignée J'aime l'araignée et j'aime l'ortie, Parce qu'on les hait ; Et que rien n'exauce et que tout châtie Leur morne souhait ; Parce qu'elles sont maudites, chétives, Noirs êtres rampants ; Parce qu'elles sont les

son écriture. Le poète retranscrit une réalité dont l'image est modifiée par son vécu, ses sentiments, son engagement, ses aptitudes physiques. Pourtant, chaque personne peut se reconnaitre dans cette réalité que nous donne l’auteur. Charles BAUDELAIRE (1821-1867) A celle qui est trop gaie Extrait du recueil "LES FLEURS DU MAL", paru en 1857. Charles Beaudelaire est né à Paris. Il achève ses études en 1839, et contre l’avis de ses parents veut commencer une carrière littéraire. A sa majorité

notre sensibilité ont peu d’empire sur la suite de nos actes et la conduite de notre vie, et que le respect des obligations morales, la fidélité aux amis, l’exécution d’une œuvre, l’observance d’un régime, ont un fondement plus sûr dans des habitudes aveugles que dans ces transports momentanés, ardents et stériles. » L’ami du narrateur leur paraît trop émotionnel ou même hystérique. Sa morale n’est pas coutumière : « Ils auraient préféré pour moi à Bloch des compagnons qui ne me donneraient pas plus qu’il

contingents en regard de ceux-ci que les sept planètes lointaines en regard de la lune et du soleil, apparurent magistralement les grands-pères, les phares comme on disait, les étoiles lointaines dans la nuit des collèges, Malherbe et Racine, Hugo, Baudelaire et le petit Banville; qui l’un sorti de l’autre s’étaient donné le jour dans cet ordre ou à peu près, avaient relancé la filiation canonique qui fait s’échauffer couple à couple les douze pieds, tous venus de là, tous enfilés sur la grande tringle

(1851) de Victor Hugo, dans lequel ce dernier dénonce la misère du pauvre en employant des termes forts et de la saleté: « sombres, glaciales, pleine de miasmes, encombrées d'immondices ...» , en reprenant des exemples qu'il a vu : « cette femme aveugle, entre ses deux enfants dont l'un est mort et l'autre va mourir », il l'étend à toute la société « qui a fait les Jacqueries, Buzançais, juin 1848 » et par cela, s'adresse à tous: « qui se termine par la mort du riche !». Il veut convaincre l'auditoire