L Heroine Realisme

et valeureux. • Ex : les romans de Chrétien de Troyes : le Chevalier de la Charrette, le Chevalier au Lion, etc. 3. Jusqu'au XVIIème siècle et le roman classique, héros ou héroïnes se signalent également par leurs vertus essentiel lement morales : • Ex : Dans La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette, belle héroïne de 16 ans, Mademoiselle de Chartres épouse le prince de Clèves qu'elle estime mais qu'elle n'aime pas. Devenue Mme de Clèves, lors d'un bal, la jeune femme découvre la passion amoureuse

et se teint en blonde car elle vient de voler de l'argent. Ce qui est intéressant, c'est qu'on rentre tout de suite dans ce cliché hitchcockien que le réalisateur lui-même semble assumer parfaitement, puisqu'il ne daigne révéler le visage de son héroïne à la caméra que lorsque la décoloration a été faite. Comme s'il caricaturait ses propres films. Et un peu plus tard, nous voyons Marnie, en visite chez sa mère, en train de regarder sa petite voisine en train de se faire coiffer... ses longs cheveux

lieu   Dans les didascalies initiales, nous avons des informations sur le le lieu, nous apprenons qu'il s'agit d'un salon, celui des Houillé. Deux éléments cependant peuvent attirer notre attention par leur caractère inhabituel au théâtre : « Pas de réalisme, pas d'éléments inutiles. » Comment ces informations vont être interprétées par le metteur en scène ? On note cependant que les didascalies suivantes nous informent sur la présence d'une table basse, couverte de livres d'art et à côté, deux gros

Les littéraires inventent en fait une esthétique fondée sur des principes d'ordre assez contraignants qui amèneront la critique moderne à assimiler classicisme et respect des règles. L'écriture classique veut se fonder sur la raison. Les héros et héroïnes classiques ne sont en général pas rationnels, mais leurs passions, souvent violentes, sont analysées par l'écriture qui les rend intelligibles5. Le classicisme est donc davantage influencé par une volonté de soumettre le déraisonnable à l'ordre de

Réquisitoire contre ces mères dures, glacées, déshumanisées Il regrette les grandes figures légendaires du passé : Andromaque, Griselda, Isolde, Aude Ce sont les seules femmes qu’il ait vraiment aimées. Il place la jeune héroïne serbe au-dessus des plus grandes figures de notre patrimoine Il affirme la force du mythe et sa valeur : ce personnage symbolique incarne, à ses yeux, la Maternité. c) Lien entre Orient et Occident Ainsi

témoignage des souffrances subies » l 9-10. Image des paumes tendues et ouvertes comme celles du Christ. Figure christique incarnée par Catherine Leroux présentée comme une martyre. TR : Donc 1er aspect de ce portrait : son extrême précision, son réalisme. Mais deuxième temps permet d’accéder à l’intériorité du personnage et à la dimension symbolique de ce portrait, c’est-à-dire à la véritable intention de Flaubert : dénonciation sociale. II) Le portrait symbolique

plus fort, mais sa passion et sa vision des choses sont déterminantsdans la trame dramatique du roman. L’autre grand personnage est Éléa, beauté presque divine revenue à la vie par la grâce de la science et de la volonté des hommes. C’est une héroïne sans pudeur, au caractère farouche, qui reste enfermée dans un silence mélancolique après la perte de Païkan, le seul amour qu’elle ne savourera plus jamais. C’est la seule personne détentrice des coutumes et traditions de son pays détruit, Gondawa

assiste à l'agonie du personnage dans toute sa splendeur : "La langue tout entière lui sortit hors de la bouche ; ses yeux, en roulant, pâlissaient comme deux globes de lampe" Cette scène démontre donc le manque d'attachement de Flaubert pour son héroïne. De plus, c'est avec brutalité que nous est offère un tableau réaliste d'une scène de mort à domicile du XIXème siècle qui s'oppose alors au romantisme où la mort est idéalisée est douce : "secouées par un souffle furieux, comme si l’âme eût fait

comme une caractéristique du XXème siècle  lié au présent. Au-delà du sujet, il ne faut pas non plus perdre de vue que le théâtre en tant que représentation est lié au présent par les conditions mêmes  un spectateur efface un texte incarné. Les héroïnes prennent la voix d’une actrice vivante. Le grain de la voix ou la diction de l’alexandrin varie d’une époque à l’autre. Cela pourrait nous inviter à changer la formule de Vitez par celle d’un autre metteur en scène : « il n’y a de théâtre que contemporain

aveugle. De sa chambre, elle ressent l’ambiance de la procession qui se déroule dehors, et s’éteint, en voyant Loulou dans les cieux. =-=-=-=-=-=-=-=-=-= De nombreux éléments, notamment biographiques, permettent de rattacher Un cœur simple au réalisme et à la peinture des mœurs. Cependant, l’œuvre ne se limite pas à la simple reproduction de la réalité. Le personnage de Félicité demeure énigmatique tout au long de l’œuvre. L’accent est mis sur sa naïveté, son ignorance, autant que sur sa sensibilité