L Homme Animal Métaphysique

l'égard des dogmes trop rigides et constitua incontestablement un courant qui, grâce à la Réforme, permit une nouvelle libération des hommes et l'apparition d'un esprit de tolérance nourri de ce que le Don Juan de Molière manifestera à l'égard du pauvre homme qui lui indiquait son chemin, l'« amour de l'humanité ». L'Humanisme de la Renaissance s'est maintenu dans le monde occidental jusqu'à la rupture opérée par Nietzsche avec la morale judéo-chrétienne : déclarant la « mort de Dieu », il ouvrit la voie

.......................... 3 1. Le collège. Les premiers écrits. Le rêve d’une science universelle et l’idée de méthode. ..................................13 2. L’œuvre scientifique ................................................ 38 3. La métaphysique ..................................................... 74 4. Les vérités mathématiques, le monde et l’homme 128 5. Les dernières années. La doctrine de la liberté, la théorie des passions, la morale. L’humanisme cartésien. .................

| | | | | |* "La nature ne fait rien en vain" (Aristote, Métaphysique) | | |* "Dieu, c'est-à-dire la nature" (Spinoza) | | |* "Tout est

. . . . . . . . . . 14.3.3 Y-a-t-il des inégalités justes ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 L’Etat 15.1 Origine de la société et de l’État . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15.1.1 Faut-il distinguer la société humaine de la société animale ? . 15.1.2 L’homme est-il naturellement sociable ? . . . . . . . . . . . . 15.1.3 La société est-elle une construction artificielle ? . . . . . . . . 15.2 Société et nécessité de l’Etat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15.2.1 Peut-il y avoir

d'états de fait jugés nuisibles, destructeurs ou immoraux, et sources de souffrances morales ou physiques. Selon Leibniz, il est possible de distinguer1 : le mal physique, souffrance qui affecte une créature intelligente et sensible ; le mal métaphysique, ou imperfection de la créature ; le mal moral, comme faute. Parmi les problèmes que suscite l'existence du mal, deux ont une importance particulière : savoir ce qu'il est et pourquoi il existe ; savoir s'il est possible de vouloir le mal. Difficultés

règles de politesse, les lois, les normes, etc.) servent à réguler et à faciliter les rapports mutuels. Rousseau illustre cette idée par le concept de « contrat social ». L'homme à l'état de nature était solitaire et heureux, mais il était aussi un « animal stupide et borné » (Contrat social, 1762). C'est pourquoi Rousseau préconise la relation avec autrui, mais uniquement par une construction artificielle et positive de la société, grâce au « contrat social ». Le contrat social est un concept de philosophie

de là il va reconstruire la philosophie. A) La distinction de l’âme et du corps 1- Explication DESCARTES conçoit qu’il est une chose pensante et le corps est quelque chose de spatial, d’étendu et qu’on peut le géométriser. Principe métaphysique* : ce qui peut être conçu séparément ou distinctement peut en droit (  possible théoriquement ) exister séparément. Or l’âme peut être conçue indépendamment du corps, on peut concevoir qu’on existe alors qu’on a un doute sur l’existence de

que Nietzsche, en tant qu’héritier d’une tradition métaphysique dont il n’échappe qu’à moitié[9], pense le maintenant de l’Etre, à savoir l’étant comme manifestation de l’Etre, qui dans sa philosophie apparaît comme volonté de puissance[10]. Mais voyons maintenant sans plus tarder par quelle détermination de l’Etre Nietzsche a été influencé et pourquoi celle-ci lui pose problème. Qu’est-ce que l’Etre ? Ou plus précisément, en langage métaphysique, qu’est ce que l’étant en tant qu’étant (sa marque

c’est un de ces détestables mots qui ont plus de valeur que de sens ; qui chantent plus qu’ils ne parlent ; qui demandent plus qu’ils ne répondent ; de ces mots qui ont fait tous les métiers, et desquels la mémoire est barbouillée de Théologie, de Métaphysique, de Morale et de Politique ; mots très bons pour la controverse, la dialectique, l’éloquence ; aussi propres aux analyses illusoires et aux subtilités infinies qu’aux fins de phrases qui déchaînent le tonnerre. Paul Valéry, Regards sur le monde

individu de la langue. Le langage désigne donc la capacité à utiliser des signes afin de communiquer ou de s’exprimer. Cependant, le langage ne se réduit pas à une simple communication et est ainsi une pratique réservée à l’homme. En effet, les animaux comme les hommes sont capables de communiquer. Nous pouvons ainsi étudier l’exemple de la danse des abeilles. Au cours de ses nombreuses recherches et observations, l’éthologue Karl von Frisch s’aperçoit que les abeilles utilisent des « danses » en