L Homme Est Il Naturellement Sociable Ou La Société N Est Elle Qu Une Convention

Société et politique I. L’approche génétique des sociétés politiques A. Les Origines hypothétiques de la société 1. La leçon biblique, une mise en garde conter les sociétés politiques 2. Les discours étiologiques de PLATON B. La société politique comme produit de la nature : ARISTOTE 1. Le concept politique de sociabilité 2. L’analyse de la société politique C. Les théories contractualistes au fondement des sociétés politiques 1. La première théorie contractualiste :

173. L'origine de l'inégalité est en l’homme même 174. L'inégalité engendre l'instabilité du pouvoir 175. Justice et liberté B Justice et sociabilité 176. La sympathie est impuissante à fonder la société 177. Les dérèglements de la sociabilité 178. La justice ne se ramène pas à la sociabilité 179. La fraternité est un but, non un principe 180. La passion d'indifférence C Justice humaine

pour Calvin, le pourvoir temporel ne doit pas se contenter de maintenir l’ordre social et politique, il doit aussi gérer et entretenir l’Eglise et si nécessaire la réformer en accord avec la parole divine. L’état a donc un double devoir : envers la société civile d’une part et envers l’Eglise de l’autre. Calvin insiste sur le comportement citoyen, il y a pour lui coïncidence parfaite entre le citoyen et le croyant.   Finalement c’est une doctrine qui prône la séparation sans être extrémiste, d’autre

Sparte tout l’épanouissement semble être dû a ce phénomène déjà évoqué le Synœcisme (un regroupement de tribus) On parle concernant Sparte d’une cité aristocratique car son organisation sociale s’apparente à une rigoureuse hiérarchie de la société. C’est ce que l’on appelle « l’Eunomia ».C’est un système d’ordre qui a une sorte de pendant constitutionnel politique : c’est La Grande Rhêtra (μεγάλη ήτρα / megalê rhêtra) c’est le texte fondateur des institutions spartiates. qui semble être une

qu’il est fait pour vivre en société. Selon lui, l’homme n’est vraiment lui même qu’au sein de la cité ou de la société où il peut développer ses facultés morales et que toute cité est un fait de nature. Ainsi, la fin de l’homme est parmi les hommes. De plus, l’existence politique et la sociabilité sont naturelles. Au contraire, Hobbes affirme que l’homme n’est pas un animal politique et qu’il n’est pas ne avec une disposition naturelle à la société mais qui est sociable par accident. Selon ce dernier

siècle qui avait une conception du monde «finaliste, anthropocentriste où règne un Dieu rémunérateur et vengeur, créateur et providentiel » (Charles-Daubert 45). La raison alors a pris la place de la grâce et les Philosophes ont fait appel à tout homme raisonnable d’attaquer véhémentement les convictions morales de la religion et les impositions de conduite de l’Eglise qui les empêchaient de progresser. Pour l’homme du dixseptième siècle, « …au lieu de perdre son temps à chercher les ‘causes’

rapports qu’il crée : * la première branche est le droit civil c’est-à-dire le droit entre les individus, le début du droit civil est le droit de la famille. Ce distingue du droit civil le droit pénal car il se caractérise par le fait que la société ou les règles étatique sanctionne un comportement ou une absence de comportement par exemple la non-assistance à une personne en danger, car c’est un comportement fautif. * Se distingue aussi le droit public qui est le droit qui a comme caractéristique

demande notamment si on doit y inclure le respect de la propriété, la nécessité de l’autorité politique, l’exigence pénale de règlement de la violence etc. En bref ne transporte-t-on pas en vrac dans le droit naturel des notions qui sont propres à une société constituée ? La notion de loi naturelle n’est pas là pour justifier l’ordre social existant en se disant d’emblée qu’il est «naturel ». De même, il ne s’agit pas de se servir de cette notion pour justifier dans une idéologie politique l’instauration

qu’il est fait pour vivre en société. Selon lui, l’homme n’est vraiment lui même qu’au sein de la cité ou de la société où il peut développer ses facultés morales et que toute cité est un fait de nature. Ainsi, la fin de l’homme est parmi les hommes. De plus, l’existence politique et la sociabilité sont naturelles. Au contraire, Hobbes affirme que l’homme n’est pas un animal politique et qu’il n’est pas ne avec une disposition naturelle à la société mais qui est sociable par accident. Selon ce dernier

d'être citoyen. Ce n'est donc pas toute société que Rousseau rejette. Cependant, il faut des moyens pour juger et comparer les sociétés. Comment ? En revenant à la nature de l'homme avant que l'histoire ne l'altère (Préface). C'est l'état de nature et non l'état social qui rend compte du droit naturel et des fondements d'une société légitime. Rousseau s'attaque à deux paradoxes : comment l'homme a-t-il pu se dénaturer autant ? Comment sont nées des sociétés inégales, injustes, alors que l'état de