L'Homme mort

sur corpus Questions: Quelle vision de l'homme se dégage du récit de la mort d'un personnage? Le personnage de roman incarne toujours une vision de l'homme. Le corpus de textes, qui parcours les XIXème et Xxème siècles, est composé d'un extrait de Madame Bovary, de Gustave Flaubert, des Misérables, de Victor Hugo, d'Un roi sans divertissement, de Jean Giono et de Malone meurt, de Samuel Beckett. Ces extraits présentent le récit de la mort de quatre personnages, Emma Bovary, Gavroche,

Peut-on vaincre la mort ? « Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder en face » : cette maxime de La Rochefoucauld nous invite à considérer la mort comme un évènement que l’homme ne peut envisager sans un sentiment d’incompréhension qui confine à celui de l’absurde. En ce sens, nous pouvons nous demander s’il est possible de vaincre la mort, c'est-à-dire de l’emporter sur elle en annulant les effets de celle-ci sur les êtres vivants. Ces effets peuvent être de deux sortes : d’une part, les effets

Penser la mort? « Le pire c’est qu’il n’y a rien à dire » Michel Foucault Penser la mort est d’abord penser la vie, toutefois, penser la vie ne peut se faire s’en inclure une réflexion sur la finitude inexorable de l’homme. La mort, la vie ne peuvent se comprendre quand posant la question de l’être, étant le substrat de ces deux impératifs existentiels antinomiques. L’écrit s’attachera à définir ce pour quoi la mort, nonobstant son caractère irréductible et imprescriptible, est loin d’avoir

Théophile Gautier : "La caravane", Poésies diverses I - L'HOMME, VICTIME D'UN UNIVERS HOSTILE A - Un monde aride - métaphore du v.1 : "Sahara du monde" : monde = désert, lieu ds lequel l'homme survit difficilement. - difficulté de survie soulignée par "ni minaret, ni tour" (v.6) = vide architectural = absence de vie humaine. Impression de solitude renforcée par l'absence divine (sous-entendue par le substantif "minaret" qui désigne la tour d'une mosquée du haut de laquelle sont lancés

Philosophie , porte sur la place de la religion comme remède au désespoir humain face à la mort .Le texte interroge donc sur la nécessité de la religion aux hommes . Cette question relève d'un problème philosophique . En effet la question est de savoir si la religion n'est là que pour nous aider à surmonter des épreuves et à ne pas sombrer face à notre existence qui aboutit à la mort , et qu'elle n'a été créée que dans ce but précis . Dans ce texte Alain critique certains aspects

de savoir si le temps est constitutif/caractéristique du sens que l’homme donne à son existence. I/ L’expérience et l’impuissance face au temps. 1.Existence et temps : tentative de définition. Lorsque nous disons que le père Noël n’existe pas, on dit par là qu’il n’a pas de réalité. Exister signifie être au sens humain du terme. Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception . « L’existence c’est le mouvement par lequel l’homme est au monde, s’engage dans une situation physique et sociale qui

Une des questions essentielles de la philosophie a toujours été de savoir à quoi l’homme doit-il s’attendre ? Qu’est-il en droit d’espérer ? Quelles sont ses limites ? Suspendu qu’il est dans l’infinitude du temps et de l’espace, ce dont il est (hélas pour lui ? tant mieux pour lui ?) conscient, sur quoi peut-il agir ? Dans quel but ? Cela en vaut-il la peine ? Telles sont les questions qui orientent le présent travail. Une réflexion de qualité à ce sujet ne manquera pas de s’appuyer sur les avis

(extrait). Témoin des dernières heures de Socrate, Le Phédon nous rapporte la réflexion provoquée par la proximité de la mort du philosophe, développée par son disciple, Platon. Entouré de ses disciples qui l’interrogent, Socrate aborde la question de la mort en questionnant l’âme, comme principe immatériel de l’homme, et le rapport qu’elle entretient avec le corps. Platon pose une différence fondamentale de nature entre le corps- attaché au monde sensible source d’illusion-

arrive dans un environnement déjà constitué et qui est doté de sens. Vivre : aspect biologique accompli en tant qu’être organiques. Vie du point de vue du vivant. Pas que l’homme. Il ya une vie proprement humaine, qu’est ce qu’a de spécifique une vie humaine. Le mot exister a tendance philosophiquement à ê réservé à l’homme. Mourir : la non vie, disparition, arrêt Naître/Vivre/mourir : sujet présenté comme une succession chronologique de 3 faits, comme un ordre naturel des choses, id d’étape

funèbre des chiens qui se perdait maintenant dans le silence éblouissant : face à face avec la vanité d’être homme, malade de silence et de l’irréductible accusation du monde qu’est un mourant qu’on aime. Plus puissante que la forêt et que le ciel, la mort empoignait son visage, le tournait de force vers son éternel combat. « Combien d’êtres, à cette heure, veillent de semblable corps ? » Presque tous ces corps, perdus dans la nuit d’Europe ou le jour d’Asie, écrasés eux aussi par la vanité de leur vie