L'Homme que j'aime

Charles Cros Moi, je vis la vie à côté, Pleurant alors que c'est la fête. Les gens disent : "Comme il est bête !" En somme, je suis mal coté. J’allume du feu dans l’été. Dans l’usine je suis poète ; Pour les pitres je fais la quête. Qu’importe ! J'aime la beauté. Beauté des pays et des femmes, Beauté des vers, beauté des flammes, Beauté du bien, beauté du mal. J'ai trop étudié les choses ; Le temps marche d'un pas normal Des roses, des roses, des roses ! = La condition du poète paraît ambiguë. Il

Idéal : modèle qu'on se compose, en vue de l'admirer et de l'imiter. L'idéal est toujours nettoyé d'un peu de réalité qui ferait tache. Et l'on reconnaîtra que, même au point de vue de notre égoïsme, il est difficile de composer le bonheur de l'homme avec la souffrance de la femme. Il existe deux sortes de cécité sur cette terre : les aveugles de la vue et les aveugles de la vie. La vue , le toucher, l'ouïe, l'odorat, le goût... ne font qu'un seul et unique sens... le plaisir ! Parmi

ans comme des allégories ingénieuses. TEXTE COMPLEMENTAIRE Qu’est ce que le théâtre ? de Christian Biet et Christophe Triau, 2006 Les auteurs de cet essai sur le théâtre font parler des lecteurs de pièces de théâtre. Lecteur 1- J’aime lire le théâtre […] J’aime imaginer mon théâtre, idéal, virtuel, que je vois parfois sur ma scène fictive et que je remâche en silence. J’ai eu , en cela, d’illustres prédécesseurs : le grand théoricien de la tragédie, d’Aubignac, l’auteur de La Pratique du théâtre

universalisants. Le corps y est montré dans sa frontalité, son anatomie dépouillée, et dénudée. Des thèmes universalistes comme celui de l’accouchement préfigure le mouvement de Dubuffet et son intérêt pour le rite et surtout démontre une vision de l’homme dans ses paramètres les plus élémentaires, son animalité, ce qui le relie aux cycles de la nature, une vision biologique qui se veut l’emblème de sa théorie à venir d’une mise en crise d’une vision culturelle de l’art. Ce que montre dans ces toiles

l‘esthétique. Un dessin en perspective se rapporte à un point de vue, en fonction du regard du sujet. Pour la naissance de l’esthétique il s’agit de penser le beau en rapport avec la sensualité du moi. La question de l’esthétique est pourquoi est-ce que j’aime? La question de l’esthétique a atteint le sommet avec Kant. « le goût est la faculté de juger un objet ou un mode de représentation par l’intermédiaire de la satisfaction ou du déplaisir de façon désintéressé » Kant. La phrase est intéressante mais

ce petit nuage que l'on a bâtit au fil des jours, j'en suis arrivée au fait que l'amour est un sentiment léger comme la brise mais qui nous pèse lorsqu'il y a la moindre étincelle, le moindre éloignement. Tu vois, jamais je n'aurais cru que l'homme que j'aime deviendrait un besoin vital pour moi. Tu es ce besoin vital, cette envie de vivre que j'avais perdue avant. Cet amour, que nous partageons depuis ce 20 avril 2012, ne cesse de grandir et, en parallèle à celui-ci, la peur de te perdre ne cesse

l’évolution de la vie 3) L’espoir persistant des hommes « l’homme n’a su trouver de science qui dure que de marcher toujours et toujours oublier » v. 10 Répétition « toujours »  cycle « puisque » anaphore Cette conjonction justifie cause et csq Justifie l’espoir II. Le cycle de l’amour 1) L’amour est une renaissance « aime, et tu renaîtras » v. 28 Impératif  pareil à des paroles bibliques 2) Il faut souffrir pour aimer « « J’aime, et je veux sentir sur ma joue amaigrie ruisseler une source

femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime, Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. (Il ne sait pas exactement qui elle est, mais ce qui semble important est qu’elle l’aime et le comprend.) Car elle me comprend, et mon cœur transparent Pour elle seule, hélas! cesse d'être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. (Cette femme comprend l'homme, partage ses souffrances

vrai, n’est pas le fait de la philosophie. (Russell) Philosopher, c’est apprendre à mourir. (Montaigne) La philosophie ne consiste-t-elle pas, après tout, à faire semblant d’ignorer ce que l’on sait et de savoir ce que l’on ignore ? (Paul Valéry) J’aime les paysans, ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers. (Montesquieu) La vérité existe, on n’invente que le mensonge. L’une des meilleures façons de paraître intelligent est de faire en sorte de n’être compris par personne. (J. M.

savais pas que vous étiez poète. JEAN, (Il sort de la salle de bains.) Brrr... (Il barrit de nouveau.) BÉRENGER. Je vous connais trop bien pour croire que c'est là votre pensée profonde. Car, vous le savez aussi bien que moi, l'homme... JEAN, l'interrompant. L'homme... Ne prononcez plus ce mot ! BÉRENGER. Je veux dire l'être humain, l'humanisme… JEAN, L'humanisme est périmé ! Vous êtes un vieux sentimental ridicule. (Il entre dans la salle de bains.) BÉRENGER : Enfn, tout de même, l'esprit