L Homme Selon Montaigne

Décembre 2010 Correction commentaire composé n°1 Essais, Michel de Montaigne Le texte à l’étude a été écrit par Michel de Montaigne, écrivain, philosophe et moraliste du XVIème siècle. Il était aussi un homme politique français de la Renaissance. Au fil de son texte, Montaigne explique qu’il faut vivre sa vie au présent, comme elle arrive, garder le meilleur et laisser couler le mauvais. Le texte de Montaigne est un traité d’inspiration stoïcienne où il met en rapport la Nature et la Raison

des différentes sociétés. Les interrogations nées de ces rencontres et les constats de différences de développement des sociétés amène certains à ravaler les indigènes, les « sauvages », au rang d’animal. A l’opposé de cette perspective, Montaigne, philosophe et homme de culture, prône une autre réflexion. Noble d’Aquitaine, maire de Bordeaux, ce penseur se distingue par son aversion pour la violence et pour sa défense de la tolérance. Il reproche aux européens leur violence et leur soif inextinguible

des différentes sociétés. Les interrogations nées de ces rencontres et les constats de différences de développement des sociétés amène certains à ravaler les indigènes, les « sauvages », au rang d’animal. A l’opposé de cette perspective, Montaigne, philosophe et homme de culture, prône une autre réflexion. Noble d’Aquitaine, maire de Bordeaux, ce penseur se distingue par son aversion pour la violence et pour sa défense de la tolérance. Il reproche aux européens leur violence et leur soif inextinguible

LA4 : Montaigne, Essais Montaigne – « Sur l’institution des enfants ». Essais, Livre I, Chapitre 26 L’extrait s’insère dans une réflexion sur l’éducation cf. titre du livre. Dédié à « Madame Diane de Foix, comtesse de Gurson » et intitulé « Sur l'institution des enfants », le vingt- sixième chapitre du premier livre des Essais est un véritable traité sur l'éducation, dans lequel Montaigne expose ses idées pédagogiques. Celles-ci concernent l'éducation des garçons d'origine noble

Classe de première La question de l’Homme dans les genres de l’argumentation du XVIème siècle à nos jours Titre de la séquence : Quelle frontière entre l’humanité et l’inhumanité ? Lecture analytique n°1: Michel de Montaigne, « au sujet d’un enfant monstrueux» ,Essais, II, 30 Je vis avant-hier un enfant que deux hommes et une nourrice, qui disaient être le père, l’oncle et la tante, conduisaient pour le montrer à cause de son étrangeté et pour tirer de cela quelque sou. Il

quelques menaces. La réponse fut telle : que, quant à être paisibles, ils n’en portaient pas la mine s’ils l’étaient ; quant à leur roi, puisqu’il demandait, il devait être indigent et nécessiteux, et celui qui avait fait cette distribution, homme aimant dissension, d’aller donner à un tiers chose qui n’était pas sienne, pour le mettre en débat contre les anciens possesseurs ; quant aux vivres, qu’ils leur en fourniraient ; d’or, ils en avaient peu, et que c’était une chose qu’ils mettaient

Et quelques heures par jour commence à visiter les saintes lettres. Premièrement en grec le Nouveau Testament et les Épitres des apôtres, et puis en hébreu l’Ancien Testament. En somme que je voie un abîme de science : car quand tu deviendras un homme et que tu te feras grand, il te faudra sortir de cette tranquillité et du repos de l’étude : et apprendre la chevalerie et les armes, pour défendre ma maison, et secourir nos amis en toutes leurs affaires contre les assauts des malfaisants. Et je

 Analyse lecture analytique n°1 - Montaigne, "Des cannibales", Essais Présentation de l'extrait A la fin d'un 16eme siècle mouvementé, l'humanisme est mis à mal par les guerres de religion. Témoin de son temps, Michel Eyquem de Montaigne se retire dans sa librairie (bibliothèque), où les lectures alimentent sa médiation. De cet échange avec les auteurs antiques et de son temps naissent les Essais, oeuvre d'une vie centrée sur une question majeure: que sais-je ? Et si la réponse à cette question

LECTURE ANALYTIQUE « DES CANNIBALES » ESSAIS I, 31, MONTAIGNE Lecture analytique du texte "Des cannibales" de Montaigne, dans les Essais, I, 31. De "Or je trouve..." à "vaines et frivoles entreprises..." Extrait « Or je trouve, pour revenir à mon propos, qu'il n'y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu'on m'en a rapporté ; sinon que chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage ; comme de vrai, il semble que nous n'avons autre mire de la vérité et de la raison que l'exemple

Cela désigne tout peuple non civiliser selon nos critères occidentaux, chrétiens et bien avant grecs. Le barbare est l’étranger (les gaulois pour les romains par exemple). Cependant, chaque peuple est étranger d’un autre peuple ce qui par conséquent signifierait que nous sommes tous des barbares. C’est d’ailleurs une idée abordée par Montaigne et d’autres auteurs de l’anthologie. Chez Montaigne le mot n’est pas utilisé péjorativement mais plus pour décrire un homme vivant différemment de la civilisation