L Huître Et Les Plaideurs

Au lieu qu'on nous mange, on nous gruge, On nous mine par des longueurs : On fait tant, à la fin, que l'huître est pour le juge, Les écailles pour les plaideurs. Fable n°2 : Jean de La Fontaine, L'Huître et les Plaideurs, Livre IX, fable 9. Un jour deux Pèlerins sur le sable rencontrent Une Huître que le flot y venait d'apporter : Ils l'avalent des yeux, du doigt ils se la montrent ; A l'égard de la dent il fallut contester. L'un se baissait déjà pour amasser

d'instruire le lecteur, tout en faisant la critique de la société. Afin de rendre le récit attrayant, le fabuliste La Fontaine inscrit un schéma narratif rythmé et rapide comme dans l'huitre est les plaideurs où dès le début de la fable nous connaissons l'élément perturbateur : la dispute à propos d'une huitre. Grâce au juge la dispute est résolue, il n'y a donc pas de longueur. De plus pour rendre son histoire plus vivante, il utilise très souvent des présents de narration afin d'intensifier l'action

1665. Il privilégiait les registres burlesques et lyriques mais aussi le didactique. Ce texte, extrait du 3ème recueil des fables, est un apologue en alexandrin intitulé L'Huître et les plaideurs, présenté ici sous la forme d'une anecdote humoristique qui met en scène une rencontre de deux pèlerins et une huître. Dans un premier temps, il serait bien d’examiner par quels les procédés La Fontaine rend-il cette scène vivante ? Dans un second temps il serait préférable d’examiner les moyens que l’auteur

Anonyme : le prudhomme / La fontaine : l'huître et les plaideurs / Zadig chap 6 Quel problème commun posent ces trois textes ? Intro : Au moyen de trois apologues, un fabliau écrit par un auteur anonyme du 13e, une fable de La Fontaine, fabuliste du 17e et un conte philosophique, Zadig rédigé au 18e siècle par Voltaire, un seul thème est évoqué : la justice et à travers elle le comportement des juges, mais aussi des justiciables. Les auteurs montrent d'abord toute la difficulté

demeuraient perplexes, hésitant à trancher l’affaire » (l.16). De même, dans la fable de La Fontaine, ce sont les capacités du juge qui sont critiquées, car il s’avère être malhonnête : « vous verrez que Perrin tire l’argent à lui, /et ne laisse aux plaideurs que le sac et les quilles » (v.25-26). (transition) La justice est donc sévèrement critiquée à travers le déroulement de sa procédure et l’incapacité de ses juges, mais elle est également tournée en dérision à travers l’absurdité de l’objet des

traite de façon noble un sujet ou un personnage qui ne le mérite pas. Là encore, le décalage entre le sujet et le traitement participe à la création du rire.Exemple : dans L'Huître et les plaideurs de La Fontaine, deux pèlerins se contestent un droit et argumentent pour… non pas posséder un trésor mais une simple huître trouvée sur la plage ! A cause de ce décalage qui existe entre la forme que prend la dispute, à savoir un dialogue argumenté, et l'objet dérisoire de cette dispute, on peut dire qu'il

III) Enfin, c'est un moyen de former un jugement critique et autocritique.  1. Comme la dénonciation est indirecte, le lecteur doit interpréter, découvrir par lui-même ce qui est critiqué. Références : Candide / La Fontaine (l’huitre et les plaideurs).  -> La dénonciation a très souvent été indirecte, très souvent dans le cas de la censure, comme par exemple au XVIIe siècle, avec des auteurs tels que Montesquieu, Diderot, et bien évidemment Voltaire. C’est par le biais du détour par l’Autre

aura droit à la moitié de la valeur. Cette analyse a été étendue à de nombreuses hypothèses par la Cour de cassation notamment dans ses début avec le célèbre arrêt des parc à huitres ( DOC 7 : 1ère Civ 8 décembre 1987) « ces concession sont un caractère personnel et que seule la valeur patrimoniale des parcs à huitres est tombée en communauté » ou encore la présentation et cession de clientèle civile d’une profession libérale ( DOC 8 et 9  : 1ère Civ 12 janvier 1994 ) également, pour l'application

DOM JUAN ET LA STATUT DU COMMANDEUR DE FRAGONNARD « GUERNICA » - PICASSO L’huitre et les plaideurs Un jour deux Pèlerins sur le sable rencontrent Une Huître que le flot y venait d'apporter : Ils l'avalent des yeux, du doigt ils se la montrent ; A l'égard de la dent il fallut contester. L'un se baissait déjà pour amasser la proie ; L'autre le pousse, et dit : Il est bon de savoir Qui de nous en aura la joie. Celui qui le premier a pu l'apercevoir En sera le gobeur ; l'autre

approchez, Approchez, je suis sourd, les ans en sont la cause. L'un et l'autre approcha ne craignant nulle chose. Aussitôt qu'à portée il vit les contestants, Grippeminaud le bon apôtre Jetant des deux côtés la griffe en même temps, Mit les plaideurs d'accord en croquant l'un et l'autre. Ceci ressemble fort aux débats qu'ont parfois Les petits souverains se rapportant aux Rois. Les obsèques de la lionne La femme du Lion mourut : Aussitôt chacun accourut Pour s'acquitter envers le Prince