L Invitation Au Voyage Le Spleen De Paris

choses. Montrez par ces poèmes : * que l'art est un choix dans le réel ; * que, au monde logique des sciences, de la raison, la poésie préfère l'irrationnel, car l'état poétique est voisin de l'état mystique. * par le voyage (Baudelaire, « Invitation au voyage », « Parfum exotique »…) ; * par le merveilleux (Rimbaud, « Aube ») ; * par le rêve (Verlaine, « Mon rêve familier ») ; * par l'évocation d'un idéal (Baudelaire, « Élévation », « La Beauté »…) ; * par l'irrationnel

monde et de soi, il s’engage personnellement. Toute vision poétique est une prise de position par rapport au monde. Mais il s’agit plus d’une vision du monde que de l’exposé d’idées sociales. Ainsi, « Zone » d’Apollinaire dépasse le contexte précis du Paris du xxe siècle et résonne comme une apologie de la modernité. Les idées que la poésie convoie doivent accéder à un degré suffisant ­d’intemporalité pour traverser le temps. Le poète est au-dessus de l’idée terre à terre : « Le Mal » ou « Le Dormeur

groupement sur « le voyage et l’ailleurs » : – Saint-Amant : « La solitude », p. 192 ; – Rimbaud : « Les Poètes de sept ans », p. 212 ; – Mallarmé : « Brise marine », p. 217 ; – Michaux : « La Cordillera de los Andes », p. 230. • Un groupement sur « l’inspiration poétique » : – Boileau : « Art poétique », p. 195 ; – Fourcade : « Cache-toi objet », p. 237. • Un groupement sur « la femme dans le poème » : – Malherbe : « Sonnet à Caliste », p. 194 ; – Baudelaire : « L’Invitation au voyage », p. 208 ; – Apollinaire

femmes à taille plate sont dévouées, pleines de finesses, enclines à la mélancolie : elles sont mieux femmes que les autres. » (Balzac, Le Lys dans la vallée) Mais par dessus tout, la mélancolie est le signe distinctif de l'artiste : c'est déjà le spleen (cf. plus tard Baudelaire) sans cause précise, état morbide où l'on ne se supporte plus, où la solitude est un enfer, où la conscience du temps qui passe et le malheur de l'homme, la cruauté de la nature accablent l'esprit, et lui inspirent des tentations

Carrosses, chevaux et grand bruit : C'est là Paris ; que vous en semble ? Paul Scarron, Sonnet, Poésies diverses, 1654. Texte 2 Que j'aime le premier frisson d'hiver ! le chaume Sous le pied du chasseur, refusant de ployer ! Quand vient la pie aux champs que le foin vert embaume, Au fond du vieux château s'éveille le foyer ; C'est le temps de la ville. – Oh ! lorsque, l'an dernier, J'y revins, que je vis ce bon Louvre et son dôme, Paris et sa fumée, et tout ce beau royaume J'entends

dans l’œuvre poétique de Charles Baudelaire / 105 Introduction. Niveaux d’approche / 105 Occurrences diaboliques dans le lexique religieux baudelairien / 110 L’esprit de la révolte / 136 Les symptômes de la chute / 143 La chute dans le temps (ou le spleen comme expérience personnelle de la durée) / 143 La chute dans l’espace (ou les multiples déterminations de la matière, du corps physique, du monde ; l’exil ; la prison ; le tombeau ; le gouffre ; le Purgatoire ; les Enfers) / 169 La chute dans la

douleur ressentie par Eluard à cause du partage de Gala entre les deux artistes. + pouvoir créateur d’Ernst « répétitions » : menace de l’angoisse, le poète est privé de repères. Journal sentimental et poètique Titre du recueil : Chiasme avec Le spleen de Paris de Baudelaire. Pbl : pourquoi le poète choisit-il d’ouvrir son recueil sur le nom d’un homme précis ? I/une danse de séduction A. le rythme d’une dance « tourne » verbe au pst (mvt de valse, de séduction « tourner autour de ») Il associe

général, à l'intérieur de laquelle s'inscrit la tentative poétique —; il est enfin la cause de leur échec. C'est sans doute au niveau de cette problématique, plus qu'au niveau formel, que la parenté dont Baudelaire se réclamera à propos du «SPLEEN DE PARIS» se justifie — par contre, l'association des textes à des «prétextes» iconographiques s'avérera très féconde pour l'histoire du poème en prose au XXème siècle—. C'est en effet à Baudelaire que revient l'établissement et la nomination de la

porte du temps= fait perdre la notion du temps· Exaltation (l’or est rouge) → hallucination visuelle et olfactive= transformation des états et des sensations · Rimes intérieure=référence à l’or· Comparaison avec le crépuscule et nébuleux → moment du Spleen et de l’alchimie (matin/soir) et crépuscule=moment éphémère · L’opium· “L’opium” est placé au début de la stroph· Énumération de verbe au Présent de vérité général → L’opium va donner l’illusion

ainsi confondus et mêlés et deviennent plus sensibles au lecteur : dans « La Musique », se confondent les sons musicaux, les mouvements d’un vaisseau dans la tempête pour mieux faire sentir les effets de la musique mais aussi les sensations lors d’un voyage et, plus profondément mais implicitement, le mal-être du poète. Apparaissent ainsi les liens secrets qui existent entre tous les éléments du monde, lequel est dit dans sa globalité, synthétiquement, loin du regard froid de l’analyse raisonnée. 3