La Bayadère

souffrit de cette cheville qui lui causa des problèmes tels qu'ils auraient dissuadé tout autre individu moins determiné. Au cours de ses trois années passées au Kirov, il dansa une quinzaine de rôles (y compris les rôles titres dans Don Quichotte, la Bayadère, la Belle au Bois dormant et le lac des Cygnes) qui vinrent s'ajouter à ceux qu'il avait dansé pendant ses années d'école, et fut le partenaire de toute les étoiles de la compagnie. Très rapidement, il eu un cercle d'admirateurs qui assistait à chacune

dans le répertoire classique des grandes institutions : La Belle au bois dormant (1890), Casse-Noisette (1892) ou Le Lac des cygnes (1895) avec Tchaïkovski, Le Corsaire (1858) et Faust (1867) avec Cesare Pugni, et surtout Don Quichotte (1869) et La Bayadère (1877) avec Léon Minkus. En 1854, il épouse la danseuse Maria Sourovchtchikova (1836-1882) dont il divorce en 1869 et dont il aura une fille, également danseuse, Marie Petipa (1857-1930). Remarié en 1876 avec une ballerine, Lioubov Leonidovna, il

rencontre avec Rudolph Noureev, les Ballets qu'elle a aimé interpréter : Marius Petipa, Balanchine, Cunningham, ou ceux qu'elle a le moins aimé comme Roland Petit ou Maurice Béjart, puis va ponctuer ses propos de petits intermèdes dansés. Elle danse La Bayadère de Noureev où elle fredonne la musique, ce qui rend notable l'effort physique que demande la chorégraphie au travers d'une respiration saccadée accentuant la difficulté de ce passage. Elle avoue ensuite qu'elle aurait aimé danser des rôles d'homme

directeur soulèvent des critiques jusqu'au sein de l'Opéra8. Également chorégraphe, admirateur de l'école française et inconditionnel de Bournonville et de Petipa, luttant contre la mort, il monte deux œuvres de ce dernier : Raymonda (1898) et La Bayadère (1877). Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1988 et commandeur des Arts et des Lettres en 1992.

La Bayadère de Marius PETIPA SOMMAIRE INTRODUCTION 3 I. Histoire d'un homme et de la danse. 4 A.Un français en Russie 4 B. La danse au XIXème profite à la gloire de Petipa 5 C.Une maîtrise érudite de son art. 7 II. La Bayadère, chef-d'œuvre d'un grand maître. 9 A. L'histoire du mythe et son influence sur l'œuvre. 9 B.Influences et innovations 11 C. Impact de l'oeuvre 13 CONCLUSION....................................................

donc si l’on faisait la description de cette scène sans cette note poétique le texte perdrait sa force et surtout son rythme. On peut chercher plus loin et considérer cette scène comme une pièce de théâtre comique, lorsque la « Bayadère obèse » essaye de convaincre le délégué grec en insistant « les mamelles roulantes » ligne 16 et qu’elle le tient par un bouton de veston. Une déléguée sérieuse n’agirait pas de cette manière, Cohen veut, comme nous allons le voir par la suite, se

« postillons »,  « ménestrels », « cavalier », des « messieurs braves », « un jeune homme », « sultans à longues pipes » et féminins : « dames », « une jeune fille » « des châtelaines », « des ladies anglaises à boucles blondes », «  des naïves » « bayadères »… en plus des personnages historiques cités plus haut. On y trouve aussi de nombreux animaux tels que des « rossignols », « un lévrier », « des tigres », « un lion », « des cygnes ». On trouve donc une importante diversité des éléments présents

cinquantaine de ballets, dont La fille du pharaon (1862), Don Quichotte (1869), La Bayadère (1877), Cendrillon (1893), Raymonda (1898), et deux œuvres créées avec Lev Ivanov, Casse-noisette (1892) et Le Lac des cygnes (1895). Lev Ivanov Lev Ivanov (1834-1901), formé à l’école théâtrale de Saint-Pétersbourg, est danseur de caractère au Théâtre Mariinski de 1852 à 1893, où il crée en particulier, le rôle de Solor dans La Bayadère. Professeur au Mariinski à partir de 1858, il devient régisseur du Ballet impérial

sourire éternel de tes trente-deux dents. Pourtant, qui n'a serré dans ses bras un squelette, Et qui ne s'est nourri des choses du tombeau ? Qu'importe le parfum, l'habit ou la toilette ? Qui fait le dégoûté montre qu'il se croit beau. Bayadère sans nez, irrésistible gouge, Dis donc à ces danseurs qui font les offusqués : " Fiers mignons, malgré l'art des poudres et du rouge, Vous sentez tous la mort ! Ô squelettes musqués, Antinoüs flétris, dandys, à face glabre, Cadavres vernissés

Léon Minkus né en 1826 et mort en 1917, est un compositeur autrichien de musique de ballet, un violoniste virtuose et un professeur de violon. Ses compositions les plus célèbres sont La Source (avec Léo Delibes, 1866), Don Quichotte (1869) et La Bayadère (1877). La musique de ballet de Minkus est une des plus connues et elle est interprétée par toutes les compagnies de ballet. Elle fait également partie intégrante du répertoire du ballet classique traditionnel. Léo Delibes, est un compositeur