La Bonne Fortune

du paysan ; c'est une passion sentimentale, intellectuelle presque, car cette terre, il la sent la mère commune, qui lui a donné sa vie, sa substance, et où il retournera [99]. Il lui apporte son argent, son existence entière, ainsi qu'à une femme bonne et fertile et c'est pour la mieux féconder qu'il se lance dans les innovations, les machines que ses serviteurs détraquent, les engrais chimiques que fraude le commerce. De grands mécomptes intimes l'ont assailli, il a vu son fils Léon s'engager

le modèle parfait. Le jeune homme rentre chez lui et tout excité propose à sa fiancée de poser pour le vieux car celle-ci est très belle. Elle refuse disant que cela nuirait à leur amour. Puis finalement cède, ne voulant pas être un obstacle à la fortune future de Nicolas. Probus, Gilette et Nicolas arrivent chez le vieillard qui refuse de montrer son œuvre. Puis, après une discussion, il révèle le tableau où se trouvent des touches de couleurs, sans rien d’autre. Seul Nicolas s’étonne de ne rien

acquérir tout ce que l’on veut. L’excès d’argent et donc de plaisirs et de jouissances mène souvent bien vite à l’ennui : avec l’argent nous pouvons posséder rapidement tout ce que l’on veut. Les chosent perdent bien vite de leur valeur et les hommes fortunés courent toujours plus vers de nouvelles activités pour essayer de retrouver des sensations. Dans ce cas, la frontière entre bonheur et malheur est très perméable : l’argent est le moyen du malheur bien plus que celui du bonheur. L’argent suffit-il

frottant les mains) Quelle bonne nouvelle pour mes affaires ! Pauline : Balzac était en effet tout à fait préoccupé par le mariage avec madame Hanska, il n’écrivait pratiquement plus à cette période. Cela occupait nuit et jour le fil de ses pensées, à tel point que madame Hanska le congédia (Madame Hanska chasse Balzac qui se lève et s’en va) Charlène : « Je n’étais pas prête, je craignais la réaction du tsar de Russie, mais je redoutais aussi le devenir de ma fortune, vous connaissez Balzac ! »

Net. - Mais l’as-tu menacé des journaux, demanda Bixiou. - Il s’est mis à rire, répondi Finot. - Rastignac est l’héritier direct de Feu de Marsay, il fera son chemin en politique comme dans le monde, dit Blondet. - Mais comment a-t-il fait sa fortune, demanda Couture. Il était en 1819 avec l’illustre Bianchon8, dans une misérable pension du quartier Patin ; sa famille mangeait des hannetons rôtis et buvait le vin du cru, pour pouvoir lui envoyer cent francs par mois ; le domaine de son père ne

d'autres personnes du clergé (dont Gautier et Robert) et un âne. Au centre de la discussion se trouve l'enterrement d'un âne; le prêtre en question ici est une personne très riche, d'après ce qui est dit dans le texte il doit une partie de sa fortune a son âne, un serviteur fidèle qui l'a servit pendant 20 ans, donc à la mort de ce dernier le prêtre décide de l'enterré “comme pour les chrétiens” pour le remercier de sa fidélité et de son travail. De l'autre côté il y a l'évêque, une

expose avec précision les prises de positions politiques successives du comte. Fervent légitimiste (défenseur des Bourbons), le comte reste en France après la révolution, contrairement à une grande partie de la noblesse qui émigre, et sacrifie sa fortune au soutien des révoltes royalistes de Vendée et de Bretagne. Après la restauration de la monarchie, le comte, en vertu de son sens de l’honneur, se refuse à aller quémander un soutien financier au roi Louis XVIII. Celui-ci, cependant, reconnait

éloges ; il a surtout de son frère et de sa soeur un soin extrême. − Quelque admirable que soit cette conduite, ajouta la comtesse d'un air fin, tant que sa mère existera, toutes les familles trembleront de confier à ce petit Restaud l'avenir et la fortune d'une jeune fille. − J'ai entendu quelques mots qui me donnent envie d'intervenir entre vous et mademoiselle de Grandlieu, s'écria l'ami de la famille. − J'ai gagné, monsieur le comte, dit−il en s'adressant à son adversaire. Je vous laisse pour courir

voir dans l’expression “monsieur”. Il y a dans cette réplique plusieurs impératifs : “tenez”,”laissons” et une lexique de l’affection :”content”,”plu”,”aime” qui montrent une inversion des rapports maître/valet classiques. Dubois cherche à faire la fortune de Dorante. De plus, le valet Dubois semble maîtriser le langage, il fait une longue phrase à période ou on peut retrouver une gradation ascendante : “ je suis content de vous ; vous m’avez toujours plu ; vous êtes un excellent homme, un homme que

étant montrée, Il répondit : Je n'y demande rien. Une d'argent succède à la première, Il la refuse. Enfin une de bois : Voilà, dit-il, la mienne cette fois ; Je suis content si j'ai cette dernière. - Tu les auras, dit le Dieu, toutes trois. Ta bonne foi sera récompensée. - En ce cas-là je les prendrai, dit-il. L'Histoire en est aussitôt dispersée ; Et Boquillons de perdre leur outil, Et de crier pour se le faire rendre. Le Roi des Dieux ne sait auquel entendre. Son fils Mercure aux criards