La Bouche de fer

« secondaires », qui résultent de l’entraînement de kaolin à partir de gisements primaires, et de sa redéposition. On les trouve déposés dans des poches plutôt qu’en vastes couches stratifiées et ils sont relativement exempts d’impuretés minérales comme le fer. Gisement En 2004, le premier pays producteur de kaolin reste les États-Unis d’Amérique. Des gisements importants existent aussi au Brésil, en Ukraine, en Chine, et en Grande-Bretagne, tout particulièrement dans les Cornouailles. En France, il existe

déteintes, ni les tricots de laine en loques, effacés dans la même uniformité terreuse. Les yeux brûlaient, on voyait seulement les trous des bouches noires, chantant La Marseillaise, dont les strophes se perdaient en un mugissement confus, accompagné par le claquement des sabots sur la terre dure. Au-dessus des têtes, parmi le hérissement des barres de fer, une hache passa, porté toute droite ; et cette hache unique, qui était comme l'étendard de la bande, avait, dans le ciel clair, le profil aigu

Otto dix représente la guerre à travers le corps des soldats invalides. Il veut montrer la souffrance et la violence des combats. Ils sont tous marqués par la guerre (montrer sur le tableau) : le soldat de droiten’a plus de jambe, une mâchoire en fer. Le soldat du milieu a été scalpé et a un œil en verre, il n’a plus de peau sur le cou. Le soldat de gauche a une prothèse à l’oreille et une jambe en moins. L’horreur de la scène est renforcée par le contraste entre le jeu de carte ordinaire et les

ouvert. Puits de lumière qui deviendra signature. Hall d’entrée : bouche de chauffage mosaïque : fonctionnalisme. Façade : unité symétrique mais diversité à chaque étage. Jeu de texture, couleur, matière. Métal. Introduction des courbes. Hôtel Solvay (1895-1900) Façade symétrique mais rupture au niveau des lignes : courbes, contrecourbes/ retraits, saillies. Différents matériaux. Intérieur : 23 sortes de marbre, bronzes, cuir, fer. Courbe coup de fouet envahit tout. Hôtel van Eetvelde (1895-1897)

paysage ensoleillé et rempli de verdure. C’est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons D’argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il

que les peupliers, rangés en face, le long du ruisseau, fumaient comme des torches. Au loin, au milieu de la douceur de crépuscule, la cadence des marteaux sonnait à une demi-lieue, semblable au galop de plus en plus rapproché de quelque régiment de fer. Puis, là, sous la porte béante, dans la clarté, dans le vacarme, dans l'ébranlement de ce tonnerre, je me suis arrêté, heureux, consolé déjà, à voir ce travail, à regarder ces mains d'homme tordre et aplatir les barres rouges. J'ai vu, par ce soir

le plaisir seul t'arrachait ces tendresses, Si ce n'était que lui qu'en ce triste moment Sur mes lèvres en feu tu couvrais de caresses Comme un unique amant ; Si l'esprit et les sens, les baisers et les larmes, Se tiennent par la main de ta bouche à ton cœur, Et s'il te faut ainsi, pour y trouver des charmes, Sur l'autel du plaisir profaner le bonheur : Ah ! Laurette ! ah ! Laurette, idole de ma vie, Si le sombre démon de tes nuits d'insomnie Sans ce masque de feu ne saurait faire un

de cicatrices, jouent aux cartes. L’homme de droite n’a pas de jambes, son corps est posé sur un socle en fer. Son bras droit est en bois articulé par un système de poulies. L’autre main est aussi une fausse. Une prothèse en métal tente de combler le vide de sa mâchoire inférieure. L’extrémité de son nez est recouverte d’un bandeau en cuir noir noué autour de sa tête. Il porte la croix de fer des anciens combattants allemands. Le joueur du milieu joue aussi aux cartes. Il a été scalpé. Il a deux

constituées d'alexandrins disposés en rimes plates. Dans le texte 2, Paul Eluard adopte une structure classique − cinq quatrains, et des vers octosyllabiques. Cependant, la rime est quasiment absente : on ne trouve qu'une rime suffisante (« colère »/ « fer ») et une rime pauvre (« traqués »/ « triomphés »). Cadou (texte 3), lui aussi, utilise une forme poétique traditionnelle : son poème est constitué de cinq quatrains, et les vers sont des alexandrins. Là non plus, les vers ne sont pas rimés, si l'on

guerre mondiale. Leur aspect est à peine humain, l'un d'entre eux tient ses cartes avec le pied. Otto Dix critique ainsi la guerre, en montrant de façon choquante ses conséquences dans la société. En montrant un de ses personnages arborant la croix de fer des anciens combattants, Otto Dix dénonce également le nationalisme de certains anciens combattants qui, au lieu de tirer des leçons de la guerre, ressassent des rancœurs et refusent ainsi le pacifisme. Cette scène se passe en 1920 après la première