La Bruyère Du Mérite Personnel

titreLes caractères de la Bruyère La comédie sociale Présentation de l’oeuvre La Bruyère puise son inspiration dans les tourments de son époque pour écrire son œuvre. Son titre complet, Les Caractères ou Les Mœurs de ce siècle, y fait d'ailleurs référence. L'ouvrage est divisé en seize livres. Chacun s'attarde sur un aspect de la société du XVIIe siècle, à travers différents portraits. Le contexte Le contexte historique est primordial dans cette œuvre. En effet, La Bruyère s'en inspire pour nourrir

Le portrait de Ménippe - Les caractères, La Bruyère INTRODUCTION Jean de La Bruyère, l'auteur des Caractères ou les Mœurs de ce Siècle, se plaisait à proposer à son public des portraits en apparence déshumanisés car trop englués dans les automatismes de la passion, de l'instinct trivial ou de l'intérêt personnel. Il apostrophait son lecteur, avec malice : « Je rends au public ce qu'il m'a prêté. J'ai emprunté de lui la matière de cet ouvrage ».Son art rappelle la mode à l époque classique

compagnie, il n’en coûte à personne ni salut ni compliment : il est pauvre. Jean de La Bruyère, « Des Biens de fortune », Giton et Phédon (remarque 83) Les Caractères.

Moraliste du XVIIe siècle, La Bruyère est connu principalement pour Les Caractères, un recueil de portraits satiriques dans lesquels l’écrivain écharpe les défauts de ses contemporains. Le portrait de Giton, le riche, s’inscrit dans un diptyque. La Bruyère l’oppose à  Phédon , le pauvre, pour construire dans ce portrait une sorte d’allégorie de la fortune. Comment l’évocation de Giton permet-elle à La Bruyère de dénoncer la prépondérance de l’argent sur

satire et ses procédés. Développement 1. Une peinture de l’homme éternel 1.1. Le mérite personnel C’est la nature humaine dans toute sa diversité. C'est "le sage" ou encore "l’homme de bien" qui sont porteurs de la vertu et du cœur. La vertu, d’après le dictionnaire, est la force morale appliquée à suivre la règle définie par la religion et la société, la disposition à faire le bien.Ce mérite personnel n’est pas reconnu par la société qui lui péfère l'argent. 1.2. L’argent C’est la valeur

ample qui marque une inflexion après la gradation qui va de la société au souverain. Avant la remarque 126, La Bruyère nous livre une série de portraits. Celui d'Antagoras, dont l'étymologie du nom signifie qui "parle contre", met en scène un plaideur acharné. Il prend part à toutes les affaires judiciaires et se mêle de tout. Il est à la fois "parent avec tous et haï de tous". La Bruyère veut situer le mal à sa source, qui est la nature humaine. Il veut concentrer son attention sur l'homme quelque

De la Cour et Des Grands. La question du paraître a une place prépondérante dans l’œuvre des Caractères, et la Bruyère en tant que moraliste insiste sur la façon dont les courtisans et les Grands se montrent. Pour cela, La Bruyère fait souvent allusion à l’aspect théâtral de la vie à la cour, que ce soit implicitement ou explicitement. De ce fait, par quels moyens La Bruyère parvient-il à dénoncer l’attitude des Grands toujours au travers de ces références théâtrales ? Et d’autre part quel

DissertationLes caractères de La Bruyère Npus pouvons Nous demander en quoi dans l’œuvre de la bruyère les caractères , la satire des comportements dissolues des hommes est-elle à la fois une réflexion révélatrice et un moyen d’instruire ? instruire le lecteur tout en le confrontant a une satire de son comportement en société. Tout d’abord, nous étudierons la volonté de l’auteur à instruire le lecteur et corrigé les mœurs de l’homme

dominantes sont jaune dore et bleu qui désignent les couleurs de la noblesse. On peut les retrouver dans les portraits de rois avec le jaune de la couronne, de leur sceptre et le bleu de leurs habits. Le deuxième est un extrait de « Du mérite personnel » de J.De La Bruyère. Ce texte présente un dialogue entre 2 personnages avec l’un, admirateur de Philémon et l’autre, n’est pas convaincu de son pouvoir. L’admirateur est attire vers ce personnage par son apparence. Il complimente les habits, les équipages

La Bruyère, qui publie en 1688 sa seule et unique œuvre, Les Caractères, a souvent été caractérisé comme un auteur qui suivait le travail de ses prédécesseurs, tel un La Rochefoucauld ou encore Pascal. On a pu dès lors lire dans Les Caractères cette affirmation : « Horace ou Despréaux l'a dit avant vous. — Je le crois sur votre parole ; mais je l'ai dit comme mien ». D'après La Bruyère, l'écrivain se doit de reprendre ce qui a déjà été dit car il est capable de l'énoncer à sa manière et va même encore