La Bruyère Les Caractères Portrait De Gnathon

La Bruyère, Les Caractères, 122 Cliton (le gourmet obsessionnel = un goinfre vaniteux ) ANALYSE LINEAIRE INTRODUCTION: (Amorce et présentation de l'oeuvre) Le livre XI propose, au cœur des Caractères de La Bruyère, une réflexion dédiée à la nature humaine. Il offre une galerie de portraits de personnages imaginaires qui incarnent des vices communément partagés. (Présentation de l'extrait) Le Fragment 121 a introduit Gnathon, gourmand égocentrique, un vice que l'on retrouve également

Introduction. La Bruyère est un moraliste français du XVII siècle célèbre pour avoir rédigé « les Caractères ou les Mœurs de ce siècle ». Après l’œuvre de Phédon et de Giton, tout deux caricatures d’un fait de société, Gnathon semble être à son tour la dénonciation d’un trait du riche à cette époque. Emprunté au dramaturge Térence, Gnathon est souvent utilisé pour définir le parasite ou un homme qui vit au détriment de l’existence des autres. Le Giton représente, dans le langage courant, ce que

I. Un portrait argumentatif fondé sur la satire de l'égocentrisme : Une véritable caricature : le portrait suit une progression à thème constant – L'attention est focalisée sur le personnage de Gnathon (la consonance antique en fait un modèle a priori) Pourtant, le lecteur se rend compte rapidement qu'il s'agit : Portait d'un égocentrique Omniprésence du personnage manifestée à travers : l'emploi de nombreux pronoms personnels : 25 « je » (pronom sujet) + lui + soi. l'importance

sociale. Or les extraits des Caractères de Jean de la Bruyère (texte A) ,des Choses vues Victor hugo (texte B) et le poème ¨la Grasse Matinée¨ de Jacques Prévert (texte C) atteignent le même critique but par des voies différentes. Dans son texte Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle de 1688, Jean de la Bruyère écrit un portrait : ¨de l´homme¨. Ce texte ci, écrit en prose, nous raconte la vie de Gnathon, un être humain qui nous dévoile l´égoisme. La Bruyère nous prèsente Gnahton dès

Résumé Commentaire composé du Caractère de La Bruyère, Gnathon. Texte étudié: Gnathon ne vit que pour soi, et tous les hommes ensemble sont à son égard comme s'ils n'étaient point. Non content de remplir à une table la première place, il occupe lui seul celle de deux autres ; il oublie que le repas est pour lui et pour toute la compagnie ; il se rend maître du plat, et fait son propre de chaque service : il ne s'attache à aucun des mets, qu'il n'ait achevé d'essayer de tous ; il voudrait

QUESTION SUR LE CORPUS FRANCAIS Pour le lundi 26/11/2012 HENRION Julie 1ère1 Les différents textes du corpus appartiennent à des siècles et à des genres bien différents. Nous avons Jean de la Bruyère dans son livre Les caractères au chapitre « De l'homme », Victor Hugo avec Choses Vues qu'il a écrit en 1846, et Jacques Prévert avec « La grasse matinée » poème issu de son recueil Paroles. Ces trois écrivains veulent nous montrer la même chose, ils ont une visée commune. Mais comment font-ils

La Bruyère, Caractères , « De l'homme » 121, 1688-1696 (Gnathon) introduction : au XVIIème siècle, beaucoup d'auteurs réfléchissent à la place de l'Homme dans le monde et dans la Société. Ils étudient le comportement humain, ses motivations, etc... Ici, La Bruyère dresse le portrait de Gnathon, un type imagina ire d'égoïste : quel portrait en dresse-t-il, et à travers lui , quelle vision donne-t-il de la vie en société ? I- un portrait à la fois général et concret (genre du texte/ visée/

Ce groupement de textes est composé de trois extraits d’œuvres dont les époques d’écriture s’étendent sur quatre siècles. Le premier est issu des Caractères, de la Bruyère, paru en 1688. Les textes 2 et 3 proviennent respectivement de Choses Vues, œuvre posthume de Victor Hugo publiée en 1887, mais dont l’extrait étudié fut écrit en 1846, et d’un poème de Jacques Prévert, « La grasse matinée », du recueil Paroles, de 1946. Nous montrerons que malgré le fait que ces trois extraits sont issus de siècles

que ses besoins primaires Gnathon ne semble vivre que pour manger, ce qu’il pratique avec excès. Champ lexical de la nourriture (et répétition du verbe “manger”) : “une table”, ” le repas”, “plat”, “des mets”, “savourer”, “se sert à table”, “les viandes”, “manger”, “l’appétit”, “le jus et les sauces”, “un ragoût de dessus un plat”, “un autre plat et sur la nappe”, “mange”, “en mangeant”, “la table”, “à manger”, “sa réplétion”. c. La Bruyère dresse ici un portrait caricatural, à grands traits

I. Gnathon, un portrait caricatural a. Gnathon, un personnage égocentrique, égoïste, individualiste, un misanthrope Pour montrer que Gnathon haït le genre humain, qu’il ne supporte pas la présence des autres, vous pouviez relever les procédés suivants : - Emploi répété du restrictif :”ne vit que pour soi” , “ne connaît de maux que les siens” ; - Opposition du pronom personnel “il” à la pluralité “tous les hommes ensemble”, “toute la compagnie”, “les conviés”, “plusieurs”, “ses valets, ceux