La Captive Victor Hugo

grâce à la maîtrise de la rhétorique est un usage positif de la parole. Ainsi Zola dans L’aurore défend Dreyfus dans son article « j’accuse ». La dénonciation des injustices sociales, inégalités ; comme Victor Hugo qui dénonçait le travail des enfants.Le harcèlement moral qui est avant tout une tentative de rabaisser l’estime d’autrui via une parole blessante. Le cyberharcèlement constitue un délit lourdement puni par la justice est un mauvais usage de la

nous saurons le vouloir. Aux Anglais de choisir ! et leur choix est le nôtre, Quand nous serions seuls contre tous ; Car un duel entre eux et nous, C’est d’un côté l’Europe et la France de l’autre. Viens, ton exil a cessé ; Romps ta chaîne, ombre captive ; Fends l’écume, avance, arrive : Le cri de guerre est poussé. Viens dans ton linceul de gloire, Toi qui nous as faits si grands ; Viens, spectre que la victoire Reconnaîtra dans nos rangs. Contre nous que peut le nombre ? Devant nous tu marcheras

nouveau Paris apparait là encore en opposition avec l’ancien Paris, qui avait de l’herbe et de l’eau : « blocs verdis » (v 11), « l’eau des flaques» (v 11). II– UN HOMMAGE AUX EXILES La dédicace du poème annonce son thème : l’exil. Il est dédicacé à Victor Hugo à qui il a été envoyé, alors qu’il était exilé par Napoléon III à Guernesey, et qu’il refusait de rentrer en France malgré une amnistie. Baudelaire évoque une série d’allégories en hommages à divers exilés : une figure de la mythologie romaine :

connaissent une vie terne se tournent volontiers vers des romans qui les dépaysent dans le temps ou dans l’espace : ils aiment se fondre dans d’autres siècles, d’autres cadres, d’autres cultures… L’auteur lui-même recherche cette évasion dans son écriture. Hugo, lorsqu’il écrit Notre Dame de Paris, se plonge dans un siècle aux mœurs bien différentes, qui permet de s’éloigner de la société du XIXe siècle et de mettre en scène des destins plus chevaleresques. Les lecteurs rebutés par leur époque étouffante

Il y a là une antinomie qui traverse toute philosophie de l’art : ou bien céder à la fascination de la beauté, mais renoncer du même coup à la discipline de la raison, c'est-à-dire à la liberté d’une pensée autonome ; ou bien refuser de se laisser captiver par le « charme » de la beauté et n’écouter que la seule raison, et se rendre ainsi étranger au domaine de l’art. C’est ainsi qu’au livre X de La République (607 b), Platon écrit qu’il existe, entre philosophie et poésie, « un très ancien différend

Robe pourpre : roi, robe blanche : princesse… Les Trois grands : Eschyle, Sophocle, Euripide. 1. Eschyle (-525/-456, 69 ans). Eschyle est un géant du théâtre. Il faudra attendre Shakespeare pour trouver un poète de cette dimension. Victor Hugo : « Eschyle est magnifique et formidable, comme si l’on voyait un froncement de sourcil au-dessus du soleil ». C’est un homme du –6ème siècle, préoccupé avant tout des problèmes de la Cité. Importance du chœur. Psychologie sommaire mais non inexistante

affirmant que « l’écrivain est en situation dans son époque » ? Même si d’autres écrivains se sont consacrés à leur lyrisme, leurs écrits ne sont pas moins importants pour le lecteur car tout simplement, qui ne demeurerait insensible au deuil d Victor Hugo pleurant sa fille morte à quinze ans ? Qui ne serait pas touché par la beauté du « Lac » de Lamartine se souvenant de la bien-aimée et regrettant la fuite du temps qui a emporté l’amour et le bonheur ? Ces expériences personnelles des écrivains

registres lyrique, comique et pathétique. Cette scène, basée sur un quiproquo mêle savamment à l'aide de métaphores exhaltées, de répliques courtes, de répétitions et de didascalies très étudiées, les registres, lyrique, comique et pathétique afin de captiver la précieuse Roxane mais aussi le public qui ne pourra que devenir complice de l'infortuné Cyrano. Elle aboutira à la capitulation de Roxane et à la complicité totale du public grâce à la supercherie imaginée par Cyrano et aux moyens subtils qu'il

sur le printemps de ma jeunesse folle » Clément Marot - « pleurez avec moi tendres fleurs » Agrippa d’Aubigné - « l’amour de moi s’y est enclose » Anonyme - « le lac » Alphonse de Lamartine - « elle avait pris ce pli dans son âge enfantin » Victor Hugo - « la cloche fêlée », « Harmonie du soir » « la servante au grand cœur » Charles Baudelaire - « Il pleure dans mon cœur » Paul Verlaine - « enfance » Arthur Rimbaud - « complainte amoureuse » Alphonse Allais - « les passantes » Antoine Pol

implique aussi un certain éclat, un rayonnement, quelque chose « qui saisit et retient le regard »[20], « qui capte l’attention »[21], dans cette perspective, on retrouvera l’idée selon laquelle une œuvre terne, fade, et sans originalité, qui ne captive pas le regard, qui n’est pas aimable, est laide. Comme l’écrit Etienne Gilson : « L’ami de l’art aime l’œuvre pour la joie qu’elle lui cause, il lui est reconnaissant de la lui donner, et comme quelque émotion accompagne toujours l’expérience du