La Caricature

débarrasser de notre angoisse. Il y a aussi dans le rire une dimension qui permet de regarder le réel autrement. Le rire va permettre une distanciation grâce à laquelle nous allons pouvoir voir le monde sous un autre jour. En nous en présentant une caricature, de grands auteurs comiques comme Molière nous donne à rire de nos propres travers et nous aide ainsi à mieux nous connaître et à mieux connaître l'âme humaine. Le rire peut aussi nous purger de nos peurs. C'est ce que dit Laurence Consalvi dans

farces napolitaines d’autrefois que la marionnette à deux bosses qui lui a succédé. La photographie des « guignols de l’info » présentée par le site de la Provence  montre la popularité persistante des marionnettes, dans une version plus moderne qui caricature les personnages publics. N.Feuerhahn dans un extrait de quand dire c’est faire rire commente l’activité des monologuistes de F.Raynaud à Coluche ou Desproges, celle des saltimbanques médiévaux ou encore des chansonniers du début du siècle, O.Mongin

issue du chapitre « De l'homme », où Jean de La Bruyère dénonce l’égoïsme des hommes à travers la satire de Gnathon, personnage aussi grotesque qu'égocentrique . Nous nous demanderons par ailleurs comment Jean de la Bruyère dresse la caricature de cet homme afin de blâmer un certain vice et transmettre une certaine morale a son lecteur. Dans un premier temps nous analyserons la manière dont Gnathon est mis en valeur dans ce portrait, puis nous étudierons le ton moralisateur de

geste : au début surtout, gesticulations, entre en courant, s’attrape le bras > rire + comique de mots : gradation, hyperboles, exagération > rire ▪ comique de caractère : manifestations de l’avarice ? jusqu’à la folie, l’absurde, la caricature > sourire ( satire de l’avarice des grands bourgeois, critique sociale = oui mais seulement une remarque en passant ← les effets sur le spectateur : rire ou sourire ? d’abord rire franc puis seulement sourire car une inquiétude, un malaise

voisinage comme dans les guerres, d'utiliser la dérision envers ses adversaires pour les disqualifier ou les déstabiliser, sans affrontement physique. Pour y parvenir, tout est bon : plaisanteries injurieuses et chansons moqueuses, gestes agressifs, caricatures, déguisements grotesques ou même cérémoniaux soigneusement mis en scène par les autorités judiciaires ou politiques. L'obscénité, la scatologie, l'animalité, et même l'anthropophagie sont des registres dont la dérision joue volontiers. Mais de qui

noblesse est attaché a des choses insignifiantes comme les quartiers de noblesse. C'est un univers de "Cancan", de rumeurs 1- La baron : "Thunder-Ten-Tronckh" --> Tonnerre de Dieu --> caricature du baron. Alliterations : [t], [d], [r]. Assonances : "un", "en", "on" ==> sons gutturaux qui caricature l'Allemand. Champ lexical grandeur | Champ lexical de la médiocrité | "un des plu puissants" | "une porte et des fenetres" | "grande salle" | "une tapisserie"

représentent la société « brassaient (…) l’air », on a l’impression que tout cela est superficiel, c’est un peu comme du vent, une comédie. L’attitude des collègues de l’avocat à la fin de la plaidoirie = ils disent des paroles convenues qui virent à la caricature, il répondent à un rituel. Il y a quelque chose de cruel dans le fait de demander à Meursault son impression sur le discours de son avocat, comme s’il n’était pas concerné par son jugement. b) Le discours de l’avocat « Beaucoup moins de talent

rejet ? Méthodologie sujet : rire satirique Doc 4 * Plantu perpétue la tradition de la satire en s’attaquant au pouvoir politique a travers sont principale représentant. * Par le rire provoquer par cette caricature, Plantu veut faire réfléchir sur la politique. * Ici La caricature critique la personne du président et de sa femme. * Plantu tape sur la vie privé du chef de l’Etat et l’habille de façon ridicule. Doc 1 * En France la législation est tolérante mais avec des limite

la calotte) renvoient à un curé. D’une façon très cocasse, Ionesco semble réunir dans la même caricature les frères ennemis de l’éducation sous la IIIe République: l’instituteur et le curé. Il existe une dévalorisation physique de l’instituteur. Ionesco s’est amusé dans La Leçon à dévaloriser systématiquement le système universitaire. L’instituteur parle de son « diplôme supratotal ». La caricature des enseignants s’achève par un relevé presque complet des tics ou manies que des générations

observateur attentif d'un milieu particulier. Il en tira les « Caractères ».

- 1688 publication « Les Caractères ou les mœurs de ce siècle » (1688) son écriture a sans doute commencé vingt ans plus tôt. Recueil d'observations sarcastiques et de caricatures sociales de son temps, le livre connait un succès immédiat, connaissant sept éditions (augmentées) en quatre ans. « Les Caractères » traite de sujets aussi variés que la critique littéraire, la vie urbaine et à la campagne, la cour, les femmes