La Censure Au Xviii

sacrer à Reims. Il supprime le drapeau tricolore et il impose le drapeau blanc à fleur de lys. Charles X règne depuis 6 ans lorsqu’il fait l’erreur de signer des ordonnances qui ont pour but de suspendre la liberté de la presse en autorisant la censure, de modifier le système électoral censitaire en limitant le droit de vote aux grands propriétaires et enfin de dissoudre la chambre des députés. À cette nouvelle, le peuple de Paris, mené par des polytechniciens, se révolte. Durant trois journées

poèmes de circonstance. Il se donne le statut de « vates » (intermédiaire entre les hommes et Dieu) et cherche à s’élever par un usage renouvelé et maîtrisé de la langue. Le poète reste très dépendant du pouvoir (mécénat) et doit se soumettre à la censure. Il fréquente les salons littéraires tenus par de riches particuliers (souvent des femmes intellectuelles et raffinées). Le poète baroque, libre et fantaisiste fait place à un poète discipliné, soumis à l’autorité et à la rigueur classiques. LA

sur la vie publique et leur approche conservatrice du politique sont caractérisées notamment par la loi sur le double vote au seul bénéfice des plus riches (juin 1820), par la réintroduction en mars 1822 d’une loi sur l’autorisation préalable, la censure et le « délit de tendance » — concept qui permet tout type d’interdiction —, et enfin par le rôle de l’Église dans l’encadrement des masses (notamment dans l’enseignement). Face à ce pouvoir coercitif, l’opposition libérale, marginalisée et

plus démocratique des pouvoirs dans une monarchie constitutionnelle avec une séparation des pouvoirs exécutifs, législatif et judiciaire et militaire(Montesquieu, Diderot, Rousseau entre autres). Voltaire combat particulièrement les abus du pouvoir (censure, lettre de cachet, collusion avec l’Église) et rêve d’un despote éclairé, conseillé par des philosophes. Par ailleurs, les « philosophes » eux-mêmes, bien que n'étant pas tous issus du Tiers état, défendent une société fondée sur les talents et sur

distinction entre le mandat impératif (le mandataire est lié par les instructions du mandat) et le mandat représentatif (le mandataire représente les électeurs mais il n’est pas lié par les instructions du mandat). * Séparation des pouvoirs : au XVIII° siècle, c’est une formule proposée d’organisation du système politique dans laquelle les fonctions juridiques de l’Etat ne sont pas exercées par un même individu au collège, mais réparties entre plusieurs autorités. Il faut qu’il y ait plusieurs entités

thèmes : violence, inconstance, illusion, | | |pouvoir (mécénat) et doit se soumettre |mœurs suite aux guerres de religion ; la créativité, |fascination pour la mort, métamorphoses | | |à la censure. |l’originalité, les excès deviennent une échappatoire aux |Þ reflètent l’incertitude et le pessimisme sur la | | |Il fréquente les salons littéraires |angoisses du réel. La poésie invite à la méditation

philosophes du XVIIIe on compte des économiste tels que Turgot. Les Encyclopédistes, vont proposés une vision scientifique du monde, à partir d'observation de recherche. Beaumarchais, avec le mariage de Figaro qui est joué en 1783 après 10 ans de censure, critique l'ancien Régime. La formation de cet esprit éclairé va dépassé largement le cas français, même si la France reste encore aujourd'hui le pays des droits de l'homme. L'autre grand pays des droits de l'homme est l'Angleterre qui dès le XVIIe

b. second directoire 1797_1799 le directoire mène une lourde répression contre les royalistes, le termes de terreur directorial est employer mais ce terme est abusif. la censure est renforcer sur les livres, les pieces... le directoire fait pression que les princes allemands pour éloigner louis XVIII qui se réfugié en Russie en mars 1797, il y a une elcetion qui aboutit a une majorité royaliste donc coup d'état du 18 fructidor et donc c'est une retour a une majorité thermidorienne

Le XVIII éme siècle est le siècle des Lumières et de l’Encyclopédie. Il n’est donc pas étonnant que le conte soit critiqué par les Lumières. En effet, Diderot définit le conte comme un « récit fabuleux dont le but est moins d’instruire que de plaire ». Le mot « fabuleux », désigne des histoires fictives au sens premier et le conte, quant à lui, signifie un « court récit fictif » ; l’imagination est donc essentielle. Le conte a pour but premier de plaire, en effet, mais le conte peut également

utopique, qui n’est en rien ressemblant au Louis XV qui dirige la France depuis près de quarante ans. Quand, à Eldorado, on construit un « palais des sciences », en France, on censure L’Encyclopédie dès sa publication, en 1751 ; quand il découvre dans Candide un monde sans « cour de justice », sans « prison », le lecteur du XVIII e siècle se prend à rêver à une France moins répressive et plus égalitaire, où la raison du plus fort ne serait pas toujoursla meilleure (cf. l’image de la justice dansles