Les contes
Le conte a pour but premier de plaire, en effet, mais le conte peut également transmettre des idées sérieuses et nous verrons dans une troisième partie que le plaisir amène l’instruction implicitement.
Le conte a pour but premier de plaire, d’une part par son exotisme et d’autre part par le surnaturel. Depuis la renaissance, le conte fait l’objet de réécritures et est devenu siècle après siècle un genre littéraire écrit à part entière. Le conte était à l’origine récité, la narration orale avait donc pour but de plaire au public et de le distraire. Le conte oral est aussi souvent appelé « conte populaire » car il touche toutes les classes de la population. Le conte est à l’origine un « art oratoire » et est une des plus anciennes forme d’expression de l’humanité.
On peut aisément s’évader grâce aux Contes des Mille et une nuits qui, étant un livre persan, offre ainsi de l’exotisme au lecteur dans Aladin et la lampe merveilleuse, Ali Baba ou encore dans Sindbad le marin.
On dit que le sultan Schahriar, déçu par l’infidélité de son épouse, l’aurait faite mettre à mort et afin d’éviter d’être à nouveau trahis, aurai décidé d’assassiner chaque matin la femme qu’il aurait épousée la veille. Pour faire cesser le massacre, Shéhérazade, la fille du Vizir, se serait portée volontaire pour épouser le sultan et chaque nuit, elle lui aurait raconté une histoire dont la suite aurait été reportée au lendemain. Peu à peu, Shéhérazade aurait gagné la confiance de son mari et finalement au bout de mille et une nuits, il aurait renoncé à vouloir la tuer. Le