La Censure Emile Zola

l’imaginaire et peut ainsi se révéler un mensonge dans son acception littéraire. Elle est invention, image de la réalité. Le roman emploie des termes qui cherchent à évoquer une réalité subjective, ‘’une nature vue au travers d’un tempérament’’ selon Emile Zola. La nouvelle intitulée ‘’Mentir-vrai’’ qui donne aussi son titre au recueil de nouvelles d’ d’Aragon, évoque ses années d’enfance en mélangeant fiction et réalité. Julien Gracq dans Lettrines écrit que « Quand il n'est pas songe, et comme tel

professionnels » (préoccupation de moment) sont décrits allant jusqu’aux rêves de découvertes (cf. Descartes découvrant dans un rêve du 16 novembre 1619 le principe de sa « Méthode », etc.). Le rêve peut être décrit en littérature pour échapper à la censure (« Le Rêve de d’Alembert » par Diderot), pour dénouer le fil complexe d’une histoire (rêve rétrospectif d’ « Ursule Mirouet » chez Balzac ; procédé employé quelquefois par les auteurs de romans policiers pour aider à dénouer une situation. On a

de nombreuses occasions aux citadins de se familiariser avec une culture de masse qui échappe au contrôle du clergé. En ce qui concerne l’art et la littérature, cette période connait à la fois une opposition systématique a l’innovation, par une censure bien réelle – mais imparfaite – exercée par le clergé, et une rébellion de la part de certains artistes qui essaient de construire une œuvre novatrice en dépit des obstacles qu’ils rencontrent. La littérature québécoise : la difficile quête de la

est une vertu maléfique critiqué dans le film "Au nom de la rose" d’Eco, une qualité sanctionné. Au XVIIème il est utilisé dans les pièces de Molière et Corneille afin de critiquer cette société asservis et contrôlé par le roi tout en détournant la censure. Au XVIIIème on le retrouve dans les œuvres littéraires de Beaumarchais et Marivaux qui éclaire les esprits dans le cadre du siècle des lumières. Au XIXème siècle la littérature plait plus qu’elle ne fait rire, mais peut aussi retranscrire le réel

differents types de satire -L'épigramme : Poéme satirique de quelques vers (exemple Catulle (v.-87 à v.-54, Latin), Poésies. Voltaire (1694-1778), Poésies.) -Pamphlet : court écrit satirique (ex Blaise Pascal (1623-1662), Les Provinciales. Émile Zola (1840-1902), J'accuse) -Parodie : Imitation burlesque d'une oeuvre ( ex :Marivaux (1668-1763), L'Homère travesti ou l'Iliade en vers burlesques.) La parodie comporte aussi un sous genre: - le pastiche : imitation du style d'un auteur a partir

sur une pierre calcaire). En 1834, Honoré Daumier peint la Rue Transnonain pour rendre hommage aux victimes de la répression du roi Louis-Philippe. Mais dès l’année d’après il doit renoncer à ses caricatures politiques à cause des lois adoptant la censure de la presse. Il participe à l’illustration de l’édition Furne de La Comédie Humaine de Balzac en 1843. Lors de la révolution de 1848, il peint La République. Cette œuvre sera considérée comme un tournant lors de cette révolution. C’est à cette époque

plus connues sont sûrement les Fables de La Fontaine, qu’il écrit au XVIIème siècle. La versification et la qualité de l’écriture ainsi que l’inventivité de l’auteur – qui remplace les personnes dont il fait la satire par des animaux pour éviter la censure – permettent à celui-ci de transmettre au lecteur avec une grande facilité des morales ; comme il le déclare « Le conte fait passer le précepte avec lui. ». Les œuvres de ce type sont très diverses : dans un registre totalement différent, et avec

interpeller ? Nous pouvons constater, à travers ce corpus, deux essais : l’un sous la forme d’une lettre ouverte, l’autre, quant à lui, prend les traits d’un article du Dictionnaire Philosophique, il s’agit respectivement de la Lettre à France, de Zola et de l’article « Torture » écrit par Voltaire après son implication dans l’affaire du Chevalier de la Barre. Par ailleurs, sont présent une pièce de théâtre : Ubu roi, de Jarry et une critique sur la fonction du genre littéraire par Claude Roy : Le

de dissimulation de preuves, lorsque dans l’Aurore, du 13 janvier 1898, Emile Zola rédige « J’accuse », il dénonce l’erreur judiciaire et ses responsables au sein de l’armée. La presse joue donc un rôle très important dans le débat : allant jusqu’à prouver l’innocent de Dreyfus, dans le même temps, elle mobilise l’opinion et les intellectuels. Au cours de la première guerre mondiale, dès le 4 août 1914, une loi sur la censure préventive est mise en place, le pouvoir politique est conscient de l’influence

ment rédigés, Claudine Gothot-Mersch (par ailleurs responsable de la nouvelle édition des Œuvres complètes dans la « Pléiade », où ce Voyage sera repris au tome II), nous donne pour la première fois un texte complet scientifiquement établi, non censuré, exactement servi par un appareil critique érudit et dense dû à Stéphanie Dord-Crouslé. Libérées des contraintes de la narration, les notes du voyage se découpent en descriptions de paysages ou d’œuvres d’art, s’organisent en petites scènes de mœurs