La Cité des ténèbres

divine, «  émanation de l’absolu6 », utilisé exclusivement au singulier - acquises par l’expérience et l’enseignement du passé. Elle suggère aussi une vision manichéenne du monde, où l’«  homme éclairé » s’oppose à la masse de ceux restés dans les ténèbres. La formule a donc bien tant une dimension sociale qu’une dimension spatiale. Sous la plume des philosophes, les Lumières désignent par métonymie les élites européennes ouvertes aux nouveautés, une «  République des Lettres éclairées ». On trouve

la vie urbaine moderne, de la foule expriment-ils ? Leur vision est-elle positive ou négative ?DictéeDe temps en temps, je m'arrête, je tourne la tête et je regarde vers le bas de la rue où Paris s'entasse : des foyers éclatants et des taches de ténèbres piquetées de points d'or. Des flammes blanches ou rouges flambent d'en bas comme d'une vallée nocturne où s'est arrêtée la caravane des nomades. Et le bruit : bruit de fleuve ou de foule. Mais les flammes sont fausses et froides comme celles de l'enfer

qui mène à Jérusalem. Jésus est en train de s'acheminer de manière déterminée vers la Cité sainte pour y vivre sa Pâque, car il est décidé à aimer jusqu'au bout. Le groupe de ses disciples l'accompagne sur ce chemin. Et voici qu'au bord de la route se trouve un mendiant aveugle du nom de Bartimée. Commençons par bien prendre conscience de la situation concrète de Bartimée. Aveugle, il est plongé dans les ténèbres. Assis, il se tient dans une position statique et passive. Posté au bord de la route

avec une larme ! entre avec un sourire ! Dans l’église, 15 février 1843. 4 4 SEPTEMBRE 1843 ......... 5 III TROIS ANS APRÈS Il est temps que je me repose ; Je suis terrassé par le sort. Ne me parlez pas d’autre chose Que des ténèbres où l’on dort ! Que veut-on que je recommence ? Je ne demande désormais À la création immense Qu’un peu de silence et de paix ! Pourquoi m’appelez-vous encore ? J’ai fait ma tâche et mon devoir. Qui travaillait avant l’aurore, Peut s’en aller

métal de notre volonté Est tout vaporisé par ce savant chimiste. C’est le Diable qui tient les fils qui nous remuent ! Aux objets répugnants nous trouvons des appas ; Chaque jour vers l’Enfer nous descendons d’un pas, Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent. Ainsi qu’un débauché pauvre qui baise et mange Le sein martyrisé d’une antique catin, Nous volons au passage un plaisir clandestin Que nous pressons bien fort comme une vieille orange. 6 Perspectives culturelles Serré, fourmillant

vient du grec « polis »= la cité-état dont les membres étaient des citoyens « polites ». Ces citoyens étaient des hommes, des locaux cad que les étrangers n’avaient pas accès aux droits de citoyenneté c’étaient des métèques et les esclaves eux non plus n’avaient pas le droit de citoyenneté. Sur le mot de citoyen a été construit le mot « politikos » « ikos » veut dire une compétence dans un domaine, donc le citoyen est apte à la connaissance des règles qui régissent la cité. Le livre de Platon « Politikos »

réaliste et satirique, sont considérées comme une des premières formes du roman moderne. Admirateur d'Érasme, maniant la parodie et la satire, Rabelais lutte en faveur de la tolérance, de la paix et du retour aux valeurs antiques, par-delà ces « ténèbres gothiques » qui caractérisent selon lui le Moyen Âge. Rabelais s'en prend aux abus des princes et des hommes d'Église, et leur oppose la culture populaire, paillarde, « rigolarde », faite de vin et de jeux, pétrie d'une morale chrétienne légère,

Sommes-nous plutôt attachés à elle comme l’affection d’un ingénieur à ses produits, d’un artiste à ses œuvres ou d’une mère à son enfant ? 2. La sagesse amie Chacun a sa façon de contempler la nuit disait Victor Hugo. Certains y voient les ténèbres. D’autres s’émerveillement devant le ciel étoilé. Il en est de même pour toute réalité qui se prête à notre contemplation. La sagesse peut être appréhendée comme un a priori du sujet pensant ou comme un don accessible à ceux qui se laissent guider

ce qu'il fait, il l'accomplit dans la communion avec Dieu" . * L'incrédulité, c'est refuser de faire confiance à Dieu, c'est fermer son coeur et sa vie à son intervention.   L'incrédulité c'est rejeter la lumière, c'est choisir et préférer les ténèbres, le mal, c'est haïr et fuir la lumière. L'incrédulité, c'est choisir de porter soi-même la condamnation de son propre péché malgré l'invitation du Père à être réconcilié. * L'homme accepte le salut ou le rejette, il n'y a pas de troisième option

mais celui-là avait un caractère tout à fait original et obscur de symbole menaçant, et je frémis en voyant au-dessus de nos têtes le labyrinthe grouillant de murs, de tours, de minarets fabuleux surgir des vapeurs glacées. On eût dit une cité cyclopéenne d’une architecture inconnue de l’homme et de l’imagination humaine, aux gigantesques accumulations de maçonnerie noire comme la nuit, selon de monstrueuses perversions des lois géométriques et jusqu’aux outrances les plus grotesques d’une