La Clepsydre

sont des gangues Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or ! Souviens-toi que le Temps est un joueur avide Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi. Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi ! Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide. Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard, Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge, Où le Repentir même (oh ! la dernière auberge !), Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! "      Charles Baudelaire

caricaturale pour comprendre l'accusation portée contre Socrate. C'est pourquoi une étude plus approfondie de l'accusé apparaît ici nécessaire.        B. La défense.        Une fois écoulé le temps de parole attribué à l'accusation, l'horloge à eau, la clepsydre, est à nouveau remplie pour mesurer cette fois-ci le temps de parole de la défense. Lysias, orateur attique qui aurait composé 425 discours selon Plutarque, propose son aide à Socrate. Cependant il préfère remplir lui-même son devoir de citoyen

folâtre, sont des ganguesQu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or!Souviens-toi que le Temps est un joueur avideQui gagne sans tricher, à tout coup! c'est la loi,Le jour décroît; la nuit augmente; souviens-toi!La gouffre a toujours soif; la clepsydre se vide,Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,Où l'auguste Vertu, ton épouse encore vierge,Où le Repentir même ( oh! la dernière auberge! ),Où tout te dira : Meurs vieux lâche! il est trop tard! Charles Baudelaire (1821- 1867) Nouveau venu

gangues Qu’il ne faut pas lâcher sans en extraire l’or ! « Souviens-toi que le Temps est un joueur avide Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c’est la loi. Le jour décroît ; la nuit augmente ; souviens-toi ! Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide. « Tantôt sonnera l’heure où le divin Hasard, Où l’auguste Vertu, ton épouse encor vierge, Où le Repentir même (oh ! la dernière auberge !), Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! » Elévation Au-dessus des

de vers : (Exemple : Oui, Canaris, tu vois // le sérail, et ma tête Arrachée au cercueil pour orner cette fête). Nb : Lorsque l’élément propulsé déborde de la structure syntaxique de base, on parle d’enjambement (Exemple : La clepsydre aux parois de roseaux Coule […]). La rime : Il y a rime lorsqu’il y a homophonie en fin de vers métrique qui port au moins sur la dernière voyelle prononcée. Les rimes terminant par un ‘e’ muet sont dites ‘féminines’,

sont des gangues Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or ! Souviens-toi que le Temps est un joueur avide Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c’est la loi. Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi ! Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide. Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard, Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge, Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !), Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal

pas lâcher sans en extraire l'or !           Souviens-toi que le Temps est un joueur avide      Qui gagne sans tricher, à tout coup ! C'est la loi.      Le jour décroît ; la nuit augmente ; Souviens-toi !      Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.           Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,      Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge,      Où le Repentir même (oh ! La dernière auberge !),      Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! Il est trop tard ! "

trop caricaturale pour comprendre l'accusation portée contre Socrate. C'est pourquoi une étude plus approfondie de l'accusé apparaît ici nécessaire. B. La défense. Une fois écoulé le temps de parole attribué à l'accusation, l'horloge à eau, la clepsydre, est à nouveau remplie pour mesurer cette fois-ci le temps de parole de la défense. Traditionnellement l'accusé se défend lui-même car il doit être capable de remplir cette tâche du "métier de citoyen". Pourtant des avocats professionnels existent

va-et-vient du balancier) et en sections sonores (le tic-tac et les sonneries ou le carillon qui ponctuent les heures et les quarts d'heure). Il n'a ni la fluidité, ni le silence de l'ombre qui se déplace sur le cadran solaire, de l'eau qui coule dans la clepsydre ou du sable qui s'écoule dans le sablier. Au vers 12, l’image de l’«insecte» est poursuivie pour montrer l’hostilité, sinon la méchanceté, du temps : il se conduit comme un insecte maléfique qui suce le nectar des fleurs, la sève ou le sang avec

des gangues Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or! Souviens-toi que le Temps est un joueur avide Qui gagne sans tricher, à tout coup! c'est la loi. Le jour décroît; la nuit augmente; souviens-toi! Le gouffre a toujours soif; la clepsydre se vide. Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard, Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge, Où le Repentir même (oh! la dernière auberge!), Où tout te dira Meurs, vieux lâche! il est trop tard!"      Charles Baudelaire BIBLIOGRAPHIE