La Cloche de détresse

était chaussé de souliers forts, mal cirés, garnis de clous. On commença la récitation des leçons. Il les écouta de toutes ses oreilles, attentif comme au sermon, n'osant même croiser les cuisses, ni s'appuyer sur le coude, et, à deux heures, quand la cloche sonna, le maître d'études fut obligé de l'avertir, pour qu'il se mît avec nous dans les rangs. Nous avions l'habitude, en entrant en classe, de jeter nos casquettes par terre, afin d'avoir ensuite nos mains plus libres ; il fallait, dès le seuil de

passion antichrétienne des dirigeants nazis ; d’ailleurs milieux les plus radicaux font leur religion « völkisch » 2. Église confessante a. Face au paragraphe aryen, Martin Niemöller et qq autres fondent 21.9 Pfarrernotbund (Alliance de détresse des pasteurs) 4 b. Janvier 1934, synode de Barmen (Ruhr) : affirmation de foi réformée, indépendance de Église et État, erreur des chrétiens allds dernière manifestation de erreur libérale (texte de Barth) ; nouveau synode à Barmen en

envoie dans les veines un sang brûlant de salpêtre et de haine. Et qu'il mène un tel bruit dans la cervelle que les oreilles en sifflent Et qu'il n'est pas possible que ce bruit ne se répande pas dans la ville et la campagne Comme le son d'une cloche appelant à l'émeute et au combat. Écoutez, je l'entends qui me revient renvoyé par les échos. Mais non, c'est le bruit d'autres coeurs, de millions d'autres coeurs battant comme le mien à travers la France. Ils battent au même rythme pour la

-3- Nuit rhénane ............................................................ 72 Mai............................................................................ 72 La synagogue ............................................................ 73 Les cloches................................................................ 74 La Loreley..................................................................75 Schinderhannes.........................................................77 Rhénane d'automne ........

tes étoiles, tu te trouves des frères : mais ce n’est pas ton sang. Tu es comme un fantôme qui rougit de ne pas aimer plus ceux qui t’aiment si fort, et n’est-il pas vraiment étrange que te manquent les épines ennemies de ta patrie, l’âpre détresse de ton peuple, les ennuis qui t’attendent et qui te montreront les dents dès le seuil de la porte … Laurent GAUDE, « La colonne », 2018 Quand avons-nous commencé A n’être plus Que foule, Masse, Groupe sombre de visages et de mains

–3– Nuit rhénane ............................................................ 93 Mai............................................................................ 94 La synagogue ............................................................ 95 Les cloches................................................................ 96 La Loreley................................................................. 97 Schinderhannes........................................................ 99 Rhénane d'automne ........

les regrouperez chronologiquement, en ayant soin de sélectionner des poètes et poétesses de pays et de siècles différents (du Moyen-âge à nos jours), de varier les thématiques (amour, amitié, temps qui passe, célébration de la nature, désillusions, détresse …), mais aussi les registres : lyrique, satirique, polémique … etc. Vous soignerez la présentation et motiverez rapidement vos choix. Vous pouvez aussi y adjoindre une pièce poétique de votre composition. Sommaire I- Préface II-

décide de « partir dans le vaste monde » que le petit canard combat l’adversité (la mise à l’écart, le gel, la brutalité des hommes, la neige, la solitude) et connaît enfin le bonheur : « Il se sentait vraiment heureux d’être passé par toutes les détresses et les adversités qu’il avait connues » (« Le Vilain Petit Canard »

jusqu'aux racines de mon petit pays si froid. Si je devais mourir cent fois, c'est là que je voudrais mourir et si je devais naître cent fois c'est là aussi que je veux naître  près de l'araucaria sauvage, des bourrasques du vent du sud et des cloches depuis peu acquises. Qu'aucun de vous ne pense à moi.  Pensons plutôt à toute la terre,  frappons amoureusement sur la table. Je ne veux pas revoir le sang imbiber le pain, les haricots noirs, la musique: je veux que viennent avec moi le mineur

et de Voltaire un crétin ! » de façon à montrer le ridicule de l’erreur que commettent les adultes envers les enfants. Il insiste aussi sur le fait que les jeunes travailleurs appellent à l’aide mais que tout le monde reste passif face aux cris de détresse.   Melancholia est donc pathétique réaliste. Ce poème écrit avec précision la société du siècle dernier, montrant les conditions déplorables des enfants dans le monde de l’usine. Il insiste sur le fait que ce sont les enfants et non les adultes