Le pourquoi du comment
i. totalitarisme porteur d’une vérité unique et absolue, prétention antidémocratique et antilibérale à éliminer toute conflictualité politique et sociale en purifiant la nation de ses éléments pathogènes (ennemi de race ou classe) pour réaliser son unité ; religion de substitution, espérance eschatologique ; de plus, héritage du KK cad appareil de pouvoir dirigé par souverain étranger qui se ramifie dans toute nation et veut accaparer lui tout l’homme – antisémitisme raciste antichrétien, politique pas unitaire, mais éléments modérés et représentants de vieille administration ont peu de poids. ii. courant antichrétien plus affirmé, notamment avec Le Mythe du
XX
e siècle, de Rosenberg (1930)
1. présente valeurs des 2 camps dans couples d’opposition à tonalité nietzschéenne ; nazisme contre-révolution antimoderne et antijudéochrétienne, donc élément religieux essentiel pour comprendre nature profonde : chrétiens ignorent idée de race, État valeur absolue, catholicisme « mythe étranger » et lié au judaïsme –
Goebbels dans même ligne, Göring
2. double langage, car héritage chrétien, entre élites militantes et foules ; point 24 du programme du parti en
1920 évoque promotion d’un « christianisme positif » et reste référence ; Rosenberg relit Jésus comme Seigneur, homme – sinon surhomme – en colère, dont vie a signification pour le Germain, et non mort, qui a fait son succès auprès peuples alpins et méditerranéens : croix et mort absurdes (H lui libère hommes – sauve peuple alld)
3. volonté d’une nouvelle religion, nouveaux rites (baptême
SS) – créer un homme-Dieu, libéré de transcendance judéo-chrétienne, capable d’inventer lui-même bien et mal
b. Les Eglises protestantes
i. Protestantisme transformé par guerre
1. disparition de dynastie, donc du souverain summus episcopus depuis 16 e ; institutions nouvelles nécessaires