La Colline Oubliée

que les intérêts financiers sont seuls capables de donner, aujourd'hui, à des villes sérieuses. Tout à coup, de puissants jets de magnésium ou de lumière électrique, grossis cent mille fois, partent du sommet de quelque colline fleurie, enchantement des jeunes ménages, - d'une colline analogue, par exemple, à notre cher Montmartre; - ces jets lumineux, maintenus par d'immenses réflecteurs versicolores, envoient, brusquement, au fond du ciel, entre Sirius et Aldébaran, l'Oeil du taureau, sinon même au

euxmêmes, dans le silence sidéral de ceux qui n’ont pas grand-chose à se dire : ma mère à l’ombre de son taudis, ployée sur son chaudron, remuant machinalement un bouillon à base de tubercules aux saveurs discutables ; Zahra, ma cadette de trois ans, oubliée au fond d’une encoignure, si discrète que souvent on ne s’apercevait pas de sa présence ; et moi, garçonnet malingre et solitaire, à peine éclos que déjà fané, portant mes dix ans comme autant de fardeaux. Ce n’était pas une vie ; on existait,

comme un scénario de film, retravaillé en vue d’une publication23 . Son projet d’écriture ne répondait donc pas à un souci de qualité littéraire mais plutôt à la volonté de montrer et de raconter les difficultés rencontrées par une certaine jeunesse oubliée de la société. D’après François Nourrissier, Le Thé au harem d’Archi Ahmed est un « texte 23 « [...] Charef a transformé son roman en film. Mais, il s’agissait en fait d’une retransformation, car avant même d’être un roman, Le Thé au Harem d’Archi

grand-chose à se dire : ma mère à l'ombre de son taudis, ployée sur son chaudron, remuant machinalement un bouillon à base de tubercules aux saveurs discutables; Zahra, ma cadette de Page 1 Khadra_Yasmina_ce_que_le_jour_doit_a_la_nuit.txt trois ans, oubliée au fond d'une encoignure, si discrète que souvent on ne s'apercevait pas de sa présence ; et moi, garçonnet malingre et solitaire, à peine éclos que déjà fané, portant mes dix ans comme autant de fardeaux. Ce n'était pas une vie ; on existait, et

cette porte. Elle se poursuit, mais elle ne traversera plus de portes dans une muraille. Elle tournera dans rue circulaire et nous devrons la suivre avec de plus en plus d’attention. 6 La porte oubliée Nous devons à présent nous glisser par les brèches dans la muraille, les ouvertures oubliées; nous devons marcher sur la pointe des pieds et tendre l’oreille, pas le jour mais le soir, quand la lune donne de l’ombre à notre histoire, quand les étoiles se ramassent dans un coin du ciel et observent

toute couverte de cultures. Les métairies des patriciens se succédaient sur le bord de la route ; des rigoles coulaient dans des bois de palmiers ; les oliviers faisaient de longues lignes vertes ; des vapeurs roses flottaient dans les gorges des collines ; des montagnes bleues se dressaient par−derrière. Un vent chaud soufflait. Des caméléons rampaient sur les feuilles larges des cactus. Les Barbares se ralentirent. Ils s'en allaient par détachements isolés, ou se traînaient les uns après les autres

il faudra y retourner lorsqu’il y aura du vent car sur 4 jours de compétitions vous allez sûrement tomber sur des jours de vent moyen ou fort. Les autres parcours du centre de l’Europe sont moins exposés au vent s’ils ne sont pas placés sur une colline ou une vallée et donc l’analyse du vent sera moins importante. 5.4. La météo Le temps est un facteur très important pour faire un meilleur parcours. Si le soleil brille pour tous les concurents, nous pouvons déjà nous attendre à de meilleurs

financiers, d´embauche et de formation ; la faible productivité des employés inexpérimentés ; le cout de la conquête permanente de nouveaux clients nécessitant beaucoup de frais de publicité et de rabais promotionnels. Deux autres variables sont souvent oubliées : les revenus perdus pendant les nombreuses années durant lesquelles les clients sont allés se procurer un meilleur service ailleurs et les revenus des clients potentiels qui sont également perdus á cause des commentaires négatives véhiculés par

me permettre de dessiner, il soufflait en allègres rafales autour de ma petite place mal pavée ; nous revînmes donc à la voiture et roulâmes, je ne sais où. La longue route montait, la voiture montait avec elle et nous tournions au sommet de la colline comme les oiseaux dans le ciel. Je riais et le vent emportait au loin mon rire. Mais, en le regardant, je m'aperçus que lui ne riait plus : il était de nouveau l'homme silencieux et détaché de la veille, enveloppé dans son secret. Je m'avisais aussi

de la richesse des moissons, est plus encore une mère divine et inconsolable qui chaque année voit mourir sa fille. Perséphone est l'adolescente radieuse du printemps et de l'été, dont le pas léger, en effleurant le flanc roussi et desséché de la colline, suffit à le faire reverdir et fleurir, ainsi que l'a chanté Sapho (poétesse grecque, fin VII°, début VI° siècle av. J.-C.). J'entendis le pas de la fleur du printemps... le pas de Perséphone. Mais Perséphone savait combien cette beauté était