La Colonisation Vue Par Diderot

Soutenue le 27 février 2008 Jury : Monsieur le Professeur Norbert ALTER Monsieur le Professeur Vincent de GAULEJAC Madame le Professeur Monique HIRSCHHORN Monsieur le Professeur Olivier SCHWARTZ Université Paris Dauphine Université Paris Diderot Université Paris Descartes Université Paris Descartes REMERCIEMENTS Je ne saurais assez remercier Mme le Professeur Monique Hirschhorn de m’avoir guidée tout au long de ce travail, et d’avoir contribué à ma formation intellectuelle depuis mon

épines : il n’y a pas de plaisir sans peine. Il y a loin de la coupe aux lèvres : du désir à sa réalisation, il y a bien des obstacles. Jeter de la poudre aux yeux : chercher à paraître plus que l’on est. Jeter le bébé avec l’eau du bain : perdre de vue l’essentiel. Jouer l’Arlésienne : être celui qui occupe tous les esprits, mais qui ne se montre pas. Jouer les Cassandre : être un oiseau de mauvais augure, prophétiser un malheur. La bailler belle : chercher à faire croire l’incroyable. Lâcher la proie

Tout arrive et ce fut à mon tour de devenir brigadier vers la fin de ce même mois d’août. On m’envoyait souvent avec cinq hommes, en liaison, aux ordres du général des Entrayes. Ce chef était petit de taille, silencieux, et ne paraissait à première vue ni cruel, ni héroïque. Mais il fallait se méfier... Il semblait préférer par-dessus tout ses bonnes aises. Il y pensait même sans arrêt à ses aises et bien que nous fussions occupés à battre en retraite depuis plus d’un mois, il engueulait tout le monde

Tout arrive et ce fut à mon tour de devenir brigadier vers la fin de ce même mois d’août. On m’envoyait souvent avec cinq hommes, en liaison, aux ordres du général des Entrayes. Ce chef était petit de taille, silencieux, et ne paraissait à première vue ni cruel, ni héroïque. Mais il fallait se méfier... Il semblait préférer par-dessus tout ses bonnes aises. Il y pensait même sans arrêt à ses aises et bien que nous fussions occupés à battre en retraite depuis plus d’un mois, il engueulait tout le monde

Tout arrive et ce fut à mon tour de devenir brigadier vers la fin de ce même mois d’août. On m’envoyait souvent avec cinq hommes, en liaison, aux ordres du général des Entrayes. Ce chef était petit de taille, silencieux, et ne paraissait à première vue ni cruel, ni héroïque. Mais il fallait se méfier… Il semblait préférer par-dessus tout ses bonnes aises. Il y pensait même sans arrêt à ses aises et bien que nous fussions occupés à battre en retraite depuis plus d’un mois, il engueulait tout le monde

Tout arrive et ce fut à mon tour de devenir brigadier vers la fin de ce même mois d’août. On m’envoyait souvent avec cinq hommes, en liaison, aux ordres du général des Entrayes. Ce chef était petit de taille, silen cieux, et ne paraissait à première vue ni cruel, ni héroïque. Mais il fallait se méfier... Il semblait préférer par-dessus tout ses bonnes aises. Il y pensait même sans arrêt à ses aises et bien que nous fussions occupés à battre en retraite depuis plus d’un mois, il engueulait tout le monde

juridiction »[21]. La place importante reconnue à la morale, liée à l’influence de la philosophie stoïcienne sur les jurisconsultes romains, notamment Ulpien, n’est plus acceptée aujourd’hui[22]. La prétention morale de rendre les hommes bons n’est plus vue comme une fonction essentielle du droit. L’idéalisme est aujourd’hui exclu et remplacé par le positivisme. Le droit est devenu si technique et si complexe en certaines branches, et si marqué par des rapports de force entre intérêts

provoquer une crise politique. Cette pénombre vient de ce qu’Athènes n’est encore qu’une cité relativement obscure au moment où la Grèce sort des âges sombres après le chaos de la chute du monde mycénien. Elle ne participe pas au grand mouvement de colonisation du VIIIe siècle, ni au mouvement culturel, ni aux bouleversements politiques que constituent la tyrannie, la transformation de l’armée en armée de hoplites, à la tyrannie. Elle apparaît vraiment sur la scène historique grecque au VIe siècle. Cette