La Comtesse aux pieds nus

à l’aube, il y en eut là près de trois pieds. La rue dormait encore, emparessée par la fête de la veille. Six heures sonnèrent. Dans les ténèbres, que bleuissait la chute lente et entêtée des flocons, seule une forme indécise vivait, une fillette de neuf ans, qui, réfugiée sous les voussures de la porte, y avait passé la nuit à grelotter, en s’abritant de son mieux. Elle était vêtue de loques, la tête enveloppée d’un lambeau de foulard, les pieds nus dans de gros souliers d’homme. Sans doute

Anderson (1971) Le prince de New York (1981) Daniel (1983) Les coulisses du pouvoir (1982) Ascenseur pour l’échafaud (1958) Zazie dans le métro (1959) Le voleur (1967) Le feu follet (1968) Le petite (1978) L’aventure de Madame Muir (1947) La comtesse aux pieds nus (1954) Cléopâtre (1963) Le limier (1972) L’appât (1953) L’homme de l’ouest (1958) Le Cid (1963) La chute de l’empire romain (1964) Pretty Woman (1994) Lettre de Sibérie (1957) La Jetée (1962) Le choc des mondes (1951) Deux hommes à Manhattan

l’aube, il y en eut là près de trois pieds. La rue dormait encore, emparessée par la fête de la veille. Six heures sonnèrent. Dans les ténèbres, que bleuissait la chute lente et entêtée 5 des flocons, seule une forme indécise vivait, une fillette de neuf ans, qui, réfugiée sous les voussures de la porte, y avait passé la nuit à grelotter, en s’abritant de son mieux. Elle était vêtue de loques, la tête enveloppée d’un lambeau de foulard, les pieds nus dans de gros souliers d’homme. Sans

croit en premier à son récit et à son identité ? ᕦ Que se passe-t-il ensuite jusqu’à son arrivée à Paris ? ᕧ Avec qui sa femme s’est-elle remariée ? Pour quelles raisons ? ᕨ Quel arrangement Derville propose-t-il aux deux époux ? ᕩ Pourquoi la Comtesse refuse-t-elle ? µ Comment le colonel découvre-t-il qu’il a été trahi ? Que devient-il alors ? Activité n°2 – Frise chronologique Pour bien commencer cette nouvelle séquence, vous allez devoir réactiver vos connaissances historiques de la première

l'amertume et la désillusion de l'observatrice qui personnifie les peupliers (ils « grelott[ent] », leurs branches « trembl[ent] ») et recourt au lexique de la tristesse et de la maladie : «feuilles mortes », « maigreur grelottante des peupliers presque nus », « Les branches grêles tremblaient », « une pluie incessante et triste à faire pleurer », les « dernières feuilles [...] tombaient». Le paragraphe suivant parlera même de « chambre d'un mourant » et de « douloureux soupir d'agonie ». Suggestive évocation

pas riche, j'ai plus de coquetterie... J'écris sur du papier parfumé à la peau d'Espagne, du beau papier, tantôt rose, tantôt bleu pâle, que j'ai collectionné chez mes anciennes maîtresses... Il y en a même sur lequel sont gravées des couronnes de comtesse... Ça a dû lui en boucher un coin. Octave Mirbeau, Le Journal d'une femme de chambre, 1900 1) Relevez les indications spatio-temporelles. Quelle est leur fonction ? Quels sont les autres détails qui donnent l'impression de la réalité ? 2) En

poules dans la cour caquètent L'aube au ciel fait de roses plis L'amour chemine à ta conquête Mars et Vénus sont revenus Ils s'embrassent à bouches folles Devant des sites ingénus Où sous les roses qui feuillolent 18 De beaux dieux roses dansent nus Viens ma tendresse est la régente De la floraison qui paraît La nature est belle et touchante Pan sifflote dans la forêt Les grenouilles humides chantent Beaucoup de ces dieux... Beaucoup de ces dieux ont péri C'est sur eux que pleurent les saules Le

joli Les poules dans la cour caquètent L'aube au ciel fait de roses plis L'amour chemine à ta conquête Mars et Vénus sont revenus Ils s'embrassent à bouches folles Devant des sites ingénus Où sous les roses qui feuillolent De beaux dieux roses dansent nus Viens ma tendresse est la régente De la floraison qui paraît La nature est belle et touchante Pan sifflote dans la forêt Les grenouilles humides chantent Guillaume Apollinaire BEAUCOUP DE CES DIEUX ONT PÉRI C'est sur eux que pleurent les saules Le

peinture hybride, influencé par son maitre David, privilégiant la ligne et le dessin, et pourtant se dégageant petit à petit des règles imposées, en faisant onduler son dessin, en allongeant les formes. Les portraits de Madame de Senonnes et de la Comtesse d’Haussonville témoignent du goût de l’artiste pour la composition et le dessin, centrant sa peinture sur les modèles dans la lignée néoclassique. Cependant la touche de couleur, les accessoires et l’utilisation du miroir, donnant une double perspective

beauté qui est « un filon d'or que l'on trouve dans les plus ignobles veines », etc. Renvoyons aussi au poème liminaire de la main même de l'empereur, dont l'âme « hôte et compagne du corps », pourtant le quitte vers des « lieux livides, rigides et nus ». C'est donc une unification de ses propres antagonismes que tente Hadrien par l'écriture, à l'instar de son œuvre politique, celle d'une pluralité dans un seul empire.  Contact du philhellénisme et de l'esprit latin On trouve chez Hadrien une