La Comédie Classique Dans Les Fourberies De Scapin

s’improvise diamantaire avant de partir plusieurs années au Venezuela, « dans l'espoir de faire prospérer ses affaires6 », d'où il revient rongé par la tuberculose avant de mourir seul en Espagne en 1934. Sa mère, en revanche, est le premier professeur de comédie de Louis : « Il arrivait à ma mère de me courser autour de la table en criant « Yé vais té touer ». Dans sa façon d’être et d’agir, elle possédait, sans le savoir, le génie des planches. » — Louis de Funès, de Funès et de Funès 2005, p. 38

ci-après Molière dans le rôle de César dans La Mort de Pompée, peint par Nicolas Mignard (1658). Collection Comédie-Française de Paris. Nom de naissance Jean-Baptiste Poquelin Autres noms Molière Activités Comédien et dramaturge Naissance Baptisé le 15 janvier 1622 Rue Saint-Honoré, Paris Décès 17 février 1673 (à 51 ans) Rue de Richelieu, Paris Langue d'écriture français Genres comédie, comédie-ballet modifier Consultez la documentation du modèle L'inscription que l'on peut lire aujourd'hui

Molière a contribué au mythe, mais son héros en a reçu en retour un pouvoir de séduction inégalé. Il y a entre le mythe et l’œuvre de Molière échange réciproque de services. On ne saurait traiter du thème de Dom Juan sans se référer à la comédie de Molière, mais la comédie de Molière n’est qu’une pierre qui entre dans la construction d’un édifice destiné par définition à rester inachevé. Si l’on consulte les dictionnaires, on apprend qu’un mythe se définit par son caractère fabuleux et par sa valeur

gentillhomme » (comédie ballet, Vincent Dumestre / Le Poème harmonique, 2 DVD, Alpha productions, 2004) Marin Marais*, (chants populaires) Arts du spectacle vivant (théâtre) Monteverdi (« Orfeo », chœur des nymphes et des bergers)* A la claire fontaine*, Frère Jacques, J’ai vu le loup Amis sur cette terre (D. Friderici, mort en 1638)* Molière : « Le médecin malgré lui » (cf opéra de Gounod) « Le bourgeois gentilhomme » (cf musique de Lully) « L’avare », « Les fourberies de Scapin »…

frustré : il peut être l’expression d’un sadisme collectif qui renforce les préjugés du groupe, le pouvoir des castes, ou les hiérarchies sociales. C’est dans cette perspective, mais en l’inversant, qu’il faut resituer le plaisir satirique propre aux comédies de mœurs, à la littérature polémique, aux sketches politiques, etc. Il s’agit très souvent, de la part d’un auteur qui ironise ou qui fait rire, d’une réponse personnelle à l’oppression du groupe. Oppression qui peut prendre la forme d’une mode passagère

« Grand siècle » français. La période que l’on nomme « classique » recoupe le règne de Louis XIV, soit la seconde moitié du XVIIème siècle. Le Roi Soleil encourage l’effervescence artistique dans tous les domaines et veut concurrencer le baroque italien. Le culte de la perfection antique des « classiques » rejoint donc la volonté de grandeur et de prestige du monarque. Les valeurs classiques. Les auteurs et artistes « classiques » ne se nomment pas ainsi. Le terme n’apparait qu’a posteriori

rêvait de jouer la tragédie, faisait rire et se découvrait un talent étonnant pour la comédie. Il devint bientôt le chef de la troupe dont les protecteurs les plus éminents furent le duc d’Épernon, gouverneur de Guyenne (1646), et le prince Armand de Conti, gouverneur du Languedoc qui, alors fieffé libertin, l’accueillit dans sa résidence de Pézenas de 1650 à 1656. Ils jouaient des tragédies ou de grandes comédies accompagnées d’une farce. Comme le répertoire comique était très mince, il se fit auteur

d'arrogance. 11. Peut-on d’ores et déjà identifier le genre de la pièce ? Peut-on ici parler d’une exposition « comique » ? Justifiez votre réponse par des références précises au texte. Seule la scène 3 permet de situer la pièce dans le genre de la comédie, essentiellement par le biais du comique de mots (voir question 9) et de caractère (les deux jeunes filles sont deux poseuses, Gorgibus est un personnage haut en couleur). La pièce commence sur un mode à la fois dramatique (l'affront fait aux deux

pour situer l'action, identifier les personnages, reconnaître le conflit. On distingue quatre types d'exposition.   II- Le monologue du héros : Malgré la critique du siècle classique qui condamne ce procédé, la tragédie utilise souvent le monologue du héros dans la scène d'exposition. En revanche, la farce et la comédie y ont recours sans difficulté, le monologue étant source de rire. Aragan : Ah! monsieur Fleurant, tout doux, s'il vous plait; si vous en usez comme cela, on ne voudra plus être

Caprices de Marianne (1833) ; Fantasio (1834) ; Lorenzaccio (1834) ; ONBP (1834) * Poèmes : Contes d’Espagne et d’Italie (1829) ; Rolla (1833) ; Les Nuits (1835). * Dramaturge : il écrit des comédies, mais aussi des drames, et des proverbes ; il se libère des règles de la dramaturgie classique, comme les écrivains romantiques (abandon de la règle des trois unités, mélange des genres et des registres). Ses héros, souvent des débauchés et des idéalistes, sont profondément humains et sont des