La Courbe De Tes Yeux

Pierre de Ronsard Le 17ème siècle : « La fille » de Jean de La Fontaine Le 18ème siècle : « Aveu d’une femme » de Marceline Desabordes-Valmore Le 19ème siècle : « Mon rêve familier » de Verlaine Le 20ème siècle : « La Courbe de tes yeux » de Paul Eluard Poème du 16ème siècle « Sonnet à Hélène » Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant : "Ronsard me célébrait du

l'immondice de son âme, mais de cela elle vous en parlera plus tard. La très belle a un corps fin, aux courbes fluides et à la taille délicatement marquée, à la peau diaphane, marbrée légèrement du bleu de son réseau veineux. Cette perfection bien trop pure à ses propres yeux, elle l'avait altérée par les larges brûlures noires d'un des poisons qu'elle avait savamment créé. Ainsi de larges courbes se dessinent sur une partie de ses cuisses,puis ses hanches, enserrent sa taille et ses cotes, habillent

dire que l’amour est la poésie des sens. Les poèmes choisis sont : -espérance de Pierre Corneille, 17e siècle -perdu au jeu de Pierre Corneille, 17e siècle -dans vos yeux de Gaston Couté, 19e siècle - j’ai presque peur en vérité de Paul Verlaine, La bonne chanson, 1870 -la courbe de tes yeux de Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1926 - toi de Esther Granek 1978 -l’ombres des anges de Isaac Lerutan, 2009 -a jamais de Chloe Douglas, 2010 -a ma fée de Christophe Bregaint

ce qui est beau. Ainsi, Paul Eluard actualise les traditions du blason lyrique. Au vers 1 du poème « La courbe de tes yeux » , « la courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur » indique clairement qu'il s'agit d'une déclaration d'amour. La personnification de la forme de ses yeux laisse penser à la capturation et l'encerclement du cœur de l'auteur. L'isotopie du tour et de la courbe de ses yeux renforce cette métaphore : l'auteur renouvelle le patron médiéval du blason dans le jeu poétique de l'amour

qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux. J'arrive tout couvert encore de rosée Que le vent du matin vient glacer à mon front. Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée Rêve des chers instants qui la délasseront. Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête Toute sonore encore de vos derniers baisers ; Laissez-la s'apaiser de la bonne tempête, Et que je dorme un peu puisque vous reposez. Paul Eluard , « La courbe de tes yeux » La courbe de tes yeux

entre le beau et le laid tout comme entre les « fleurs » et le « mal ». Charles Baudelaire multiplie les apostrophes et les noms romantiques, pour montrer la beauté qu'incarne la femme "ô reine des grâces, soleil de ma nature, mon ange, étoile de mes yeux ». A la strophe 8, le poète cherche à créer une réalité idéale en s'appuyant sur la réalité elle-même v29 "Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve", puis aux v30-31 "Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve, Une ébauche lente

représenter une scène comme si le spectateur l’avait sous les yeux : d’où l’importance des détails, du mouvement (qui est aussi rendu dans le rythme et les sonorités des vers : voir le vers 1520 par exemple). ¾ Mais les notations auditives sont également très employées, pour saturer l’univers perceptif du spectateur. ¾ Un spectacle baroque ? On pourrait presque parler de baroque tant la description du monstre privilégie la ligne courbe (Sa croupe se recourbe en replis tortueux), la violence

intitulé pouvoir tout dire. Ils témoignent de l'amour que les lois relatives, de sa confiance en l'être humain. Il considère la poésie comme un art majeur, qui fait évoluer. Le recueil capital de la douleur : contient le fameux poème : « la courbe de tes yeux » dédiés à gala, sa première épouse. Un autre poème d'amour est dédié à Dominique, sa troisième femme. En 1938, il a écrit « la victoire de Guernica ». Pour dénoncer la barbarie mais aussi mettre en avant une lueur d'espoir. Enfin, dans

Analyse d’image, Le Cri, Munch Ce tableau représente un humanoïde, la bouche grande ouverte, les yeux écarquillés et les mains sur ses oreilles, au beau milieu d’un pont sous lequel on distingue une sorte de lac sur un soleil couchant. On peut également apercevoir deux silhouettes humaines dans le fond du tableau. L’image n’est pas très nette, mais laisse deviner ces éléments. Tentons donc d’analyser l’œuvre pour décrypter son message. La composition est assez simple, elle possède un point

de 13. « Le vieil ouvrier entra, courbé, roidi, la face muette. - Asseyez-vous là, mon brave homme, dit la blanchisseuse. Vous voulez bien manger avec nous, n'est-ce pas ? Il hocha simplement la tête. Il voulait bien, ça lui était égal. - Hein ! autant lui qu'un autre, continua-t-elle, baissant la voix. Il ne mange pas souvent à sa faim. Au moins, il se régalera encore une fois... Nous n'aurons pas de remords à nous emplir, maintenant. Goujet avait les yeux humides, tant il était touché. Les