La Crise Des Fusées De Cuba

américains. Dans le même temps, les Américains apportent leur soutien à des syndicats dissidents des syndicats communistes (création de FO face à la CGT). Les problèmes financiers en Europe et Asie font craindre une extension du communisme et une crise économique pour les Etats-Unis par manque de débouchés. Aussi, le 5 juin 47, le secrétaire d’Etat Marshall propose une aide financière (12 milliards de dollars entre 1948 et 1952 dont 26 % pour la Grande-Bretagne et 20% pour la France) aux pays en

000 en 1965, 518 000 en 1969], bombardements, napalm…) en août 1964. Celleci provoque l’embrasement de toute la région, comme au Laos ou encore au Cambodge où les Khmers rouges attaquent Lon Mol (qui a remplacé le roi Sihanouk). Cette guerre est une crise morale pour les EU qui s’enlisent dans la guérilla. La Chine entre dans le système international L’isolement de la Chine et les échecs de sa politique extérieure en Asie favorisent une ouverture à l’étranger. Son poids démographique, économique

une Europe qui manque de tout s’accroît dangereusement : avant la fin 1947, l’Europe aura dépensé ses derniers dollars. D’où un double danger : - les E-U risquent de se retrouver isolé dans leur prospérité dans un monde appauvri, d’où un risque de crise économique aux E-U, - on est persuadé que la misère est le meilleur terreau de l’expansion communiste. D’où l’idée de lancer un vaste plan d’aide pour l’Europe. Marshall pense qu’il faut aller vite. En juin 1947, le nouveau secrétaire d’État américain

communiste dont la masse territoriale atteint 60 % des terres émergées ! Le modèle soviétique est à l’apogée de son prestige dans les années 1950-1960 : sur tous les continents naissent des guérillas marxistes qui parfois s’emparent du pouvoir comme à Cuba en 1962. L’URSS incarne alors la « patrie du socialisme ». Son prestige est relayé en Occident par les puissants partis communistes de France et d’Italie qui possèdent d’efficaces organes de presse et d’édition. Beaucoup d’intellectuels, sans toujours

Khroutchev (1894-1971), le monde semble entrer dans une phase d’apaisement qui a été qualifiée de coexistence pacifique, ce qui n’empêche pas que cette phase soit marquée par des crises graves (la construction du mur de Berlin en 1961 et la crise des fusées de Cuba en octobre 1962). ♣ De 1963 à 1975, on a pu parler de détente pour qualifier les relations des deux blocs. En réalité cette détente vise surtout la situation en Europe comme nous aurons l’occasion de le voir ; dans la réalité les tensions

nouvelle stratégie diplomatique fondée sur la recherche d'une solution en cas de crise par la négociation. De ce fait, de nombreux accords à la fois politiques, militaires et commerciaux se développent dans le but de maintenir l'équilibre de la Terreur, et d'apaiser les tensions apparues lors de la crise de Cuba, en 1961. Lors de cette crise, ayant pour origine la construction de rampes de lancements de fusées depuis Cuba, qui pouvait facilement atteindre des lieux stratégiques du territoire américain

(conférences de Yalta et de Postdam), les désaccords liés à la réorganisation géopolitique de l’Europe (sort de l’Allemagne vaincue notamment) enveniment les relations entre les deux pays. D’emblée nous assistons à une rupture de fait en 1948 lors de la crise de Berlin. STALINE* et TRUMAN* sont concernés. Cette rupture dessine rapidement une division géopolitique européenne et très vite mondiale. Elle s’articule autour de deux blocs (on parle de monde bipolaire), chacun polarisé autour d’une des deux supers

guerre de Corée II. De la coexistence pacifique aux paroxysmes de la guerre froide (1953-1962) A. L’accord de neutralité de l’Autriche B. «L’esprit de Genève» C. La répression de l’insurrection hongroise D. La construction du mur de Berlin E. La crise de Cuba III. De la détente au regain des tensions (1962-1985) A. L’Ostpolitik de Willy Brandt B. L’entente Est-Ouest C. L’écrasement du Printemps de Prague D. La guerre du Viêt Nam E. L’expansionnisme soviétique F. La course aux armements et la «guerre

1962 ; toute proche des Etats-Unis, l’île de Cuba où Fidel Castro a pris le pouvoir devient, entre 1958 et 1961, un allié remarquable pour l’URSS. La coexistence pacifique, annoncée par « M. K. », correspond à la volonté chez les deux supergrands de modifier leur image, ce qu’illustrent les voyages de Khrouchtchev en Occident et la « nouvelle frontière » définie par Kennedy. Parfois ils peuvent même apparaître alliés de circonstance, comme lors de la crise de Suez (1956) où, dans le cadre de l’ONU,

grands illustrés par la rencontre entre Eisenhower et Khrouchtchev en 1959 et permet en 1956 une prise de position commune dans le cadre de la crise de suez. Toutefois la portée de cette accalmie est à relativiser. Non seulement elle n'entraîne pas de relâchement de la pression de Moscou sur les démocraties populaires (telle qu'on peut le voir avec la crise hongroise en octobre 1956), mais la question du statut de Berlin reste toujours aussi critique. Affaibli par le politburo (qui lui reproche la