La Création Poétique Est Elle Toujours Contre

au moyen-âge avec les troubadours, ou de nos jours avec des poètes tels que Jacques Prévert, Louis Aragon ou encore Paul Eluard, la poésie lyrique a toujours servi au poète à exprimer ses sentiments le plus souvent mélancoliques, tel que l’amour, le malheur, le désespoir, le doutes ou les craintes. Certains affirment même que l’inspiration poétique dépend de la souffrance, comme le dit Musset : "Les plus désespérés sont les chants les plus beaux". Anna de Noailles dit dans son recueil «  J’écris »

précis, mais à travers la diversité de leurs attitudes, quelques préoccupations communes les unissent solidement. Tous tombent d'accord pour affirmer la grandeur de la création littéraire. Tous font aussi de la psychologie du sujet le centre de leur analyse. Cette célébration de la littérature et de l'individu est en fait une défense contre un sentiment de malaise, plus ou moins avoué, dans une société où la guerre et ses suites font naître des interrogations multiples. A partir des années '30, la plupart

manifestes* * Tout mouvement requiert son manifeste, c'est à dire un texte établissant sa doctrine et sa poétique. * **a) "Racine et Shakespeare" de Stendhal* * *Stendhal est l'émissaire d'un mouvement libéral qui préconise autant la liberté politique que littéraire. En 1824, dans le polémique Racine et Shakespeare, il défend le "romantique" Shakespeare contre le classique Racine. Il est contre la tragédie classique. Il propose une définition du Romantisme qu'il appelle "Romanticisme". Cette

comment comprendre et répondre à la question de savoir si la poésie qui ne se prend pas au sérieux est vraiment de la poésie ? Cela signifie-t-il que les poèmes fantaisistes ne sont pas des poèmes ? La poésie engagée ferait partie au contraire du genre poétique ; Comment considérer la poésie, est-elle nécessairement sérieuse ? Peut-elle s’accommoder de fantaisie et d’humour ? Devons-nous comprendre qu’il s’agit en fait d’une question de ton ? N’y aurait-il pas une manière plus nuancée d’évoquer la poésie

I. Un recueil dans la tradition poétique A . Des topoï classiques Automne : - « Automne » - « Rhénane d’automne » - « Automne malade » - « Colchiques » Tempus fugit – vita flumen: • topos très utilisé par les auteurs de la Pleïdade (cf : « je n’ai plus d’os » de Ronsard ) • l’élément liquide qui s’écoule → « Le pont Mirabeau » « sous le pont Mirabeau coule la seine / […] Les jours s’en vont je demeure » + octosyllabe = forme classique • Chez Apollinaire, le temps est linéaire et fatal

couronné d'épine ; Son luth à terre était gisant, Sa pourpre de couleur de sang, Et son glaive dans sa poitrine. Je m'en suis si bien souvenu, Que je l'ai toujours reconnu A tous les instants de ma vie. C'est une étrange vision, Et cependant, ange ou démon, J'ai vu partout cette ombre amie…. Alphonse de Lamartine dans Harmonie poétiques et religieuses (1830) dit sa ferveur spirituelle et reflètent son admiration pour la symphonie de l'univers, telle que la beauté des paysages italiens dans

Élégies majeures, 1979 Médaille d’or de la langue française, il reçut également des prix tels que: * grand prix international de poésie de la Société des poètes et artistes de France et de la langue française, 1963 * médaille d’or du mérite poétique du prix international Dag Hammarskjoaeld, 1965 * grand prix littéraire international Rouge et Vert, 1966 * prix de la Paix des libraires allemands, 1968 * prix littéraire de l’Académie international des arts et lettres de Rome, 1969

Théophile Gautier Gérard de Nerval Alexandre Dumas Alfred de Vigny Alphonse de Lamartine Jacques Michelet Les textes manifestes du Romantisme. Tout mouvement requiert son manifeste, c'est-à-dire un texte établissant sa doctrine et sa poétique. a) Racine et Shakespeare de Stendhal de 1824 b) Préface de Cromwell de Victor Hugo de 1827 Constances du Romantisme français 1. Le "moi"  Primauté à la poésie lyrique, au journal intime, à L'autobiographie  Textes à la première personne

http://www.apef.org.pt/carnets/2009/cabral.pdf ISSN 1646-7698 “LE PASSEUR D’EAU” D’EMILE VERHAEREN A la confluence d’une nouvelle E(s)th(ét)ique MARIA DE JESUS CABRAL FCT / Universidade Aberta mariajesu@gmail.com Résumé Dans l’itinéraire poétique d’Emile Verhaeren, “Le Passeur d’eau”, ainsi que la série des Villages illusoires, apparaissent à bien des égards comme des poèmes de transition, entre la première “Trilogie noire” toute empreinte du pessimisme schopenhauerien, et la nouvelle E(s)th(ét)ique

bouleversent toute l’Europe. Mouvement : Le Romantisme 1800 à 1850 Définition du romantisme : Le mouvement romantique exprime un sentiment de révolte contre l’ordre établi, auquel il oppose l’exaltation d’un moi intime et lyrique. Lyrime : expression de soi Les principes du mouvement : * Se libérer des règles classiques pour la liberté de création (règle des trois unités ; temps, lieu, action) * Exprime les passions du moi et texte fondé sur le lyrisme (expression de sa propre souffrance)