La Dictée Nathalie Sarraute

donnée en 1924 par André Breton, le Surréalisme est un « automatisme psychique pur par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée». Il s'agit donc d'une véritable «dictée de la pensée», composée «en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique et morale ». Se réclamant de Sade, de Rimbaud, de Mallarmé, d'Apollinaire, de Roussel et surtout de Lautréamont, l'auteur des

ou l’autre. Ils écrivent des fictions qui relatent des trente premières années de ce siècle. La droite et la gauche se radicalisent, hormis les écrivains les intellectuels choisissent leur camp politique. Certains d’entre eux aspirent au fascisme dicté par le culte du chef. La jeunesse de l’époque embrasse aussi cette idéologie, quand la crise fait rage, il faut désigner un bouc émissaire. Grâce aux récits de la première guerre mondiale, les jeunes rêves, ils rêvent de la camaraderie, de la discipline

artistique qu'André Breton définit dans le premier Manifeste du Surréalisme comme « automatisme psychique pur, par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale ». - Breton (Manifestes du Surréalisme). - Éluard (Ralentir Travaux). - Aragon (Aurélien). • L’Existentialisme et le théâtre

Poèmes en prose - Vers libre - Symboles à travers les images poétiques - Vers impair et recherche de la musicalité - Harmonie suggestive qui joue sur les sonorités - Un langage énigmatique - Ecriture Automatique qui consiste à écrire sous la dictée de l’inconscient, jeux surréalistes, collages, calligrammes, associations d’idées, d’images. Métaphores-choc - Refus des structures traditionnelles (actes, scènes) monologues, non-sens, répétitions, incohérences - Importantes didascalies -

écriture les multiples aspects de sa conscience. II. La notion de héros Un personnage romanesque est souvent héroïque, il n'est jamais un héros. Ce dernier accomplit avec une constance exemplaire un destin décidé par les dieux ou un dessein dicté par le devoir. Œdipe et Antigone, Achille et Ulysse, Lancelot et Siegfried, Hamlet et Macbeth ont en commun l'invariabilité : sauf en de rares moments de faiblesse ils vont dans le sens d'une même éthique supra ou extra-humaine. Le « héros de roman »

36 HISTOIRE DES ARTS La représentation du lien mère-enfant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 AUTOUR D’UNE ŒUVRE Enfance, Nathalie Sarraute . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 CORRIGÉ DES QUESTIONNAIRES ET EXERCICES . . . . . . . . . . . .

de Sartre sur lui-męme. Le regard extérieur (seul) et "amical" de la mčre. NATHALIE SARRAUTE : L’ERE DU SOUPCON L’čre du soupçon « Sous-conversation » : Nathalie Sarraute et l’anti-roman Avec la disparition de Nathalie Sarraute, décédée en 1999, il semble que ce soit la derničre forme romanesque qui s’efface avec elle. Maître d’śuvre de l’anti-roman, selon la formule célčbre de J.P. Sartre, Nathalie Sarraute a appartenu, avec d’autres nouveaux romanciers, bien sűr, au courant littéraire

Bonnefoy reproche aux mots le fait qu’ils ne puissent que saisir une apparence de la réalité, et cherche par sa poésie à dépasser cet obstacle. Cette préoccupation par rapport à la justesse de la langue se retrouve aussi chez des romanciers comme Nathalie Sarraute. Si elle écrit définitivement des romans, ceux-ci rendent aussi compte d’un certain désarroi face aux mots, qui parfois ne peuvent exprimer la totalité d’un ressenti. Ainsi, dans Enfance, alors qu’elle tente d’évoquer un moment d’extase enfantine

D'autres se réunissent sous l'étiquette du « nouveau roman » et réfutent les conventions du genre romanesque. Ils refusent l'idée d'une intrigue linéaire réaliste, l'analyse psychologique des personnages et les idées. Les auteurs concernés sont Nathalie Sarraute, Alain Robbe-Grillet, Michel Butor, Claude Simon, Marguerite Duras. Pour eux, le roman n'est plus « l'écriture d'une aventure mais l'aventure d'une écriture ». On s'intéresse moins à la signification au profit de la pratique et de la réflexion

Prise de vue Un personnage romanesque est souvent héroïque, il n'est jamais un héros. Ce dernier accomplit avec une constance exemplaire un destin décidé par les dieux ou un dessein dicté par le devoir. Œdipe et Antigone, Achille et Ulysse, Lancelot et Siegfried, Hamlet et Macbeth ont en commun l'invariabilité : sauf en de rares moments de faiblesse ils vont dans le sens d'une même éthique supra ou extra-humaine. Le « héros de roman », par contre, obéit à la loi du changement. Il suit un itinéraire