La Domination masculine

s’installe, puis s’impose une domination sociale. La différence biologique, plus précisément anatomique des organes sexuels invite la société à construire des pensées non naturelles, qui avec le temps deviendra naturelle et intériorisée. Pour ainsi dire, le phallus étant supposé être droit, dressé, dessine l’image d’un corps droit masculin, s’opposant alors à la construction d’un féminin courbe, tordue. Cette perception dominatrice des organes sexuels masculins en pâtie sur les rapports sexuels

Extrait : La Production des Grands Hommes. Pouvoir et domination masculine chez les Baruya de Nouvelle-Guinée Maurice Godelier Introduction : Maurice Godelier débute sa carrière comme philosophe mais considère qu’après l’agrégation, un philosophe doit savoir autre chose que la philosophie pour savoir philosopher. Il décide alors de recommencer des études et de se former en économie politique. Il entre ensuite à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes où il deviendra maître-assistant de Claude Levi-Strauss

des droits égaux à ceux des citoyens de sexe masculin. Situé dans le préambule , ce texte provocateur se caractérise par un ton de défi . L’auteure y remet en question la domination masculine en insistant sur son caractère illégitime. Comment O de Gouges défend-elle ici la cause des femmes ? Dans un premier mouvement, elle questionne l'illégitimité de cette domination , Ensuite , elle se sert de l'exemple de la nature pour contester cette domination et enfin, dans un dernier mouvement, elle critique

ses recherches approfondis sur la tribu des Buruya de Nouvelles Guinées. Dans ce chapitre, Godelier explique qu'il y a une forme de hiérarchie au sein de la tribu et qu'elle est couronnée par une domination des hommes sur les femmes. Cela, avant l'arrivée des colonisateurs en 1960. Domination masculine qui perdurera après la fin de la colonisation en 1975, transformé par l'impact de la colonisation. Partie 2 : Mise en perspective En France, malgré l'ordonnance du 21 avril 1944 qui prévoit que « Les

marque le caractère contingent (pas nécessaire) de la féminité : « on ne naît pas femme, on le devient ». Il n’existe pas de nature féminine préétablie qui justifie la ségrégation. Les différences anatomiques ne suffisent pas à justifier la domination masculine. « Ce n’est pas l’infériorité des femmes qui a déterminé les insignifiance historique, mais c’est leur insignifiance historique qui a déterminé leur infériorité ». Les femmes comme les hommes intériorisent cette infériorité. Simone de Beauvoir

féministe (antérieur à mai 68) « féminin, masculin, avenir » (FMA) elle explique qu’au sein de ce groupe elle était irritée par le fait qu’un des hommes du groupe lui expliquait que l’oppression des femmes était différente de celle des prolétaires, exploités, eux. Il y aurait ainsi une véritable exploitation et une simple oppression. Question que l’on retrouve beaucoup dans les mouvement de gauche : quelle priorité entre la domination de classe et la domination de genre (« de sexe » à l’époque) ? Interrogation

Sociologie du genre. Ouvrages : - Pierre Bourdieu : La domination masculine - Judith Butler : Trouble dans le genre (2005) - Simone de Beauvoir : Le deuxième sexe (1949) tome 1 et /ou 2 - Christine Delphy : L'ennemi principal (2 tomes) - Françoise Heritier : Masculin féminin la pensée de la différence 4 apports majeurs sur le genre : - faire éclater les visions essentialistes* de la différence des sexes (attribue des caractères immuables en fonction de leur sexe biologique*) - reconnaître

été nécessaire. L’objet de ce dossier est d’analyser plus précisément ces mécanismes d’imposition de normes au corps féminin (soit de la « féminité »), en s’appuyant sur les théories développées par Pierre Bourdieu, principalement dans « La domination masculin ». Nous tenterons ainsi de démontrer que cor« Le journal de Bridget Jones », emblématique du genre littéraire « chick lit » et se présentant comme un reflet de la femme contemporaine, nous servira de corpus et d’illustration. Ainsi

répressions à l'égard des revendications féminines jusqu'aux années 1830 2. Les journées révolutionnaires de juillet 1830 vont faire émerger de nouveaux 1 GHANDI, Tous les hommes sont frères, Gallimard, 1969 2 GUIONNET C. et NEVEU E., Féminins/Masculins: Sociologie du genre, Paris, Armand Colin, 2004, p.16 REMY M., Histoire des mouvements des femmes, L'Harmattan, 1998, p.17-24 RIOT-SARCEY M., « introduction », Histoire du féminisme, Paris, Editions La Découverte, 2008 mouvements où des femmes

biologie. Ex : garçon dit « efféminé ». Habitus : manière d’être, allure générale, tenue, disposition d’esprit. Toute cette socialisation précoce n’est possible que car « le genre précède le sexe » (Christine Delphy). Càd que les modèle, catégories masculins/féminins existent bien avant la naissance de chacun. On vient tous au monde dans une société avec ses valeurs et ses caractères sociaux. Soit, toute la construction de par la société précède l’arrivée concrète des enfants. C’est parce qu’il y a