Genre et rapports sociaux
Chapitre 1 : Filles/Garçons : Construire la différence.
I. Les trois grandes dimensions du concept de genre : rappel théorique
1/ Le genre comme construction sociale de la différence des sexes
La dimension sociale est élaborée par la société.
Il faut différencier « sexe social » et « sexe logique ».
La notion de sexe social dénaturalise avec l’identité biologique.
Bourdieu : « La naturalisation de phénomènes sociaux »
C'est-à-dire que l’on s’écarte d’une interprétation biologique.
En gros, « ce n’est pas parce qu’on nait avec un vagin que l’on nait avec une éponge dans la mais pour faire la vaisselle ».
Il y a des différences biologique mais la question est : qu’est ce qu’on en fait et est ce que ca sert. (Oui, les filles sont moins musclées que les hommes, c’est biologique ! Mais ce n’est pas pour autant qu’elles sont cantonnées à des tâches ménagères).
Le sexe social est comme le genre. On parle de dénaturalisation. C'est-à-dire que si ce n’est pas inné, ca veut dire qu’on a fait un travail de socialisation. « On fabrique des filles et des garçons. »
Le genre s’apprend avec la socialisation et l’intériorisation de normes. Ce genre se construit principalement au sin de la famille (mais pas que).
Le genre est donc la construction d’une différence.
2/ Le genre comme construction sociale de la hiérarchie des sexes
Comme tout rapport social, les rapports de genre sont hiérarchisés ce n’est pas neutre.
En effet, selon les Etats et les sociétés, les genres évoluent.
Les deux genres ne sont pas à égalité.
Par exemple, la femme est beaucoup plus associée à l’enfance qu’un homme. Et c’est dans les mœurs. Le congé de maternité par exemple. D’autant plus que les études pour s’occuper d’enfants sont beaucoup plus prisées par les femmes que les hommes.
Les femmes peuvent donc être valorisées dans l’environnement de la reproduction, etc…
Ex : Les vieux disent que ce sont les femmes qui détiennent le pouvoir car ce sont elles qui donnent la vie.