La Dot Nouvelle

nécessairement engagé * les œuvres originelles qu’il crée au fil même de ce processus de lutte. Ainsi conçue, la tradition devient une réalité dynamique et ouverte, s’affirmant comme la capacité d’une culture à s’adapter à des situations toujours nouvelles tout en conservant cependant une culture originelle. Elle est dans ces conditions culture constituante avant d’être culture constituée. C’est dans ce sens que nous concevons les sociétés gabonaises traditionnelles et que nous envisageons par conséquent

Toulouse ii | Chefs d’œuvre textiles d’aiguille ou de métier en faveur dans les sociétés nobles ou bourgeoises du Haut Languedoc au xviie siècle. Leurs incidences économiques et sociales particulières de 1590 à 1685 principalement et représentations d’un nouvel idéal social élitaire. | Julien | | 2007 | Panthéon-Sorbonne – Paris i | La gloire de Jean-Jacques Henner. Dimension historique et sociale d’une célébrité de la Troisième République (de 1870 à nos jours) | Tillier | | 2008 | Amiens | Histoire

progrès civiques et d’urbanismes (le droit de vote pour tous les hommes en 1848, l’éducation obligatoire de Jules Ferry en 1882, le plan Freycinet de 1879 (amélioration des transports)…) ont marqué le début d’une nouvelle ère dans les instituions comme celle de la famille qui a connu de nouvelles normes, règles et coutumes (ex : le mari s’occupe de son exploitation agricole et la femme travaille dans une manufacture en ville). Le fait social selon Emile Durkheim est un ensemble de manières d’agir, de

de la dot et éventuellement du dédommagement pour préjudices. En ce qui concerne le sort des cadeaux; en principe si la rupture des fiançailles est l’œuvre de la fiancée, elle restitue les cadeaux et les présents qu’elle a reçu. Si la rupture est le fait du fiancé; la fiancée peut garder les cadeaux et le fiancé n'est pas fondé à exiger la restitution des cadeaux. Si la dot a été avancé et que la rupture incombe au fiancé, la fiancée restitue la dot et le fiancé supporte la perte entre la dot remise

suffit pas à conférer à la femme le statut marital. Pour cela, il faut y ajouter la cohabitation La jeune mariée apporte également sa dot dans sa nouvelle famille. La dot n'est pas à proprement parler la propriété du mari : lorsque sa femme meurt sans enfants ou en cas de divorce par consentement mutuel, la dot doit être rendue. À défaut de remboursement de la dot, la terre est saisie. Le divorce sur l'initiative de l'épouse ne devrait normalement pas être permis : seul le tuteur pourrait demander

II. Le mariage proprement dit : Validité et Authentification A. Conditions de validité précédant le mariage • Les conditions communes a. La capacité matrimoniale et la tutelle matrimoniale b. La dot c. Le consentement mutuel ainsi que sa vérification par les deux Adouls d. L’absence d’empêchements légaux • Les conditions supplémentaires pour certains cas spécifiques a. Le mariage du mineur

conception va néanmoins évoluer à partir du 18ème siècle avec la philosophie des Lumières qui donne la priorité à l’individu sur le collectif et c’est véritablement à partir de là qu’on intègre l’amour dans les relations conjugales avec des exigences nouvelles. Tout d’abord, l’affranchissement de l’influence du groupe. Les époux se choisissent. On s’oppose au poids des familles. Il y aussi l’idée de l’intimité du couple. Il faut à tout prix éviter l’ingérence d’un élément extérieur dans la vie du couple

lecteur reste partagé entre une charmante idée de mariage et un soucis d’endettement soutenu par le champ lexical de l’argent « acheter, argent, payer, trois cent mille francs liquides, billets de banque, titres au porteur ». Aussi le titre de la nouvelle La Dot accentue ce thème difficilement conciliable avec la douce image du mariage, laissant alors supposer qu’il est question d’un mariage d’intérêt « il fallait, bien entendu, de l’argent pour la payer ; et Mlle Jeanne Cordier avait trois cent mille

importance particulière. Si autrefois le mariage était arrangé, de nos jours, c’est plutôt une affaire des conjoints. Naturellement, le mariage respecte des modalités et obéit à des normes qui ont évolué dans le temps et dans l’espace. En Afrique, la dot est une vieille tradition, encore qu’un prix soit versé pour le droit de prendre une épouse. Cette pratique est encore intensivement utilisée dans la société africaine contemporaine et a fait entrainer à la fois des voix pour et contre

Parallèlement à cet accord préliminaire entre les parties une seconde négociation, financière cette fois, est menée. Lors d'une rencontre entre les parents et même parfois amis des futurs époux, le montant de la dot est fixé. Le mariage ne peut avoir lieu sans que la femme apporte une dot qui, dans la bourgeoisie modeste, s'élève vers la fin du XVe siècle de 2500 à 3000 florins. Des règlements fixaient également la somme qu'elle ne devait pas dépasser. Si l’appât du gain incitait aisément un prétendant