La Double Inconstance

liberté des mœurs, sensuelle, parfois associée à la débauche, mais le libertinage est aussi une liberté  de pensée, émancipée des carcans de la religion, de la superstition. Dès la première scène de l’acte I, Sganarelle présente son maître sous ce double aspect du libertinage : il ne croit « ni Ciel, ni Enfer, ni loup-garou », il passe cette vie en « pourceau d’Épicure », c’est un « vrai Sardanapale ». Cette scène 2 est celle de l’entrée en scène de Dom Juan et, pour répondre à Sganarelle qui condamne

bourgeois sache reconnaître sa place dans la société et n'essaye pas d'en sortir. (voir P. Bénichou) 2 Grand cultures : Molière parle de 2 grand courants culturels. Le Baroque et le Classicism. Théâtre baroque Emotion, perception Illusion Inconstance, paradoxe, excès Complexité Théâtre classique Analyse intellectuelle Vraisemblance Unité de ton Simplicité Comme "L’Illusion comique", de Corneille cette pièce de Molière nous montre comment on peut jouer un rôle, créer une illusion

Certains thèmes deviennent récurant dans ses œuvres : l’analyse du sentiment amoureux, sa naissance, ses obstacles, l’argent et l’héritage. On peut citer par e xemple Le Jeu de l’amour et du hasard, La Double inconstance ainsi que les Fausses Confidences . Il aborde également des sujets plus philosophiques dans L’Ile des esclaves avec l’échange des statuts sociaux. L’intrigue des fausses

Carlet de Chamberlain de Marivaux, inspiré par la commedia dell'arte, écrit surtout pour la Comédie-Française et la Comédie-Italienne. Ses pièces de théâtres remportent pour certaines un grand succès populaire : La Surprise de l'amour en 1722, La Double inconstance en 1723 et Les Fausses confidences en sont quelques exemples. Il y est le plus souvent question d'amours légères, ce que l'on appellera plus tard le "marivaudage". Cependant, à cette apparente légèreté s'ajoute dans ses pièces une subtile critique

par Marivaux et jouait pour la première fois en 1715. Marivaux est un auteur de pièce de théâtre, notamment des drames et des comédies, mais il a aussi été romancier et journaliste. Il a aussi bien écrit des comédies sentimentales comme «La double inconstance», que des pièces beaucoup plus fondées sur l’aspect politique de l'époque comme celle ci. La pièce se déroule près d'un naufrage où plusieurs personnages s'échouent sur une île dans laquelle les rôles sont échangés, les maîtres deviennent valets

n’est plus porté par les dilemmes « cornéliens », mais par une effusion de sentiments des personnages de la haute noblesse, comme le fait Racine. Les deux hommes s’opposent à partir de 1660, et Corneille perdra définitivement la partie lors de la double représentation de Bérénice (racine) et de Tite et Bérénice (corneille). Il finit sa vie grâce à une pension royale demandée par Boileau. Caractéristiques de son œuvre : - Grand novateur du théâtre : privilégie la mise en scène et les illusions

un ton apparemment léger et badin. C’est la fausse désinvolture de cette lettre que nous étudierons avant d’en mettre au jour la véritable cruauté et de montrer en quoi elle est représentative de l’esprit libertin. Pb: En quoi cette lettre est double? I. Une feinte désinvolture a) Un refrain de chanson C’est surtout le refrain qui, en épiphore donne à cette lettre une apparence de gaieté, une feinte badinerie : « ce n’est pas ma faute » vient clore chaque court paragraphe composant la lettre

pourtant il n’est pas un auteur très contestateur, son théâtre reflète le début des fissures dans la société du 18e siècle. Marivaux écrit régulièrement, son théâtre est abondant. Ses comédies sont généralement centrées sur le jeu du double, c’est le cas dans La double Inconstance, Le jeu de l’amour et du hasard et Les fausses confidences . Les fausses confidences est une pièce de 3 actes écrite en prose, publiée en 1737. Dans celle-ci, il est question de

l’expression « du haut d’un haut col calciné » caractérisée par la double aspiration et l’allitération, suggère l’ascension difficile du mont qui fait perdre le souffle à cause des efforts répétés. On note également l’usage du présent de l’indicatif « découvre », « foudroie », venant se substituer à l’imparfait de l’indicatif « bandait », pour exprimer la soudaineté de la naissance de l’amour. De plus, l’idée se trouve renforcée par la double comparaison avec l’éclair et l’aigle, symboles de rapidité.

mit le monde sous ses lois,Pour dompter tout, se dompta quelquefois,Et devint proie au temps, qui tout consomme.Rome de Rome est le seul monument,Et Rome Rome a vaincu seulement.Le Tibre seul, qui vers la mer s'enfuit,Reste de Rome. O mondaine inconstance !Ce qui est ferme, est par le temps détruit,Et ce qui fuit, au temps fait résistance. Joachim DU BELLAY (1522-1560) Cors de chasse Notre histoire est noble et tragiqueComme le masque d'un tyranNul drame hasardeux ou magiqueAucun détail