La Fatalité Dans Oedipe

Commentaire composé sur le fantôme (La Voix) de La Machine infernale de Jean Cocteau Le fantôme de la machine infernale de Cocteau résume ici la première partie de la vie d’un Œdipe jeune et insouciant, jusqu’à la découverte par lui-même des méfaits qu’il a accomplis, méfaits accomplis en se soumettant à la loi implacable du destin, comme énoncé au tout début par l’Oracle d’Apollon. Comment le prologue de la machine infernale permet à Cocteau d’imposer son point de vue et ses changements à

nous fait part de son sentiment de fatalité qui résulte en elle après avoir fait tous ces efforts en vain. On assiste au retour en force de la fatalité à partir du vers 283, Phèdre fait le constat de l’échec des efforts entrepris : « incurable » et « impuissant » (v283) (double préfixe négatif). Ensuite on retrouve cet effet de fatalité au vers 284 « en vain », qui est mis en relief par sa position en tête de vers ce qui insiste de nouveau sur l’idée de fatalité. Phèdre est totalement obsédé par le

d'Œdipe. Avant de devenir roi de Thèbes, Laïos, en exil au royaume de Pise, tomba amoureux du jeune fils de son hôte, le roi Pélops, et l'enlevas. Cet acte provoqua la colère d'Héra et entraîna une longue série de drames, qui marqueront le destin Œdipe et de toute la lignée des Thébains. Lorsqu’Œdipe vint au monde, ses parents prirent une décision déchirante. En effet, quelques années auparavant, Laïos et sa femme Jocaste avaient consulté la Pythie (l'oracle d'Apollon) qui leur prédit que le fils

créer une atmosphère angoissante par l’image d’un héros confronté à une situation qui le dépasse :  Fatalité religieuse : vengeance divine : Œdipe  Fatalité des passions : l’entraînement au Mal cultivé par Narcisse : Néron  Fatalité politique : logique de la rébellion contre l’autorité abusive et provocatrice : Caligula Les moyens :  Les champs lexicaux de la MORT, de la FATALITE, de la DOULEUR  Niveau de langue soutenu : métaphores, périphrase , vers ….  Syntaxe expressive

alors confronté au Destin, bien souvent synonyme de divinité ou, du moins, de transcendance ( tout dépend de la tradition et de l’époque dans laquelle on place la pièce). Innocent, il est alors le jouet de cette transcendance, de cette mystérieuse Fatalité ( Puissance occulte qui, selon certaines doctrines, déterminerait le cours des événements d'une façon irrévocable, définit le TLF). « Je me livre en aveugle au Destin qui m’entraîne », proclame Oreste dans l’Andromaque de Racine. Il est en ainsi

le bébé qu'ils nomment Œdipe, "celui qui a les pieds enflés", à cause de ses blessures aux pieds. Œdipe grandit sans savoir qu'il a été recueilli. Un jour, il va voir l'oracle de Delphes qui lui annonce qu'il tuera son père et épousera sa mère. Alarmé, il préfère ne pas revenir à Corinthe, persuadé que Polybe et Mérope sont ses vrais parents. En chemin, il croise un vieil homme sur son char, qui lui ordonne de s'écarter de son chemin. Une violente dispute éclate, et Œdipe tue le vieil homme. Il ignore

OEDIPE ROI,SOPHOCLE 1)Labdacus,roi de Thèbes,était le fils de Polydore et le petit-fils de Cadmus et d'Harmonie. Il épousa Nyctis et fut le père de Laïos qui lui succéda,Laïos se maria avec Jocaste,fille de Ménécée,elle mit au monde un enfant. Laïos,en se mariant,eut la curiosité de demander à Delphes si son mariage serait heureux mais l'oracle lui répondit que l'enfant qui en devait naître lui donnerait la mort. Jocaste ayant donné le jour à un fils,Laïos étant inquiet abandonna l'enfant sur

supplications de Teucros la sépulture d'Ajax. - Œdipe roi vers 425 relate l'histoire à Thèbes ravagé par la peste. Œdipe devenu roi cherche à connaître l'identité du meurtrier de Laïos, cause de la malédiction. Le devin Tirésias, sollicité, apprend la terrible vérité à Œdipe, meurtrier de son père et époux de sa mère Jocaste, mais celui-ci n'y voit qu'une injure inspirée par Créon. Des révélations successives viennent pourtant étayer la révélation, et Œdipe doit admettre qu'en tentant de déjouer l'oracle

cadre-ci, Œdipe roi est né, sous la plume de Sophocle. Le dernier raconte de quelle manière Œdipe découvre la vérité sur ses origines, registre symbolique qui est propre au mythe. Paul Diel, écrit à propos: « L'Oedipe est à la fois réalité, fantasme, concept et mythe.»[2] Toute l’œuvre est un moteur d’un extraordinaire renversement de situation. Ce dernier, constitue un axe autour duquel les deux œuvres se tissent et une des raisons pour laquelle nous avons étudié en parallèle deux œuvres: Œdipe et Le

des situations diverses, les grandes interrogations de l’homme sur le monde et sur lui-même. La manière dont ils sont abordés par les dramaturges définit leurs orientations philosophiques (admiration pour la grandeur chez Corneille ; idée d’une fatalité des passions chez Racine). 3) Les fonctions de la tragédie La tragédie a pour finalité suciter chez le spectateur un double sens de pitié et de terreur qui le purgera de ses passions : cet effet est appelé catharsis. Elle a une double fonction