La Fatalité Dans Oedipe

duel. On voit bien qu'il décide d'aller jusqu'au bout, d'aller au devant de son destin, la pièce se termine par sa mort en direct. Nous nous interrogerons tout d'abord sur ce qui fait le climat de fatalité du texte puis nous étudierons Dom Juan face à son destin. I - Qu'est ce qui fait le climat de fatalité de ce texte ? Dom Juan est retenu à cause de sa personne mais aussi par la statue qui emploie l'impératif : "Arrêtez", "Donnez-moi". Il ne peut donc pas s'échapper. Dieu lui envoie la sentence

l'introduction à la Poétique d'Aristote, texte établi et traduit par J. Hardy, Paris, Société d'Édition «Les belles lettres», 1979, p. 16-22, où sont puisées toutes les citations d'Aristote. 4. «Hamlet et Freud», préface du livre d'Ernest Jones, Hamlet et Œdipe, Gallimard, 1967, p. IX. L'édition originale date de 1949. 94 Au XVIP siècle, en France, «la catharsis consiste à se délivrer, par l'entraînement à ces deux passions utiles, la crainte et la pitié, de toutes les passions dangereuses, comme la luxure

pend.  Avec la broche d’or… Œdipe se crève les yeux ». Les héros sont pris comme des rats, bêtes immondes eux-mêmes écrasés par un ciel synonyme de divinités infernales, de destin mauvais mais aussi de courte vue, voire d’incompréhension. Jocaste dit mais ignore paradoxalement que son écharpe lui veut du mal. Et les exemples sont nombreux de situations qui trahissent l’enfermement du personnage dans un espace clos alors même qu’il croit s’en être échappé, comme Œdipe fuyant Corinthe, ou qu’il croit

personnage d' Oedipe. De même, il n'est pas maître de ses actes : « de très anciennes lois règlent le détail de ses gestes ». Le personnage semble en proie à une fatalité qui le libère « du flottement des intentions humaines », il va agir parce qu'il « est agi ». La pièce jouée est donc une tragédie et l'action sera liée à la présence d'une transcendance, d'une puissance qui domine le personnage et sur laquelle il n'a pas de prise. En effet, la dialectique du destin et de la fatalité est centrale

dégénérescence et l’histoire des relations entre le mythe et la littérature est sans doute singulière. Plus que tout autre mythe, le mythe d’Œdipe s’est vite assimilé à une œuvre à tel point que les Occidentaux ont confondu Œdipe à Œdipe-Roi (vers 430 avant Jésus Christ) ou Œdipe à Colone (vers 406 avant Jésus Christ), et le mythe lui-même avec la tragédie de Sophocle. Alors qu’on n’avait pas d’autre connaissance du mythe que celle de l’héritage littéraire, il semble que de nos jours nous assistons

pend. Avec la broche d’or… Œdipe se crève les yeux ». Les héros sont pris comme des rats, bêtes immondes eux-mêmes écrasés par un ciel synonyme de divinités infernales, de destin mauvais mais aussi de courte vue, voire d’incompréhension. Jocaste dit mais ignore paradoxalement que son écharpe lui veut du mal. Et les exemples sont nombreux de situations qui trahissent l’enfermement du personnage dans un espace clos alors même qu’il croit s’en être échappé, comme Œdipe fuyant Corinthe, ou qu’il croit

La Machine infernale, acte IV, depuis la didascalie : « Œdipe aveugle apparaît. Antigone s’accroche à sa robe. » jusqu’à la fin. Objectifs : – Familiarisation avec le mythe antique; retour à Œdipe-Roi de Sophocle ; – Fonction du dernier acte de la tragédie ; modernité de la tonalité tragique ; – Modernisation du mythe : interprétation originale, selon une thématique propre à Cocteau. Présentation de la pièce et du passage à expliquer

- cette démesure d’orgueil qui le guide- le héros tragique est alors confronté au destin, bien souvent synonyme de divinité ou, du moins, de transcendance. Mais encore, innocent, il est alors le jouet de cette transcendance, de cette mystérieuse fatalité. Ainsi, dans la préface de sa tragédie Phèdre, Racine, dramaturge français du XVIIe siècle, écrit qu'elle est «ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente». En effet, victime des forces des Dieux, plus précisément de Vénus, celle-ci tombe dans

les objections rationnelles qui s’opposent à l’hypothèse d’une inexorable fatalité, l’effet saisissant d’Œdipe roi. » Mais de quoi s’agit ce complexe? Comment se développe-t-il ? Quelles différences se manifestent dans L’Œdipe du garçon et l’Œdipe de la fille ? Comment parvient-on à le dépasser? 1. Approche mythologique et littéraire 1.1. Œdipe Roi La nomenclature du complexe dérive du drame de Sophocle Œdipe Roi. Freud avait premièrement nommé ce complexe, « complexe maternel

cômos, cortège bruyant de la saison des vendanges ; elle relève, au départ, du folklore de village. - La tragédie a une origine religieuse : les héros mêlés à des intrigues nouées par les dieux, sont impuissants, souffrant de la fatalité qui pèse sur eux (Prométhée, Oedipe, Antigone, Iphigénie). Contrairement à la comédie, le héros tragique est d'ascendance noble et mythique. (Manuel de français de 2de, Terres littéraires, Hatier).