La Fièvre du samedi soir

LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Samedi 1er Novembre 2014 L N°7316 - Vingt-quatrième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com PHOTO : DR Aux origines du er 1 Novembre 1954 RETROUVEZ VOTRE DOSSIER SPÉCIAL HISTOIRE EN PAGES 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20 ET 21 ET LE COMMENTAIRE EN PAGE 28 afp HISTOIRE PROCLAMATIONDU1erNOVEMBRE1954 PEUPLE ALGÉRIEN, MILITANTS DE LA CAUSE NATIONALE, A vous qui êtes appelés à

quelque chose. – Comment ! s’écria-t-elle, Achille ne vous a pas raconté ? Mais il a pour vous une situation, et 27 à deux pas d’ici ! Il remerciait, s’étonnant comme en pays de Cocagne, demandant par plaisanterie s’il n’allait pas trouver, le soir, une femme et cent mille francs de rente dans sa chambre, lorsqu’une enfant de quatorze ans, longue et laide, avec des cheveux d’un blond fade, poussa la porte et jeta un léger cri d’effarouchement. – Entre et n’aie pas peur, dit Mme Campardon. C’est

son biberon. Nous coucherons à proximité de cette tranchée c’est plus prudent. Nouzonville et Rimogne viennent d’être bombardées et il y a parait- il plusieurs morts dans cette localité. Une nouvelle alerte vers 22h termine cette journée de fièvre et d’anxiété. Ah si on pouvait avoir un sommeil réparateur. Mais voilà les aviateurs ignorent le repos et à 4h le 2 mai la sirène nous réveille brutalement. Elle va ainsi dans cette fameuse journée qui commence, exaspérer nos tympans, toutes les trois

des concessions ! c’est comme cela qu’on perd le goût. Je donnerais tous les vers romantiques seulement pour ce quatrain : De par le Pinde et par Cythère, Gentil-Bernard est averti Que l’Art d’Aimer doit samedi Venir souper chez l’Art de Plaire. Voilà la vraie poésie ! L’Art d’Aimer qui soupe samedi chez l’Art de Plaire ! à la bonne heure ! Mais aujourd’hui c’est la mandore, le ménestrel. On ne3 fait plus de poésies fugitives. Si j’étais poète, je ferais des poésies fugitives ; mais je ne suis pas

qui me séduisait en elle. J’étais plutôt porté à ne la pas trouver bien, d’autant plus que, m’ayant croisé à dix reprises, elle n’avait pas une seule fois levé les yeux sur moi. Elle parut s’intéresser un moment au soleil couchant et à la mer que le soir comblait de tons harmonieux ; puis, subitement, elle se rapprocha de sa famille et dit : « Allons-nous-en ! » On se 10 leva et partit. Je pensais rester là quelque temps encore, à cause de l’indolence et de la mélancolie que ce lieu est unique

immediatement chercher quelque chose. —Comment! s'ecria−t−elle, Achille ne vous a pas raconte? Mais il a pour vous une situation, et a deux pas d'ici! Il remerciait, s'etonnant comme en pays de Cocagne, demandant par plaisanterie s'il n'allait pas trouver, le soir, une femme et cent mille francs de rente dans sa chambre, lorsqu'une enfant de quatorze ans, longue et laide, avec des cheveux d'un blond fade, poussa la porte et jeta un leger cri d'effarouchement. —Entre et n'aie pas peur, dit madame Campardon. C'est

fertiles lui font donner le nom de Beauce pouilleuse. Lorsque Jean fut au bout du champ, il s’arrêta encore, jeta un coup d’œil en bas, le long du ruisseau de l’Aigre, vif et clair à travers les herbages, et que suivait la route de Cloyes, sillonnée ce samedi-là par les carrioles des paysans allant au marché. Puis, il remonta. Et toujours, et du même pas, avec le même geste, il allait au nord, il revenait au midi, enveloppé dans la poussière vivante du grain ; pendant que, derrière, la herse, sous les

découvrir que les gens sont très communicatifs. La vie sociale des espagnols est très active. Le soir, notamment en été, à la fraîche, après le dîner, tout le monde se retrouve dans la rue. C’est très courant de rencontrer jusqu’à minuit, voire une heure du matin, des familles se promener et discuter dehors : des jeunes, des vieux, des bébés, des adultes et des enfants. Il n’est pas rare non plus que le soir, les enfants mangent un “bocadillo” (sandwich), préparé à la maison, dans la rue avec leurs amis

sur le bureau de sa sœur. Puis elle lui prit son livre, mit le marque page et le posa également sur le bureau. Elle fit un bisou à sa sœur, et alla dans la cuisine. Elle y trouva sa sœur Eleanor qui préparait le petit déjeuner. En effet tous les samedis et dimanches c’était Eleanor qui faisait le petit déjeuner. Ella s’approcha doucement par derrière, pour faire peur à sa sœur. * Ella t’es pas discrète. Fit Eleanor avant de se retourner. Elle fût couper dans son élan, et s’immobilisa quelques

travers du lit, fiévreuse, les joues trempées de larmes. Depuis huit jours, au sortir du Veau à deux têtes, où ils mangeaient, il l’envoyait se coucher avec les enfants et ne reparaissait que tard dans la nuit, en racontant qu’il cherchait du travail. Ce soir-là, pendant qu’elle guettait son retour, elle croyait l’avoir vu entrer au bal du Grand-Balcon, dont les dix fenêtres flambantes éclairaient d’une nappe d’incendie la coulée noire des boulevards extérieurs ; et, derrière lui, elle avait aperçu la petite