La Fleur de mon secret

aux deux rives de Seine, Galériens couchés aux pieds de Notre Dame. 5 Paris vaisseau de guerre Double vaisseau de ligne au long des colonnades, Autrefois bâtiment au centuple sabord, Aujourd'hui lourde usine, énorme coffre-fort Fermé sur le secret des sourdes canonnades. Nos pères t'ont dansé de chaudes sérénades, Ils t'ont fleuri du sang de la plus belle mort, Quand au gaillard d'avant vers l'un et l'autre bord Bondissait le troupeau des graves caronades. Mais nous apporterons à tes destins

par son physique laid. 2) « Serment fait d’un peu plus près, une promesse Plus précise, un aveu qui veut se confirmer, Un point rose qu’on met sur l’i du verbe aimer ; C’est un secret qui prend la bouche pour oreille, Un instant d’infini qui fait un bruit d’abeille, Une communion ayant goût de fleur, Une façon d’un peu se respirer le cœur, Et d’un peu se goûter, au bord des lèvres, l’âme ! » Dans ces métaphores, Cyrano utilise pour rendre l’aspect du baiser moins spirituel et

d'actualisation du langage poétique – il s'agit de dire l'absent, volonté d'échapper à la matérialité des choses par la plénitude du lge poétique cf Crises de vers «  je dis une fleur! Et musicalement se lève, idée même et suave, l'absente de tout bouquet » => poésie permet de dire et de faire exister l'essence même de la fleur, fleur qui n'est pas matérielle, abstraction platonicienne 3 ) statut particulier du poète qui lui permet de guider son lecteur vers ce monde idéal « l'oeil de ceux que des

entendu. Il fait donc enlever Don César et lui substitue Ruy Blas, à qui il ordonne de séduire la reine. Acte II : La reine d’Espagne, délaissée par son époux, est plongée dans un ennui profond. Elle rêve de l’inconnu qui lui a déposé un bouquet de fleur et une lettre d’amour. Ruy Blas, un écuyer, entre alors pour lui apporter un billet du roi. La reine reconnaît alors en lui, émerveillée, l’auteur de la lettre. Don Guritan, un vieil aristocrate, remarque ce rapprochement et provoque Ruy Blas en duel

énigmatique de secret où les tabous disparaissent dans l’ombre. La noirceur mystérieuse n’est pas angoissante. Elle provoque, au contraire, une mélancolie poétique que vient encore accroître le charme des personnages et le lyrisme des paysages. Quand on décrit le mélancolique, on en revient souvent à parler de son immobilisme entêté. Dans Sylvie, on métamorphose cet état tantôt en mutisme du personnage, tantôt en obscurité. Héraclite laissait entendre qu’il y a un trésor ou un secret à trouver dans

s’intéresser qu’à la torture. Après une courte exposition (l. 588-602), les trois temps forts du récit suivent une gradation croissante (l. 603-680 : « orgie intellectuelle » ; l. 681690 : « audace dans le mal » ; l. 691-713 : recours à « l’arme secrète »). 9 « L’univers existe pour que j’existe » (l. 721) est plus subjectif que « Le monde est tout ce qui a lieu » (l. 37 et 207). Il est reformulé, lignes 722-728, 734-735, 737-738 ; chaque variante de l’énoncé apporte un développement à l’affirmation

sa propre rumeur Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage. Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets : Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes ; Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes, Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets ! Et cependant voilà des siècles innombrables Que vous vous combattez sans pitié ni remord, Tellement vous aimez le carnage et la mort, Ô lutteurs éternels, ô frères implacables ! Hymne à la beauté Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de

souffre vivace dont on enduit l’extrémité des torches ne s’allume pas plus rapidement au contact de la flamme », « les feux qu’il cherche à allumer sont en même temps ceux qui le brûlent », « le consume », « consumé par l’amour », « il succombe au feu secret qui le dévore lentement », « je brûle d’amour pour moi-même, j’allume la flamme que je porte dans mon sein ». De plus, nous notons toute une isotopie de l’admiration : « « il frappa ses regards », « il se passionne », « il s’extasie », « il contemple

Des meubles luisants, Polis par les ans, Décoreraient notre chambre ; Les plus rares fleurs Mêlant leurs odeurs Aux vagues senteurs de l'ambre, Les riches plafonds, Les miroirs profonds, La splendeur orientale, Tout y parlerait À l'âme en secret Sa douce langue natale. Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. Vois sur ces canaux Dormir ces vaisseaux Dont l'humeur est vagabonde ; C'est pour assouvir Ton moindre désir Qu'ils viennent du bout du monde. Les

connaissez mon âme! 
Au gré des envieux, la foule loue et blâme ; 
Vous me connaissez, vous! - vous m’avez vu souvent, 
Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant. 
Vous le savez, la pierre où court un scarabée, 
Une humble goutte d’eau de fleur en fleur tombée,
 Un nuage, un oiseau, m’occupent tout un jour. 
La contemplation m’emplit le coeur d’amour. 
Vous m’avez vu cent fois, dans la vallée obscure, 
Avec ces mots que dit l’esprit à la nature,
 Questionner tout bas vos rameaux palpitants