La Forêt Chateaubriand

sont les bourgeois et certains militaires. -En 1814, les frères de Louis XVI et certains nobles, comme Lafayette ou le vicomte de Noailles, reviennent en France car ils étaient partis dans toute l'Europe pour reprendre le pouvoir. Il y a aussi Chateaubriand qui revient. Il tient ces mémoires, les Mémoires d'Outre-tombe. Tous ces nobles ont donc réfléchis et ont pu regarder ce qui se passait en France. Ils pensent qu'il faut un leader pour incarner la patrie, consolider la constitution. Il y a un retour

aspects de l’écrivain Le Roi pêcheur (1948), théâtre La littérature à l’estomac (1950), sur les mœurs littéraires Le Rivage des Syrtes (1951), roman (prix Goncourt, que Gracq refuse) Penthésilée (1954), traduction-adaptation de Kleist Un balcon en forêt (1958), roman Préférences (1961), critiques La Presqu’île, (1970), comprend trois récits : La route, La presqu’île et le roi Cophetua. Ce dernier récit s’appuie sur un tableau du peintre préraphaélite Burne-Jones et il a inspiré à André Delvaux une

la putréfaction des corps, les émotions malséantes. En 1764, Horace Walpole avec son roman Le château d’Otrante, créé un nouveau genre : le roman gothique (The Gothic Novel). Repris par Ann Radcliffe, dont Les Mystères d’Udolfe, le Roman de la forêt et L’Italien connaissent un vif succès, ces romans noirs exaltent le goût pour le morbide, le terrifiant, le mystère, autant que l'inquiétante étrangeté des ruines médiévales. Avec son Pèlerinage de Childe Harold paru en 1813, Lord Byron connaît

victime. La grande scène de la confidence à Ænone est tout en mouvements lyriques : Phèdre et Hippolyte, sujet ayant inspiré le lyrisme de RacineQue ces vains ornements, que ces voiles me pèsent !… Dieux ! que ne suis-je assise à l’ombre des forets !… Ariane, ma sœur, de quel amour ! Le lyrisme n’est pas moins soutenu dans le grand monologue où elle exprime l’horreur de sa faute : 'Où me cacher ? Fuyons dans la nuit infernale... Il a des retours d’une intimité toute personnelle dans ces

le « spleen ». Le poète révolté, « maudit », est en proie à la double postulation, Dieu et Satan, le « spleen » et l’ « idéal ». L’ « idéal » baudelairien peut être celui qui correspond à une vision métaphysique avec les « vivants piliers » des « forêts de symboles » d’une « Nature » comparée à un « temple » (« est ») dans un système de correspondance verticale établi à partir de symboles qui permettent à Dieu de communiquer avec les hommes, le poète étant chargé d’interpréter les signes (« Tout

Commentaire littéraire Alfred de Musset, l' « enfant du Siècle » né en 1810, est de la génération de 1830, celle du Romantisme. Avec François-René de Chateaubriand, Victor Hugo, ou encore Gérard de Nerval, il est l'un des plus grands auteurs romantiques. Dans sa Confession d'un Enfant du Siècle, Musset dit ne pas entreprendre de raconter sa vie, puisque, n'ayant que 26 ans à sa publication, il ne l'a pas encore vécue. Cependant, on pourrait se demander si, justement, une des caractéristiques

lac est l’objet d’une personnification, l’une des figures de rhétorique de prédilection des écrivains romantiques, il n’est pas le seul élément naturel à y être personnifié. L’extrait suivant en témoigne : [P] «  Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure ! / Vous, que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir, / Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, / Au moins le souvenir ! » (v. 49-52) [E] Cette personnification collective réunissant divers aspects de la nature met aussi en relief le rôle

La poésie de la modernité |Apollinaire - Alcools (1913) : “Automne malade” | | |De Ronsard à Prévert, en passant par Chateaubriand, Baudelaire et Verlaine, l’automne a inspiré des générations de poètes. Né, quant à lui, sous le signe de la | |Vierge qui marque le début de l’automne, Apollinaire a fait de cette saison, associée souvent au temps qui passe, à la mort, aux souffrances de l’amour et, | |partant, aux fins des amours, sa saison privilégiée. Il s’écrit d’ailleurs : « Mon automne éternelle

approche de cette sensibilité romantique qui se fait jour entre 1770 et 1820, période pour laquelle en France on ne parle pas encore de Romantisme, mais de Préromantisme. Ce corpus est constitué de trois textes émanant d’auteurs français : Rousseau, Chateaubriand et Benjamin Constant, ainsi que d’un texte d’un auteur allemand très représentatif du Romantisme allemand (appelé le Sturm und Drang : « tempête et passions »), Goethe ; c’est une femme de lettres française, Madame de Staël, qui a largement contribué

voyelles successives d'un même mot) sur le mot « mystérieux » (mys/té/ri/eux) met l’accent sur le caractère étrange et énigmatique du lieu et de la nature. Le champ lexical de la nature « étang » (v.1), « bois » (v.2), « arbres », « branches » (v.3), « forêt » (v.4), « collines » « v.5) renvoie au lyrisme hugolien. La nature sert de cadre romantique aux amants ; la métaphore poétique fait référence à la mort. L’étang est décrit comme un drap mortuaire. Vers 2 : « Frissonne; au fond du bois la clairière