La Foule Dans Germinal

gouvernemental 4.3.2 Victoires et répressions 4.3.2.1 La fin de la Vendée 4.4 Stabilisation gouvernementale et crise populaire 4.4.1 Le gouvernement révolutionnaire 4.4.2 La déchristianisation 4.4.3 La lutte des factions [164] 4.4.4 Le drame de germinal 4.4.4.1 Aboutissement et conséquences 4.5 Robespierre et la Grande Terreur 4.6 Le Directoire (26 octobre 1795 - 9 novembre 1799) 5 Notes et références 6 Bibliographie 6.1 Pour se familiariser avec la période 6.2 Instruments de travail 6.3

magasins d’armes ; des heurts se déclarent le 12 juillet sur la place Louis XV, aussi le 14 juillet, la foule présente s’est emparée d’un certain nombre de fusils aux invalides et de la poudre qui se trouvait à la Bastille. Ce bâtiment était une prison d’Etat depuis le 17e siècle, une citadelle militaire quasiment désaffectée,  dirigée par un gouverneur qui avait essayé de négocier avec la foule mais la fusillade a fait des dizaines de morts.  Après le mouvement s’est poursuivi en France par le phénomène

populaires et renforcement gouvernemental 4.3.2Victoires et répressions 4.3.2.1Fin de la Vendée 4.4Stabilisation gouvernementale et crise populaire 4.4.1Gouvernement révolutionnaire 4.4.2Déchristianisation 4.4.3La lutte des factions[Note 59] 4.4.4Drame de germinal 4.4.4.1Aboutissement et conséquences 4.5Robespierre et la Terreur 4.6Directoire (26 octobre 1795 - 9 novembre 1799) 5Notes et références 5.1Notes 5.2Références 6Annexes 6.1Bibliographie 6.1.1Sur la période 6.1.2Instruments de travail 6.1.3Grandes

scène du roman (sauf dans Un amour de Swann). C'est aussi dans ce sens-là – de protagoniste –que des écrivains parlent couramment de « héros ». Ainsi Zola, sur sa fiche « Etienne Lantier » (dans le dossier « personnages du manuscrit préparatoire de Germinal) : « Il ne sera [d'abord] qu'une figure de second plan », avant de devenir « un des chefs de la grève » : « Tout un personnage central maintenant, beaucoup plus mouvementé, un héros enfin ». Dans son célèbre essai Le Romancier et ses personnages

attendent Roubaud auxquels ils ont tendu un piège pour se débarrasser de lui, il est «terrifié de sentir l’ancien frisson remonter de ses membres, avec le sang qui lui battait le crâne. C’était la sonnerie d’oreilles, les coups de marteau, la clameur de foule de ses grandes crises d’autrefois. Depuis quelque temps, il ne pouvait plus la posséder en plein jour ni même à la clarté d’une bougie, dans la peur de devenir fou, s’il voyait. Et une lampe était là, qui les éclairait vivement tous les deux ; et,

quils attendent Roubaud auxquels ils ont tendu un pige pour se dbarrasser de lui, il est terrifi de sentir lancien frisson remonter de ses membres, avec le sang qui lui battait le crne. Ctait la sonnerie doreilles, les coups de marteau, la clameur de foule de ses grandes crises dautrefois. Depuis quelque temps, il ne pouvait plus la possder en plein jour ni mme la clart dune bougie, dans la peur de devenir fou, sil voyait. Et une lampe tait l, qui les clairait vivement tous les deux et, sil tremblait

primaire : tous les petits groupes, familles, amis, … l’entourage proche Groupe secondaire : les associations, les syndicats, les clubs en tous genres,… • ANZIEU ET MARTIN 1986 4 groupes : - la foule, rassemblement d’un grand nombre de personne, dans une foule les échanges sociaux sont réduits et la foule est sensible aux émotions (panique, …) - la bande, composé d’un petit nombre d’individu (une dizaine) fonctionne avec des rituels (même style d’habits, de coiffure, .. comme les bikers). - le

HUGO, 18451862) Texte n°2 : Un novice au feu (extrait de la Chartreuse de Parme, 1838, STENDHAL) Texte n°3 : Le forgeron au travail (extrait de l’Assommoir d’Emile ZOLA, 1877) Texte n°4 : Le peuple en grève/ La révolte des mineurs (extrait de Germinal, 1885, Emile ZOLA) Texte n°5 : La modification (1957, Michel BUTOR) Conclusion/Synthèse sur l’évolution du personnage de roman 2ème séquence : Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand CELINE, 1932, roman de la déshumanisation et de la crise

oreilles », « les bedons se gonfler à mesure », « pétaient dans leur peau, les sacrés goinfres ». L’évolution du registre dénote une certaine particularité, du fait qu’elle traduit la fougue du discours et est proportionnelle à l’excitation de la foule. La langue populaire ainsi transpose l’atmosphère d’exhortation croissante qui règne autour du festin ; sa progression fait de même écho au processus de déshumanisation que subiront les convives. Une deuxième caractéristique essentielle du style qui

attendent Roubaud auxquels ils ont tendu un piège pour se débarrasser de lui, il est «terrifié de sentir l’ancien frisson remonter de ses membres, avec le sang qui lui battait le crâne. C’était la sonnerie d’oreilles, les coups de marteau, la clameur de foule de ses grandes crises d’autrefois. Depuis quelque temps, il ne pouvait plus la posséder en plein jour ni même à la clarté d’une bougie, dans la peur de devenir fou, s’il voyait. Et une lampe était là, qui les éclairait vivement tous les deux ; et,