La Grenouille Boeuf

pouvoir, La Fontaine n’hésite pas à en user, et nous en retrouvons une autre facette dans « La Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Bœuf », Fables, Livre I. Ici, la fin de la Grenouille revêt un sens différent du fait qu’elle est la cause de sa propre perte. Le dialogue lapidaire avec le Bœuf, effet du aux très courtes et nombreuses répliques, accroît d’autant la vanité de la Grenouille, qui finit par exploser. La leçon à tirer en est d’ailleurs beaucoup plus profonde : elle nous amène

d'album qui sont des livres d'enfants pour-grandes-personnes. Particularités | Structure de l’histoire et moments clés | Obstacles que peuvent rencontrer les élèves | Référence à des personnages stéréotypés : sorcière, roi, prince, princesse, grenouille, tom pouce Anachronismes : téléphone, langage utilisé Référence à la psychanalyse Référence aux contes traditionnels Décalage entre les attendus en référence aux contes traditionnels et la fin de l’histoire | Situation initiale : un têtard qui

général. De plus, l'image des animaux charme le lecteur et pique sa curiosité dans un premier temps, puis le pousse à la réflexion. Cette anthologie s’ouvre sur deux fables de La Fontaine extraites de Fables en 1668, « La grenouille qui veux se faire aussi grosse que le bœuf » et «  Le loup et l’agneau ». Nous poursuivrons avec deux poèmes extraits des Fleurs du mal de Baudelaire en 1857, « L’Albatros » et « Le Chat ». Nous nous intéresseront par la suite au genre du calligramme avec « La colombe

avaient entre quinze et trois ans, tous pareillement les mains noires, le nez qui coulait et les cheveux tirant sur le roux2 . L’aînée, souffreteuse, avait une bouche aux coins tombants. Les trois garçons qui la suivaient ressemblaient à trois grenouilles de bonne humeur, et seul, le tout-petit ressemblait à sa mère, une petite femme aux cheveux crépus autour du visage encore lisse, le front bombé, le nez petit, et une bouche au sourire permanent. Elle servait le pot-au-feu à la ronde dans

également reprises par Jean de La Fontaine, on compte Le Corbeau et le Renard, Le Singe et le Chat, L'Araignée et l'Hirondelle, La Cour du Lion, L'Astrologue qui se laisse tomber dans un puits, La Cigale et la Fourmi et La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf. D’autres écrivains pratiquent la fable en Europe, tel le portugais Sá de Miranda.

l’estime, autant qu’on y puisse être, Fort aimé du beau sexe, et bien auprès du maître : Je crois, qu’avec cela, mon cher Marquis, je croi, Qu’on peut, par tout pays, être content de soi. Le misanthrope, Acte III, 1, Molière, 1666 Texte B : Une Grenouille vit un Bœuf Qui lui sembla de belle taille. Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un œuf, Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille, Pour égaler l'animal en grosseur, Disant : « Regardez bien, ma sœur ; Est-ce assez ? dites-moi ; n'y suis-je

Jean de La Fontaine est un écrivain et poète français du XVIIème siècle. C’est entre 1668 et 1694 qu’il publie 243 fables réparties en 3 recueils, celles-ci mettant en scène des animaux ainsi que de hommes et dont le but est de critiquer les défauts humains. La fontaine conserve, pour ses fables, le genre antique classique et s’oppose à l’évolution des genres d’écriture. A travers ses fables, La Fontaine propose une réflexion sociale morale et politique et profite de l’ambiguïté des fables pour

deux font intervenir l’auteur). Il porte donc souvent un discours ou commentaire sur son propre discours qu’il est en train de tenir. Par exemple : Livre V, fable I (page 153) : il parle dans cette fable de ses propres fables, comme de la grenouille et du bœuf, ou encore de la fourmi et de la cigale. Il fait un commentaire sur sa manière d’écrire les fables, il a l’idée d’animer la morale qu’il propose – comme une dissertation critique. Éléments d’analyse L’espace et la rencontre des personnages

premier recueil que LA FONTAINE avait destiné au dauphin de Louis XIV. D’autre part, on remarque quand même que LA FONTAINE dans quelques unes de ses fables loue le travail, Le Laboureur et ses enfants, la modération, La Grenouille qui voulait se faire plus grosse qu’un bœuf, et autres valeurs bonnes à enseigner à des enfants. Il faut constater que ces fables-là sont assez réduites parmi le volume de ses fables. 2) Arguments opposés à la thèse Ainsi, on voit que d’un certain côté, les fables

HABITUDES ALIMENTAIRES FRANCAISES : UN REEL SAVOIR VIVRE « DIS MOI CE QUE TU MANGES, JE TE DIRAI QUI TU ES » Dans votre pays, dans votre culture, y a-t-il des aliments un peu particuliers ? Pourriez-vous manger des cuisses de grenouille par exemple, de la langue de bœuf, du foie gras, des huîtres, ou encore des escargots, comme certains en mangent en France ? Les français sont toujours très attachés au repas traditionnel, véritable exception culturelle, ils passent deux fois plus de temps à table