La Grenouille Qui Veut Se Faire Aussi Grosse Que Le Boeuf

c’est pour apprendre cet art oratoire que les fables sont souvent utilisées avant La Fontaine. C’est également sur ce terrain que La Fontaine se lance. Il cherche à donner un aspect plus plaisant que ses modèles. Le modèle ne suffit pas, il veut l’amplifier, en faire un petit spectacle, l’enrichir par des aspects novateurs (la poésie, la gaieté,…). Le poète est un menteur (p.272 « et même qui mentirait… »). Ésope et Homère sont des menteurs car ils utilisent l’imagination, ils changent la réalité. Mais

mots tel que « couvée », « pâture », « viscère » ou encore « fétu » sont des mots que l’on trouve rarement dans le langage familier, et qui se trouvent encore moins dans le vocabulaire d’un enfant. Par ailleurs certaines tournures comme par exemple « Aussi dut-elle rester » ou « s’affligea non pas tant » peuvent ne pas être comprises par des adultes, alors elles sont donc totalement hors de portée des enfants. D’autre part, la différence de moralité entre le chêne et le roseau de La Fontaine écrit en

entités abstraites ou à des inanimés des traits de comportement, de sentiment ou de pensée propres aux êtres humains. Exemple : Les Fables de Jean de La Fontaine (1621-1695) La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Boeuf Une Grenouille vit un Boeuf Qui lui sembla de belle taille. Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un oeuf, Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille, Pour égaler l'animal en grosseur, Disant : "Regardez bien, ma soeur ; Est-ce assez ? dites-moi ; n'y suis-je

sang des Dieux ». Cette noblesse du combat est réduite à néant au vers 6 : rappel → combat entre des coqs. A la guerre héroïque succède une querelle entre 2 coqs pour une poule. La référence à la mythologie permet d’introduire le burlesque, mais a aussi pour but de donner un caractère universel à la fable. La mythologie symbolise des attitudes humaines, elle a valeur de vérité générale. Cette comparaison permet de donner plus de poids à la morale. III. L’expression d’une morale explicite a) Un récit

général l'histoire se termine bien. Le plus souvent un conte commence par la formule " Il était une fois...". Le conte et la fable sont des récits imaginaires destinés à distraire. En effet les aventures de héros sous forme d'animaux, divertissent aussi bien les enfants que les adultes. Le monde qui s'offre aux lecteur est décalé par rapport à notre réalité "humaine". Nous rencontrons souvent des animaux qui parlent, auxquels sont attribués des qualités humaines. Les animaux sont mis en scène avec

s'est inspiré des fabulistes de l'Antiquité gréco-latine et principalement d’Ésope. Il s'est aussi inspiré d'un philosophe grec nommé Phédre. Il s'est lié d'amitié avec des personnes connus comme Racine, Molière et Perrault, déclencheur de la querelle des Anciens et des Modernes. Les Anciens soutenaient l'idée que les auteurs de l'antiquité ont atteint l'excellence artistique et que personne ne pouvait faire mieux, alors que les Modernes représentés pas Charles Perrault disaient que le mérite revenait

introduction (la dédicace en vers), et une conclusion (l'épilogue), qui ne correspondent pas forcément à l'ordre dans lequel les fables avaient été écrites. Il fut dédié au fils aîné du roi Louis XIV, le Dauphin, âgé alors 6 ans. "Lecture agréable, mais aussi utile et sérieuse". Ce premier recueil se présente sous forme de 2 volumes : - le premier comportant les livres I à III, - le second les livres IV à VI. Huit fables nouvelles sont publiées en 1671. Elles prendront place dans les livres VII

............................................10 La Cigale et la Fourmi ............................................................. 11 Le Corbeau et le Renard.......................................................... 13 La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf ........14 Les deux mulets....................................................................... 15 Le Loup et le Chien ................................................................. 17 La Génisse, la Chèvre et la Brebis

Dauphin ..................................................10 La Cigale et la Fourmi .......................................................... 11 Le Corbeau et le Renard ......................................................12 La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf .....13 Les deux mulets ...................................................................14 Le Loup et le Chien .............................................................. 15 La Génisse, la Chèvre et la Brebis en société

.............................................13 La Cigale et la Fourmi .............................................................14 Le Corbeau et le Renard.......................................................... 15 La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf ........16 Les deux mulets....................................................................... 17 Le Loup et le Chien..................................................................19 La Génisse, la Chèvre et la Brebis